Accord
(?)d’entreprise à La
Poste
sur
une complémentaire santé pour les fonctionnaires
Une
mauvaise réponse à une juste revendication
Historiquement,
la CGT
est l’organisation syndicale qui la première, a demandé la
participation
de l’employeur
La Poste
à la complémentaire santé et prévoyance pour tous les agents, actifs
et retraités, il y a plus de quinze ans.
Pour
autant
la CGT
, ne signera pas l’accord, loin du principe de « payer selon ses
moyens, recevoir selon ses besoins », il aggrave les inégalités, casse
les solidarités. Il est insuffisant en termes de prestations, notamment
pour les employés.Ainsi, un agent du niveau le plus bas (en
I-2),célibataire et sans enfant, cotisera 1,21% de son salaire pendant
qu’un cadre supérieur (en IV-4),dans la même situation, ne cotisera
que 0,65%.De plus, les garanties du postier de 1er niveau seront très
inférieures à celles d’un cadre supérieur.
La Poste
a refusé toute participation à la prévoyance, alors que la moyenne
d’âge est de plus de 51 ans, que les congés maladies, accidents de
travail, maladies professionnelles, explosent en lien avec les
dégradations de travail dues aux suppressions d’emplois et
réorganisations successives.
Rien
n’est prévu dans cet accord pour lesretraités.
Par
conséquent, cet accord casse les solidarités qui existaient encore,
entre les actifs et les retraités.
La Poste
et les gouvernements successifs ont changé le statut de
La Poste
et arrêté le recrutement des fonctionnaires. Ils sont responsables par
là-même du surcoût de la complémentaire santé actuelle. Loin
d’inverser la tendance, cet accord risque d’entraîner une
augmentation des tarifs pour les retraités.
La
CGT
ne trouve donc rien de novateur à un accord qui va à l’encontre des
solidarités.Pour autant, elle continuera à agir pour la prise en compte
de ses revendications, tout en exigeant que
La Poste
et l’État prennent leurs responsabilités.
8 juillet 2011
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