Réforme de l'assurance-maladie

L'Etat est plus endetté que la Sécurité sociale...

 

       D ans Viva d'octobre, un lec­teur s'interroge sur le coût de la réforme de la Sécu. Sans doute par souci d'économie, il y a eu création de nouvelles ins­tances : Haute Autorité en santé, Union nationale des caisses d'as­surance-maladie, comité d'alerte, Conseil de l'hospitalisation; Fonds de solidarité vieillesse, etc. Comment sont désignés et ré­munérés les membres de ces ins­tances? Qui paye? Et combien ?

Le budget de la Sécu (1000 mil­liards d'euros) étant supérieur à celui de l'Etat, comment se fait-il que tant d'instances, de personnes, d'argent soient mo­bilisés pour un déficit qui ne dépasse pas au total 30 à 35 mil­liards d'euros, celui-ci pouvant être largement comblé si l'Etat, le patronat remboursaient leurs dettes ?      Le gouvernement a nommé 40 nouveaux membres au Conseil économique et so­cial. Cette assemblée de 271 « per­sonnes qualifiées » compte des proches de la majorité, dont 5 anciens ministres et plusieurs élus battus lors des régionales. L'Etat est plus endetté que la Sécu, est-ce une manière de faire des économies?

Mme S.t. 83000 Toulon.

  Réponse Viva :     L’objectif de la réforme de l’assurance-maladie ne doit pas seulement être de faire des économies . Pour la Mutualité , il faut surtout améliorer le fonctionnement de notre système de soins , qui engendre de nombreux gachis et de fortes inégalités. La création de nouvelles instances ( dont certaines réclamées par la Mutualité dans ses 25 propositions ) peut se justifier si elles apportent une meilleure efficacité du système de santé . Et leur coùt est dérisoire face aux sommes en jeu . Mais vous avez raison ,elles ne se justifient pas elles s’il s’agit seulement de recaser d’anciens battus aux élections. 

 

 

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