Mutuelle Générale

Intervention de Jean-François Rossini - Section de l’Isère

Les enseignements que l'on peut tirer après lecture du rapport moral du secrétaire général, se répètent au fil de ces dernières années.

® des mesures gouvernementales d'économie qui frappent au porte-monnaie et lèsent les plus démunis,

® et, malgré tout, une situation sanitaire qui ne s'améliore pas notablement en proportion des efforts consentis par les assurés.

® et, malgré tout un déficit abyssal qui se creuse d'année en année (27 milliards d'euros de déficit dont plus de la moitié pour l'assurance maladie prévue pour l'an prochain).

Pour combler ce gouffre, il suffirait simplement d'appliquer les conseils de Monsieur Alain Minc. Je souhaite à ce monsieur de vivre très vieux, jusqu'à 102 ans comme son père. Il verra s'il est aberrant selon ses termes, que la collectivité dépense jusqu'à 100 000 euros pour Sauver un homme.

En ce qui concerne la Mutualité française, le rapport moral tire des conclusions maintes fois ressassées lors des précédentes AG:

® et la volonté de la MG de se démarquer afin d'affirmer sa différence dans l'intérêt de ses adhérents.

De belles paroles certes, mais que de flou, quel manque de pugnacité. On évolue dans le sempiternel ronron qui caractérise les dernières assemblées générales.

J'avais d'ailleurs tenté d'informer et de témoigner de cette situation à nos adhérents dans notre bulletin de section, à l'issue de l'AG de l'année dernière. Mais les adhérents n'en furent finalement pas informés, mon éditorial ayant été censuré. Mais je crois savoir que je n'ai pas été le seul à subir les foudres de la censure à la MG , ce qui m'amène à m'interroger quant au fonctionnement démocratique ou sein de notre mutuelle.

La Poste se prépare à mettre en place un contrat collectif pour ses fonctionnaires. Autant de cotisations individuelles qui n’entreront plus dans les caisses de la MG.

ü Comment justifier la mise à mal de la solidarité intergénérationnelle ? Alors qu'aujourd'hui les adhérents de Monchoix santé ne sont pas solidaires.

ü Ce groupe existerait-il Sans le financement du développement par les actuels adhérents statuaires ?

ü France télécom suivra-t-elle le mouvement à l'égard de ses fonctionnaires ?

Autant de questions, entre une multitude d'autres interrogations, qui restent sans réponse.

Certes, les dirigeants de la MG ont déploré ce coup porté à notre mutuelle. Mais a-t-elle fait tout ce qui fallait pour dénoncer cette situation ?

Que ce soit lors des réunions interrégionales ou en assemblée départementale, nous restons sur notre faim, rien de nouveau ne nous ayant été communiqué depuis des mois. Il est déjà loin le temps des débats thématiques ...

Il est temps d'avoir un vrai débat sur les choix futurs, et réfléchir à ce que sera la MG demain, avec des réponses concrètes sur ce que deviendront la solidarité et la démocratie au Sein de notre mutuelle.

L'incertitude demeure également en ce qui concerne le fonctionnement opérationnel de nos sections. Malgré quelques paroles apaisantes distillées à l'égard du personnel de plus en plus inquiet, rien ne doit filtrer de ce qui se trame dons les couloirs du siège de la MG.

Cette rétention d'information inquiète grandement les élus de la section de l'Isère.

A juste titre, ils se posent la question du devenir «politique» de la MG , et se montrent inquiets Su leur rôle au sein des sections. Mais y aura-t-il encore des sections dans un proche avenir ?

Le vote du comité de section de l'Isère sur ce rapport moral reflète bien te désarroi des élus :