En lisant ce rapport on se croirait transporté au  gala des artistes pour vivre et assister à un numéro d’équilibriste ,exécuté sur une poutre de chemin de fer (histoire d’éviter tous risques et dérapages inconsidérés …). 

   Des « félicitations » (méritées) sont adressées aux personnes (I.Frachon),organismes et revues (Prescrire) qui ont osé dévoiler et affronter les maîtres du Marché (de la Santé ) dans leurs oeuvres (Médiator…) .  Il y a un petit rappel sur l’affaire du sang contaminé , celui de l’amiante…

Mais l’accent est mis plutôt sur le « devoir citoyen » de s’exprimer de façon « structuré » en matière de sécurité sanitaire (c’est le même (?) qui a refusé que les membres participants délégués à l’AG de 2010 s’adressent aux dirigeants de la Poste pour un meilleur contrat collectif en santé et en prévoyance, notamment, pour les AFOP )  

       On aimerait ,est il dit , que les institutions restent insensibles au poids des lobbies , mais une telle « perfection » (serait) « impossible » ( un non dit : que voulez vous faire contre les laboratoires , tous les souteneurs politiques ou autres agents instrumentalisés,placés dans tous les rouages d’une machine , parfaitement au point celle là .

Après de timides ,rares et récents rappels sur les résultats du réseau environnement santé « sorti du Grenelle… » qui ont permis l’interdiction au 1/1/2011 du Bisphénol (biberonplastique …) autorisé pourtant en 2009 !  

             L’ANSE se découvre ainsi une vocation de dénicheurs de substances dangereuses (12 environ) pour l’homme. Le rapporteur découvre lui-même une « logique de responsabilité » qui devrait être systématisée .

   Par exemple:

A la « responsabilité des fumeurs » : (l’État réponds) « par la taxe sur le tabac » (sic) ;

Pour l’amiante : la responsabilité (devient ) « sociétale » (le patronat peut respirer, lui ) ;

Pour le Médiator : la responsabilité cible les laboratoires Servier (les seuls responsables …?) .

Omissions, erreurs d’aiguillage et impasses le rapporteur évite soigneusement les « bavures ».

Qui essaie t-on de protéger?

De même dans le rapport sont lancées les sempiternelles questions tabous (qui fâchent?) :

 « Quel financement de la santé » ,

« Quel financement de l’assurance maladie pour demain » ( la Sécu ça écorche ?)

Les propositions de la MG ? Nenni!!! : « On verra en amont (?) des prochaines échéances électorales présidentielles et législatives ».

   Le décor est planté (on a déjà donné en 2007). La foire aux questionnements peut s’ouvrir.

Pour masquer les réalités du moment ,par une avalanche de promesses qui vont inonder les vitrines marchandes politiciennes, l’instant d’une parade qui frôlerait le clownesque, si ce n’était la gravité des sujets traités …

   Qui va changer quoi?

   S’agit-il d’inverser la croissance des sommes restant à la charge des ménages mutualistes ou non ?

 (+ 200% : 8 Mrds en 4 ans de 2004 à 2008 par rapport aux 9 Mrds en 8 ans de 1996 à 2004 ) .

   Dans le même temps les « cagnottes » de la MG étaient portées 1 milliard 800 millions € .

    S’agit il d’inverser les transferts en supprimant ou en ciblant les exonérations de charges sociales ?

Nous n’aurons pas droit à une réponse même vague…

    Le rapporteur boucle sa laborieuse litanie par la nécessité d’un vrai débat .

La pêche aux rendez vous est lancée : qui avec qui ? Ou ? Hors structures ?

Les Mutualistes (devront) « s’atteler personnellement à la tache » pour que la MG ,en particulier,s’en empare et déploie enfin toutes ses forces pour que les intérêts de ses membres soient mieux défendus et développés.

        Pour finir le rapporteur pourra malheureusement bénéficier de la même complaisance auprès d’une AG acquise par avance.

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