elections à la MG (octobre 2009) :                                                                                 

  Les dés étaient pipés… Le saviez-vous ?

        Les 3 candidats CGT sortant (sur les 8 sièges renouvelables) ont été réélus  ROVERA 3992 V. ARRIGHI 3959 V ;  CANEVA 3789 V. (avec 300 Voix  de plus que le président sortant…)

Parmi les autres candidats non élus se sont les candidats CGT du 3eme niveau,  (1ère organisation syndicale dans les Bouches du Rhône avec près de 50% aux élections professionnelles)  qui ont obtenu le plus grand nombre de voix : WERMELINGER : 1812 v. GUISO : 1745 v. MERY 1703 v. OULIE : 1645 v. MARCORAND : 1633 v. DAIRA : 1312 v. La seule vue de ces résultats montre combien l’expression démocratique n’est pas l’apanage du mode de scrutin  avec une liste à 3 niveaux :

1.                       les sortants mandatés à vie,

2.                       les successeurs dédiés,

3.                       le reste des candidats, condamnés à  rater leur élection.

Cette présentation a été soigneusement  fignolée  depuis des décennies par un « groupuscule » qui a, de fait, confisqué la majorité du conseil dans les B du R. comme sur le plan national.

Cette domestication de l’élection a  au fil des ans, écarté toute possibilité d’interventions, initiatives ou décisions  non  conformes  aux plans déstructurant de la direction nationale.

   Un vote récent vient de porter le nombre de membres de la section  à 18 au lieu des 24 existant. Pourquoi ? Serait ce que la tutélaire ne suffirait plus à alimenter les listes « maison » ? Résultat: sur 23757 inscrits il y a eu  6222 votants : 26 % de participants et 74 % d’écœurés .le comité de section a formé ses commissions : ROVERA  et CANEVA dans la Commission sociale, ROVERA et ARRIGHI dans la  COMMISSION DES RETRAITES  vos élus cgt s’emploieront comme il l’ont toujours fait et ceci dans tous les comites de section et toutes les instances où ils siègent  à  réimposer :

*la question du droit fondamental pour l’égalité d’accès aux  soins pour tous ;

*la question de la participation des employeurs publics (Poste et FT) à la cotisation complémentaire santé des fonctionnaires actifs et retraités; Etc.

La question placée au centre des débats  reste l’accumulation des déficits de la sécu  (27Mds en 2009, 36Mds prévus en 2010) que brandit le pouvoir pour menacer la pérennité de notre protection sociale.

Les rois du leurre sont à la manœuvre

 en multipliant  les exonérations  de cotisations salariales et fiscales pour le patronat, en participant à la hausse du chômage, du nombre des fin de droits et des précaires ils laissent filer et alimentent les déficits de la sécu.  Haro sur l’assuré, le rétablissement de l équilibre est programmé par le désengagement de la couverture de l’assurance maladie et le transfert des charges sur les salariés’ (forfait hospitalier, déremboursements des médicaments, menace sur les ALD  et les 100%  devenant eux  aussi précaires …). Les gâchis se multiplient la souffrance au travail explose (+4% du PIB) face à l’hérésie économique des pouvoirs  politique et financier.

Oui souffrances et suicides sont au cœur du débat  social.

Toutes.les OS réunies avec la mutualité Française en décembre 2009 sauront-elles trouver une réponse collective en levant les tabous, notamment sur la  question du financement comme problème de  fond (s) …

Comme les retraites la sécurité sociale est en  danger.

Les fossoyeurs font feu de tous  bois, beaucoup en arrivent à se tromper de cible et de camp. Le modèle social français mérite d’être défendu«  La Protection sociale est un stabilisateur automatique de l’économie et par temps de crise il faut non pas moins mais plus de Protection sociale » Joseph STIGLITZ Prix NOBEL de l’économie

   

           C’est pourquoi la  RIPOSTE  COLLECTIVE  EST  NECESSAIRE !

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