elections
à
Les
dés étaient pipés… Le
saviez-vous ?
Les 3 candidats CGT sortant (sur les
8 sièges renouvelables) ont été réélus
ROVERA 3992 V. ARRIGHI 3959 V ;
CANEVA 3789 V. (avec 300 Voix de
plus que le président sortant…)
Parmi
les autres candidats non élus se sont les candidats CGT du 3eme niveau, (1ère
organisation syndicale dans les Bouches du Rhône avec près de 50% aux élections
professionnelles)
qui ont obtenu le plus grand nombre de voix : WERMELINGER :
1812 v. GUISO : 1745 v. MERY 1703 v. OULIE : 1645 v. MARCORAND :
1633 v. DAIRA : 1312 v. La seule vue de
ces résultats montre combien l’expression démocratique n’est pas
l’apanage du mode de scrutin avec
une liste à 3 niveaux :
1.
les
sortants mandatés à vie,
2.
les
successeurs dédiés,
3.
le
reste des candidats, condamnés à rater
leur élection.
Cette
présentation a été soigneusement
fignolée depuis
des décennies par un « groupuscule » qui a, de fait, confisqué la
majorité du conseil dans les B du R. comme sur le plan national.
Cette
domestication de l’élection a
au fil des ans, écarté toute possibilité d’interventions,
initiatives ou décisions
non conformes
aux plans déstructurant de la direction nationale.
Un
vote récent vient de porter le nombre de membres de la section
à 18 au lieu des 24 existant. Pourquoi ? Serait ce que la tutélaire
ne suffirait plus à alimenter les listes « maison » ? Résultat:
sur 23757 inscrits il y a eu
6222 votants : 26 % de participants et 74 % d’écœurés .le comité
de section a formé ses commissions : ROVERA
et CANEVA dans
*la
question du droit fondamental pour l’égalité d’accès aux
soins pour tous ;
*la
question de la participation des employeurs publics (Poste et FT) à la
cotisation complémentaire santé des fonctionnaires actifs et retraités; Etc.
La
question placée au centre des débats
reste l’accumulation des déficits de la sécu (27Mds
en 2009, 36Mds prévus en 2010) que brandit le pouvoir pour menacer la pérennité
de notre protection sociale.
Les
rois du leurre sont à la manœuvre
en
multipliant les
exonérations de
cotisations salariales et fiscales pour le patronat, en participant à la hausse
du chômage, du nombre des fin de droits et des précaires ils laissent filer et
alimentent les déficits de la sécu.
Haro sur l’assuré, le rétablissement de l équilibre est programmé
par le désengagement de la couverture de l’assurance maladie et le transfert
des charges sur les salariés’ (forfait hospitalier, déremboursements des médicaments,
menace sur les ALD
et les 100% devenant
eux aussi
précaires …). Les gâchis se multiplient la souffrance au travail explose
(+4% du PIB) face à l’hérésie économique des pouvoirs politique
et financier.
Oui
souffrances et suicides sont au cœur du débat social.
Toutes.les
OS réunies avec la mutualité Française en décembre 2009 sauront-elles
trouver une réponse collective en levant les tabous, notamment sur la
question du financement comme problème de fond (s) …
Comme
les retraites la sécurité sociale est en danger.
Les
fossoyeurs font feu de tous bois,
beaucoup en arrivent à se tromper de cible et de camp. Le modèle social français
mérite d’être défendu«
C’est pourquoi