Ce groupe allemand s'appelait RAW à l'origine en 1997, et était sensé être un projet parallèle de Juergen Volk alors chanteur de GLENMORE. Au split de ces derniers, le patronyme fut changé en RAWHEAD REXX, et Volk prit également la guitare, sans que l'on sache trop s'il s'agit ou non de la suite de GLENMORE sous un autre nom, puisque Rüdiger Fleck et Dany Loeble ont également fait partie de leurs derniers instants.

Depuis le groupe a trouvé refuge chez AFM Records et s'est orienté vers un Power Metal de bonne facture, plus proche des formations outre atlantique que de celles de leur propre pays. 100% Metal quoi qu'il arrive!

=> MAJ du 25 Janvier 2004 : toute la page

DISCOGRAPHIE

Titre (lien vers chronique)

Rawhead Rexx
Diary in Black

Année

2001
2003

Type

album
album

(DOUBLE CLIQUEZ pour revenir en haut de la page)

RAWHEAD REXX (2001)
 


(Power Metal / 58' / AFM)

Produit par Charlie Bauerfeind

v., g. : Juergen Volk
g. : Rudiger Fleck
b. : Face
d. : Dany Loeble

Rawhead Rexx est le nouveau groupe formé par Juergen Volk l'ancien chanteur de Glenmore, formation restée relativement inconnue en dehors de la scène allemande, malgré deux albums sympas. Ici il prend également la guitare, et sans surprise le style se rapproche de Glenmore, en plus agressif, soit un Heavy rentre dedans et en même temps mélodique aux vocaux aigus assez lyriques, dans ce qu'on pourrait qualifier de version plus soft et moins technique de Vicious Rumors. Moins inspirée aussi, même si cet album est efficace avec quelques brûlots comme "Town of Skulls", "Holy War" ou "Sons of Mayhem" avec son étrange ressemblance à "Heaven and Hell"! De plus "Opposite Force" s'avère tout aussi accrocheuse par ses riffs lourds et son refrain très mélodique, alors que le morceau-titre deviendra sans doute leur classique sur scène.

L'album est toutefois déséquilibré par une deuxième moitié de disque plus faible, où des titres comme "Pain", "The Wolf" et l'insipide ballade "Blood on my Hands" s'oublient très vite, sauvés uniquement par les remarquables soli de Rudiger Fleck. "The Scream" conclue de manière plus honorable cet album qui devrait intéresser les fans de Metal mélodique riffu, peu voire pas influencé par Helloween, pour une fois.

Le CD contient aussi une partie multimédia avec des photos, les paroles et un petit jeu gore en flash, basé sur leur mascotte :)


DIARY IN BLACK (2003)
 


(Power Metal / 48' / AFM)

Produit par Charlie Bauerfeind

v., g. : Juergen Volk
g. : Rudiger Fleck
b. : Face
d. : Dany Loeble

Diary in Black est la deuxième galette des allemands, lesquels n'oublient pas de soigner leur imagerie en reprenant sur la pochette leur monstre mascotte dont j'ignore toujours le nom =) Rexx peut être? Hum... ça doit probablement venir du bouquin d'horreur de Clive Barker que je n'ai pas lu :)
Enfin bref, plutôt que de suivre la tendance européenne du speed mélodique, Rawhead Rexx lui préfère le bon vieux Metal US burné, reprenant en quelque sorte le flambeau de Vicious Rumors et Metal Church. Si vous en doutez, "Brothers in Arms", "Metal War" et le morceau titre se chargeront vite de vous le faire comprendre =)
Leur registre n'est peut être pas très original dans le fond, mais il a le mérite de ne plus trop être fréquent de nos jours, surtout par chez nous.

Les gros riffs épais comme la fonte sont donc monnaie courante, il n'y a rien d'extraordinaire dans l'exécution mais les compos sont relativement bien ficelées. Les chœurs mélodiques ou scandés sauvagement sont assez travaillés et le chant clair aigu de Juergen Volk a progressé, il va même un peu plus haut que par le passé tout en évitant les couinements. Certaines parties sont carrément difficiles à réaliser, ou du moins vont très vite le devenir sur scène pour le chanteur/guitariste qu'il est :)
La mélodie n'est pas oubliée et mon morceau préféré est "Dragonheart" où justement Volk nous sort les meilleurs vocaux de sa carrière dans une compo d'apparence simple mais terriblement accrocheuse. La ballade "What If" se défend bien au milieu de titres majoritairement mid tempo soutenu tels que "Evil in Man" et "Barons Overthrow", alors que l'autre chanson calme passe plutôt inaperçu.
Ma vraie déception concerne la production un peu froide de Charlie Bauerfeind qui nous a habitué à mieux, je préfère le son plus compact du premier album. Mais c'est rattrapé par
les morceaux qui sont d'une manière générale un tantinet plus inspirés.

Si à vrai dire j'attendais légèrement plus de ce concept album, Diary in Black devrait malgré tout intéresser tous les fans de Heavy Metal de tradition. Et si cette sortie vous tente, deux sympathiques bonus figurent sur l'édition limitée...




  • Dans le même style :
VICIOUS RUMORS, METAL CHURCH...

Retour à la page du Heavy Metal allemand