(dimanche 8 Juin 2003 à Milan)
Suite à bien des polémiques, le célèbre festival
italien est cette année déplacé de Monza à Milan
en raison soit disant de la venue "controversée" de Marylin
Manson la veille pour le Day at the Border. Controversée mon c**, qu'ils
lisent les paroles de certains autres groupes du festival et là ils auront
le droit d'être choqués ;)
On verra plus tard que la faible affluence du samedi est vraisemblablement la
vraie raison de ce changement, passant donc d'un stade à la marmite bouillante
qu'est le Mazda Palace, ex-Palavobis! Oui, le même fourneau que ya 2 ans!
Les salauds ils nous l'ont ressorti :)
Le voyage jusqu'à Milan se fait sous une canicule qui va
rester pesante pour tout le week end, pour y remédier on sort les bières
et c'est parti pour 2 jours nourris presque uniquement de cette sainte création
mousseuse :-) Que voulez-vous, quand il fait chaud comme ça on ne fait
que boire pour tout évacuer en sueur 5 minutes plus tard...
Dès notre arrivée au camping le samedi les moustiques locaux se
font un plaisir non dissimulé de nous accueillir et accessoirement de
nous dévorer =) Putain mais ce sont de vrais vampires dans le coin!
Dans l'après midi nous sommes passés nous balader un peu sur le
site du festival, le temps de croiser une panoplie de goths tous plus délurés
les uns que les autres, une belle brochette de posers en tous genres ;) Mention
spéciale au clone de Manson, aux portes jarretelles déchirés
et autres accessoires loufoques pour se faire remarquer.
Enfin bref, cela va bien changer le lendemain...
Un lendemain où on se lève aux aurores ou presque,
au son d'une sorte de hibou-chouette ou je sais pas quoi dans ce foutu camping
de Monza! Tellement foutu que la nuit s'est passée en compagnie du volume
maximum du bal d'à côté... passionnant je vous garantie
=)
On se paume un peu dans le bordel de la circulation italienne pour retourner
à Milan, et vers 9h30 on tombe enfin avec un pif de folie (l'instinct?)
sur le chemin des décibels, pour retrouver des connaissances et trinquer
pour la première fois de la journée.
La physionomie du public a radicalement changé depuis hier, aujourd'hui
c'est sans aucun doute pour les intégristes du Metal ;) Seuls 2-3 goths
et autres excentriques égarés sont revenus se prendre des coups
de soleil sur le site, et du coup il n'y a plus de fesses à l'air! Mais
bon on est pas venu pour ça =)
On est venu pour se prendre du Metal plein les oreilles, et du bon de préférence.
On attaque par THOTEN, du Heavy Metal classique à claviers
et une seule guitare, influencé autant par Judas Priest que Malmsteen.
Les brésiliens sont motivés malgré la très maigre
affluence en cette matinée, c'est franchement pas trop mal, car je m'attendais
à bien pire vu l'impression de fade que m'avait laissé l'écoute
rapide de leur premier album... Ce n'est certes pas original ni transcendant,
mais volontaire et correctement joué.
Leur court set se termine par une reprise de "Painkiller" qui va déclencher
un petit vent de folie chez les italiens puisqu'on en voit débarquer
de tous les côtés jusque depuis les gradins, pour courir à
grandes enjambées se jeter dans la fosse!! Trop terrible =) La reprise
en soi est sympathique, le solo un peu raté mais peu importe, ils se
sont bien donnés! Notamment le chanteur qui fait du 110 mètres
haies et le gratteux qui pose pour le prochain Guitar Mag.
A noter qu'ils rejoueront dehors plus tard, interprétant d'autres reprises
comme "Flight of Icarus"...
3/5
Le temps de se mettre une mousse dans le gosier et on revient pour VISION DIVINE,
formation emmenée par Olaf l'ex-guitariste de Labyrinth et Fabio Leone
de Rhapsody. Ils ont beau jouer à la maison le public n'est toujours
pas très fourni pour les accueillir...
Les ritals présentent leur deuxième album et ont visiblement des
idées intéressantes à proposer au sein de leur speed mélodique
plus technique que la moyenne, mais ces dernières sont mal exploitées
je trouve. Heureusement il reste Fabio qui prouve s'il le fallait encore qu'il
est un très bon chanteur, parfois meilleur ici que dans Rhapsody à
mon avis, plus sobre scéniquement et surtout avec beaucoup de coffre
et de maîtrise lorsqu'il s'en donne la peine.
Mais ça ne suffit pas à vraiment me convaincre, en plus les claviers
hyper en avant viennent tout gâcher, à ce niveau c'est franchement
du n'importe quoi absolu, que de soli interminables sans queue ni tête!
Non seulement il n'y a aucune construction, mais en plus le gars en question
pose à fond en jouant dos au clavier genre "trop faciiiiiiiile pour
moaaaaaa" ce qui est plus ridicule qu'autre chose... J'ai beaucoup de mal
à voir l'intérêt de tout ceci, dommage vu le potentiel du
groupe...
Pour Fabio on le recroisera souvent au cours du festival, accompagné
par sa groupie officielle :-)))
2,5/5
Bon il n'est que midi mais on sue déjà à grosses gouttes,
l'occasion de tester les douches installées en extérieur cette
année :) Et ça fait du bien de se refroidir la tronche de temps
en temps, on va y revenir souvent.
Retour dans l'enceinte pour PAIN OF SALVATION, formation qui monte à
l'heure actuelle dans le giron du Metal progressif. Ne connaissant vaguement
que quelques titres d'eux, je m'attendais à m'ennuyer dans ce contexte,
et finalement ce ne fut pas du tout le cas! Pourtant en quelques minutes tous
mes acolytes du jour prennent la poudre d'escampette, décontenancés
par ce Metal complètement barré et anticonformiste, réaction
que je peux comprendre car on ne peut pas dire que ce soit directement accrocheur
:)
Néanmoins je finis par apprécier de plus en plus, il y a une émotion
palpable dans leur musique lorsqu'ils laissent de côté les plans
jazzy et les improvisations. C'est très original et ils passent sans
vergogne du Power Metal aux refrains pop, des grognements aux douces mélodies,
c'est frais et ça bouge beaucoup sur scène! En grand fan de chanteurs,
le Daniel Gildenlow m'a sincèrement laissé sur le cul, comment
un chanteur/guitariste peut-il assurer à ce point dans les 2 compartiments??!!
Très impressionnant, à l'image de tout le groupe qui à
l'évidence n'a pas commencé à jouer avant hier :) Rien
que le bassiste fait mal aux yeux à voir jouer...
Lorsque la formation s'embarque dans des plans calmes et sombres, le feeling
prend le pas sur la technique et ce "Ashes" est un petit chef uvre!
Je n'ai pas retenu tous les titres ("Used" en ouverture...) et en
une trentaine de minutes ils n'ont pas pu en jouer beaucoup, Gildenlow se permettant
quand même de blablater entre les chansons et de faire de l'humour à
l'occasion.
L'ovni Pain of Salvation mérite sans aucun doute sa renommée actuelle,
on aime ou pas cette démarche en avance sur son temps mais j'ai rarement
découvert sur scène un groupe aussi intéressant et personnel
tout en restant maître de son élément.
4/5
Retour dehors pour reprendre de l'air, avec tous les déserteurs de Pain
of Salvation ;) Bon eh bien pas le temps de boire un coup cette fois, car sans
quitter totalement la sphère progressive on repart illico vers du Heavy
Metal mélodique beaucoup plus accessible, en l'occurrence ANGRA.
Les brésiliens jouissent aujourd'hui d'un son purement fantastique qui
va réveiller les ritals pour la première fois de la journée!
Tout est parfaitement rodé depuis la tournée Rebirth, album dont
ils jouent 3 morceaux puis partent dans cette intermède de percussions
très sympa mais à mon avis dispensable dans ce contexte. Dommage
donc pour la set list très courte car c'est un très bon show sur
lequel je n'ai rien rien à redire, très chaleureux et Metal dans
l'âme, avec Edu qui me confirme de plus en plus qu'il est (pour moi) un
chanteur encore meilleur que André Matos.
Un dernier signe qui ne trompe pas : ils ont tous gagné des tifs depuis
la dernière tournée :-)))
4,5/5
Setlist :
Intro : In Excelsis
Nova Era
Acid Rain
Rebirth
Intermède percus brésiliennes
Nothing to Say
Carry On
Maintenant on a le temps de passer sous la douche, juste avant
de passer sous le rouleau compresseur GRAVE DIGGER. Le concert attaque avec
le nouvel album et pour le reste c'est du Metal teuton dans les dents sans surprise,
de quoi martyriser de bonheur tous les headbangueurs de Milan. Cela manque de
churs tout de même sur les nouveaux morceaux ("Rheingold"
surtout) puisque pratiquement personne ne les chante dans la foule, l'album
venant juste de sortir.
Si ce n'est pas forcément une prestation inoubliable des allemands, ils
ont quand même très bien assuré la partie avec une set list
axée uniquement sur leurs albums conceptuels, en dehors bien sur de Heavyyyyyyy
Metaaaaaal Breaaaaaaaaakdooooooooooooooooowwwwnnnnnnnnn.
"Rebellion" est comme à chaque fois un hymne ultime, qu'on
se le dise!
4/5
Setlist :
Intro : The Ring
Rheingold
Excalibur
The Dark of the Sun
Morgane Lefay
Valhalla
Knights of the Cross
Rebellion
Heavy Metal Breakdown
Au fur et à mesure qu'on avance dans l'après midi
la canicule devient de plus en plus lourde, soiiiiiiiiiiiiiifffffff!! Chris
Boldenthal des Digger vient de nous annoncer que Destruction et Saxon ont interverti
leurs places respectives sur l'affiche, afin que ces derniers puissent rejoindre
l'Allemagne dans les délais impartis pour un autre concert le soir même!
Eh ouaip malgré l'âge ils ont encore de la ressource les anglais,
SAXON nous inflige comme d'habitude une grosse claque qui agit longtemps sur
l'épiderme, avec un Biff Byford très joueur ce soir. Il déchire
(comment souvent) la set list, et ... :
"ok Milano, do you want an old song or a new song?" "old song?
ok ok"
...
"old song or new song?" "another old one??" "ok..."
...
"old song or new song?" "old one again???"
...
"old song or new song?" "what, another old one?? fuck man! well..........that's
allright!"
Résultat, aucun morceau récent :))) Si ce n'est
la reprise de "Court of the Crimson King", si on peut parler de récent
puisque l'originale date de 1969.
Bref Saxon a fait plaisir à ses fans de la première heure et a
calé un bon paquet de classiques en seulement 50 minutes! Le dernier
titre sera au choix du public, celui-ci très nombreux pour la première
fois du jour réclame un "Wheels of Steel", et hop un dernier
démontage de cou =) Imparable.
5/5
Setlist :
Heavy Metal Thunder
Dogs of War
Motorcycle Man
Court of The Crimson King (KING CRIMSON)
Dallas 1pm
Princess of the Night
20000 Feet
Crusader
Denim and Leather
Wheels of Steel
La salle se vide après le passage des anglais, et lorsqu'on
y revient pour Destruction après le rituel de la douche, même pas
la moitié de l'assistance est encore présente.
DESTRUCTION n'en a cure et atomise absolument tout sur son passage, infligeant
un carnage dément de 45 minutes aux oreilles malmenées des vénérables
présents.
L'apocalypse s'appuie sur une set list de bourrin encore plus que d'habitude,
avec "Eternal Ban" dédiée à l'union des thrasheurs
de tout poil et "Thrash 'till Death" présentée par le
viscéral Mike Schmier comme un doigt d'honneur à la "génération
MTV" :-) Le genre de discours racoleur mais ô combien sincère
et fédérateur eheh!
Au milieu de tout ça pas mal de vieux titres de Thrash saignant, et même
un nouveau morceau au doux nom de "Metal Discharge", ma foi bien approprié
puisqu'il tabasse avec la même vigueur et efficacité que les autres.
tatatatatatatata METAAAAAAL DIIIIIIISCHAAAAAAAAAARRRRRRRGEEEEE tatatatatatata
Du Metal qui arrache, des poils qui volent dans tous les sens et un professionnalisme
à tout épreuve (quel gratteux!), que demander de plus?? Des cartouchières?
No problemo ça fait partie du package =)
5/5
Setlist :
Curse the Gods
Nailed to the Cross
Eternal Ban
Life Without Sense
Thrash 'til Death
Mad Butcher
The Butcher Strikes Back
Metal Discharge
Intro / Total Desaster
Bestial Invasion
Après cette mandale sponsorisée par l'office du
Thrash allemand, l'attente va être trèèèèèèèèès
longue jusqu'à Motörhead, trop longue même, on comprendra
plus tard pourquoi...
MOTÖRHEAD commence avec plus de 30 minutes de retard, comme il y a deux
ans sur "We Are Motorhead" il me semble. Seulement j'ai un peu l'impression
de revoir le même concert mais avec la scène de l'autre côté,
et au bout de 3 morceaux je ressors du Mazda Palace, le son trop fort et saturé
faisant aussi son effet dissuasif. C'est chiant ça chez eux à
force :) J'aime bien sur disque et en fond sonore ça donne immédiatement
la patate, mais live Motörhead me saoule toujours au bout d'un moment,
sauf le show du Wacken avec le bomber qui était un moment inoubliable.
Ce soir les conditions sont bien moindres et je préfère en profiter
pour aller me rafraîchir et bouffer un des sandwichs périmés
vendus sur le site. Pour tout dire le son est même meilleur juste à
côté de l'entrée de la salle, où on entend plus clairement
"Overkill" et "Ace of Spades" :)
Plus tard je repars dans le fourneau, cette fois dans des rangs
plus rapprochés pour apercevoir comme il se doit QUEENSRYCHE!
Le groupe commence par l'intro de Operation Mindcrime, avec un chauve inconnu
aux claviers.... jusqu'à ce qu'il prenne le micro!!! Putain j'avais pas
reconnu Geoff Tate :)
Heureusement quand il chante on le reconnaît de suite, c'est un pur bonheur
qui donne toujours des frissons, et "Revolution Calling" est reprise
illico par une foule enthousiaste! Les superbes "Operation Mindcrime"
et "Speak" viennent ensuite, et le groupe poursuit par "Spreading
the Disease", aaaaaaaaahhhhhh ils vont nous faire Mindcrime en entier??
On pourrait presque le croire puisque c'est la sublime "The Mission"
qu'entament les américains, j'en ai les larmes aux yeux... même
si Tate ne peut pas se lâcher sur ce titre puisqu'il assure également
les claviers. Sans perdre de temps il laisse ensuite tomber son instrument pour
revenir au devant de la scène, et là il va se donner complètement
sur un "Eyes of a Stranger" d'anthologie!! C'est la fin de Mindcrime
dont ils ont joué les 2/3, on s'attend donc maintenant à d'autres
classiques de la même époque, espoir qui retombe vite puisqu'il
s'agit de "Saved", relativement correct même si comparé
à ce qui précède...
Et je vais vite comprendre pourquoi il y avait quand même quelque chose
qui clochait depuis le début, les autres musiciens paraissant assez renfermés
et pas tous très motivés, bien que le public n'ait d'yeux que
pour l'icône vocale Geoff Tate. La raison est donc simple... le concert
se termine là. Après 35 petites minutes au lieu de 70!!!!!!
Putain de bordel le retard accumulé auparavant est pris sur le temps
de jeu de Queensrÿche, qui doit subir les conséquences de cette
organisation qui refuse de décaler quoi que ce soit!! C'est tout simplement
scandaleux d'imposer ça à une tête d'affiche, il n'y a pas
d'autre mot... mais on a vu la veille avec l'annulation clairement préparée
à l'avance de Manson que les organisateurs des Gods sont plus préoccupés
par la rentabilité de leur affaire que par la satisfaction du public.
No comment.
Heureusement qu'on a eu une demi heure excellente, ça aurait pu être
une heure de titres des 90's, alors on se console comme on peut...
4,5/5 pour le peu qu'on a eu...sniff...
Setlist :
Intro : Anarchy-X
Revolution Calling
Operation Mindcrime
Speak
medley Spreading the Disease / Electric Requiem
The Mission
Eyes of a Stranger
Saved
Après une telle déception il va falloir oublier
ça vite fait... je vais quand même faire les courses de t-shirts
et prendre une énième rasade avant la dernière ligne droite.
WHITESNAKE défraie avec tout le reste de l'affiche puisque c'est le seul
groupe qui ne soit pas clairement Metal. Et on s'en fout d'ailleurs!
Car David Coverdale nous sort le Show! Très bien conservé vocalement
il est on ne peut plus sympa avec son public, certains riront sans doute de
ses poses chemises ouvertes mais ils oublient qu'il faut replacer tout ça
dans son contexte ;)
Perso ça ne me fait pas rire, par contre ça donne bien le sourire
jusqu'aux oreilles, leur Hard US bluesy fait mouche d'entrée et nous
remue le popotin pendant pratiquement deux heures, soutenu par un public visiblement
très connaisseur puisqu'il reprend de vive voix tous les refrains et
même certains couplets!
Coverdale saisit la perche au vol et plutôt que de jouer la rock star
est très bon enfant, allant jusqu'à demander aux premiers rangs
quels titres ils veulent entendre, et s'il se souvient des paroles s'exécute
a capella :-) Cela va durer pendant tout le concert, les zicos poireautant un
peu derrière en attendant eheh... mais ils n'ont pas l'air de s'ennuyer
lorsqu'ils jouent, que ce soit les mercenaires Reb Beach et Doug Aldrich, le
bassiste italien Marc Mendoza, l'ex-claviériste des Eagles (!) et Tommy
Aldridge qui va se fendre d'un solo, pas terrible d'ailleurs, même si
taper sur les toms avec les mains est amusant. Le solo de Aldrich est lui aussi
très dispensable, seule fausse note de ce concert où 25 ans de
Whitesnake sont passés en revue.
La set list est donc comme prévue un pur best of avec des tubes dans
tous les sens, je ne ferais pas l'affront d'en citer un au détriment
des autres :) Les fans ne peuvent pas être déçus par un
show très rétro qui transpire la bonne humeur et le rock 'n roll,
le Mazda Palace chante comme un seul homme jusque dans les gradins!
heeeeeere iii gooooo aaagaaaaaaaaain on myyyy oooooowwwwwn
En rappel David revient seul et chante a capella une version sans doute improvisée
du très beau "Soldier of Fortune", avant que le concert ne
se termine par un "Still of the Night" rallongé qui met les
points sur les i quant à la condition de la formation actuelle de Whitesnake.
Tout simplement incontournable pour tous les amateurs de hard seventies!! Les
diamants sont éternels... ;)
5/5 même si les soli ne servaient à rien =)
Setlist :
Intro
Bad Boys
Slide It In
Slow an' Easy
Walking in the Shadow of the Blues
Love Ain't No Stranger
Is This Love
Solo guitare Aldrich
Crying in the Rain / Solo batterie
Ain't No Love in the Heart of the City
Fool For Your Loving
Give Me All Your Love (dont solo de basse)
Here I Go Again
---------------------------------------------------------------
Soldier of Fortune (a capella)
Still of the Night
Outro : We Wish You Well
Bref si ce n'est cet incident fort regrettable (c'est le mot) pour Queensrÿche,
le festival valait encore largement le déplacement cette année.
Si seulement les italiens pouvaient être plus intéressés
par le respect de la musique que par l'arnaque des fans (cf le marché
noir de partout autour de la salle), ça n'en serait que plus ultime.
Les moustiques ont bien essayé de me (nous) bouffer tout cru une jambe
après l'autre, mais même ça et l'organisation de merde ne
me dissuaderont pas de revenir encore et toujours au pays des pizzas trop grandes
;)
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