(samedi et dimanche 5 et 6 Juin 2004 à Bologna)


Rahlala qu'est-ce qu'ils ont les italiens à éloigner de plus en plus le festival des Gods of Metal? :) Cette année il faut pousser jusqu'à Bologne pour pouvoir entendre certains des plus grands noms du Metal, alors c'est parti en ce vendredi matin pour 650 bornes sans encombres. Enfin sans encombres jusqu'à ce que l'on arrive à Bologne, car comme d'hab il n'y a aucune affiche en ville et aucune indication particulière, mais après avoir fait 75 fois le tour de Via Stalingrado et des alentours on finit par trouver l'endroit où ça va cogner demain.
Le camping? ben il n'était pas très loin, mais dans la nuit noire fallait trouver le panneau qui y amène, vu que les indications des habitants nous ont seulement amené par erreur au quartier des prostituées :))))))
Bref, on s'installe tant bien que mal dans un camping déjà presque plein pour une la nuit qui va être courte... et le lendemain matin direction le stade! Ou plutôt le parking aménagé sauvagement comme une enceinte de festival, dans laquelle on ne trouve que dalle comme d'hab, quelques stands de bouffe et de boisson à des prix prohibitifs (4 euros!!), un autre de t-shirts, et un de disques. Et c'est tout, rien à voir avec les festivals allemands. Sans oublier les traditionnels marchands de faux t-shirts et autres contrefaçons à l'entrée, toujours aussi nombreux.
Mais le vrai problème cette année est qu'il n'y a aucun coin d'ombre ou abri nulle part, va falloir sortir l'écran solaire sous peine de se transformer en steak haché rapidement.

On rejoint les amis de Marseille juste avant que DARK LUNACY n'ouvrent le bal, excellent groupe italien qui pratique un thrash/death sombre, mélancolique et majestueux soutenu par des violons et des chœurs "dignes" de l'armée rouge. Malheureusement le son est très moyen en ce début de journée et le vent n'arrange pas les choses, le rendant plus flou encore de loin, étant installés sur la grande colline herbue à 200 mètres en face de la scène.
Néanmoins le groupe délivre une bonne prestation où il a logiquement recourt aux samples pour toutes les parties orchestrales, mais c'est relativement carré et ça tourne pas si mal que ça, les mélodies sont toujours aussi réussies. A revoir dans de meilleures conditions en salle donc, car leurs 2 albums valent vraiment le détour.
3,5/5

Ce début du festival reste sous le signe de l'originalité avec INTO ETERNITY, probablement le groupe le plus barré à l'affiche! Leur mixture extrêmement originale de death progressif torturé et mélodique (parfois brutal) avec de nombreuses harmonies en voix claires déroute l'assistance habituée à des choses plus conventionnelles, il n'empêche que les canadiens sont convaincants, le travail sur les vocaux est très bien rendu et leur set génère une énergie indéniable, envoyant des titres tirés des 2 derniers albums. Un combo audacieux et unique à qui il faut savoir donner sa chance! Pour oreilles averties tout de même.
4/5

Setlist :

Beginning of the End
Elysium Dream
Splintered Visions
Shallow
Spiralling into Depression
Distant Pale Future

DOMINE prennent la suite mais leur speed sympho n'est vraiment pas (plus) ma tasse de thé, alors plutôt que de médire et de râler, autant aller squatter une terrasse à l'ombre à l'extérieur du site, histoire de se remplir l'estomac et le gosier. Allez soyons beau joueurs, décernons à Domine la palme du groupe le plus rafraîchissant :))))
Setlist : houla alors doit y avoir de la Corona, un méchant panini à la saucisse et je sais plus quelle sauce, une Bud bien fraîche et ça doit être tout. Un vrai repas bien gras de métalleux nan? Moins cher qu'à l'intérieur du site en tout cas...

Retour pour RAGE, les boches sont en forme et nous envoient un super set carton, eh oui, car pas de solo de batterie pour une fois :)))) Cela n'empêche pas Mike Terrana de rester complètement hystérique à s'en décrocher la tête à force de headbanguer, et surtout Victor Smolski souffle le public par son jeu brillant! Le guitar hero s'amuse comme un petit fou et parait désormais intégré au groupe comme les doigts de la main. Son touché naturel impressionnant et un son de gratte fantastiques font toujours sensation, du coup 30 minutes ça devient trop court cette fois pour Peavy (au look Kerry King) et son gang qui se remuent tant qu'ils peuvent en ce début de journée.
Le public semble être de mon avis et donne un peu de voix, voilà un set qui fait la poussière dans les coins et qui assommerait presque autant que le soleil à ce moment là. Seul bémol, je commence à être vraiment lassé d'entendre le basique "Don't You Fear the Winter" pour la 5648ème fois, les morceaux de leur répertoire récent sont largement plus intéressants à mon avis...
4/5

Setlist :

War of Worlds
Great Little Ones
Down
Set this World on Fire
Don't You Fear the Winter
Higher than the Sky

Véritable "intru" de l'affiche, ANATHEMA vont jouer en plein jour, or on ne peut pas dire que ce soit très approprié à leur musique mélancolique et triste au possible. Et pourtant...... ça le fait! Avec une setlist très énervée par rapport à leur évolution musicale actuelle, les anglais vêtus de leurs propres maillots personnalisés de l'équipe d'Italie décident de secouer le public ("Judgement"), sans oublier de privilégier leurs pièces les plus émotionnelles comme "Empty", l'ultra dépressive "One Last Goodbye" qui provoque quelques cris de groupies en chaleur, ou le crescendo de "Closer" du dernier album, parfaitement rendu avec 3 claviers. Chose surprenante Vincent Cavanagh n'est même pas rond comme un coin, ou du moins pas encore, et l'ambiance semble au beau fixe dans ce set que Russell Allen (Symphony X) et Warrel Dane (Nevermore) regardent attentivement du côté de la scène.
Ils n'ont peur de rien en tout cas puisque après un "Dying Wish" inattendu et rallongé d'une partie improvisée, ils concluent par leur superbe reprise du classique "Comfortably Numb" de Pink Floyd! Un morceau chanté à moitié par Danny et sur lequel le public réagit tout aussi bien, les italiens connaissent leurs classiques :)
Le contrat est donc rempli sans fautes, ce qui n'était pas gagné d'avance, see you soon gentlemen!
4,5/5

Setlist peut-être incomplète :

Shroud of False
Fragile Dreams
Empty
Closer
One Last Goodbye
Judgement
Sleepless
Dying Wish
Comfortably Numb (PINK FLOYD)

Ayant vu SYMPHONY X sur leur dernière tournée en tête d'affiche, je peux me permettre de louper leur set, pendant ce temps on va faire les cons à la fête foraine à côté de l'enceinte, et en particulier un peu d'auto tamponneuse tels des vrais gamins :))) Ou plutôt tels des bourrins, les pauvres italiens qui faisaient les beaux dans leurs autos ont vu arriver un troupeau de pas fins rapidement rejoint par d'autres métalleux qui se prennent au jeu, et c'est parti pour la course à l'impact maximal, chaud devant :)))))
Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour s'occuper hein...

Peu après ce moment de rigolade c'est NEVERMORE qui entrent en scène, mais pour un set sans grande magie malheureusement, en partie à cause d'un son infâme et gras à l'image du dernier album où on ne distingue pas les instruments, et aussi en raison d'un Warrel Dane en petite forme vocale.
Plus subjectivement la setlist n'est pas non plus trop à mon goût, s'axant sur beaucoup de titres du dernier album qui restent décevants avec ce son, hormis peut être "Never Purify", et encore... Un morceau comme "Fault of the Flesh" est certes excellent sur album (Dreaming Neon Black) mais il passe assez mal aujourd'hui en live, et au final ce n'est pas une prestation qui restera dans ma mémoire pour un tel groupe, quand bien même la machine de Seattle sait se mettre en branle et sauver les meubles.
A noter que pendant "Enemies of Reality", Warrel qui aime taquiner la foule offre une bière au premier qui parviendra à monter sur la scène, 'tain fallait vraiment avoir soif pour risquer de se faire retourner par la sécu mais un valeureux slammer y parviendra quand même :)
3/5

Setlist :

Inside Four Walls
Next in Line
The Fault of the Flesh
The River Dragon Has Come
Tomorrow Turns into Yesterday
Never Purify
I, Voyager (avec un speech de Warrel sur MTV)
Dead Heart in a Dead World
Enemies of Reality

A peine leur prestation terminée que je passe au stand officiel m'acheter un t-shirt souvenir, juste au moment où un énorme nuage passe au-dessus de nos têtes... ben à peine acheté qu'il sert le t-shirt, car ça se met à flotter comme pas humain :)))) En quelques secondes s'abat une putain de tempête de malade avec grêle et compagnie, à peine le temps de fuir que je suis trempé intégralement pour ne pas dire inondé. Tout le monde fonce vers la sortie étant donné qu'il n'y a AUCUN abri à l'intérieur du site (hormis les chiottes...), c'est limite l'émeute avec la sécu dépassée, en plus le toit de la scène s'effondre en partie et les grandes plaques en plastique au dessus de l'entrée nous tombent sur la gueule au moment de sortir!
Une fois sorti de ce bourbier je commence à taper un sprint digne de Carl Lewis pour trouver un abri de fortune, mais ça tombe tellement fort que je vois à peine où je suis, avec tout le monde qui court aussi vite que possible dans tous les sens, 'tain le bordel monstre. Finalement je trouve tant bien que mal refuge chez un vendeur de saucisses à la fête foraine à côté :)
Une fois la tempête passée je rentre me changer dans le camping dont quelques tentes sont déjà bien ravagées, le temps d'apprendre que le set de UFO a été annulé sans surprises, et celui de STRATO reporté au lendemain. Apparemment leur matériel a été détruit...

Pour JUDAS PRIEST le show a failli être annulé aussi, en tout cas ils mettent bien 3 heures si ce n'est plus avant de commencer!! Avec Back in Black qui passe en boucle dans la sono pendant ce temps...
Et à force d'attendre..... taaadaaaaam, "The Hellion" retentit et le public explose, un gigantesque "wouaaaaaaaah" traverse le site! Avant un premier gros pogo pour "Electric Eye", surtout quelques rangs devant moi où la boue se charge de colorier quelques excités. Le son est excellent ce qui n'est pas de luxe en festival, et Rob Halford est le dernier à apparaître, perché sur la gauche de la scène on dirait une apparition venue de nulle part, énorme :)
J'avais beaucoup de craintes vis à vis du show et surtout de la voix d'Halford, et en fait j'aurais pas du, cela ne va être que du bonheur pendant 90 minutes!!! S'enchaînent un "Metal Gods" impeccable pour se retourner la nuque et autant d'autres classiques intemporels tels que ce "Victim of Changes" qui nous ramène presque en 1978 pour le Unleashed in the East, c'en est trop pour votre serviteur qui craque!
J'attendais ce jour depuis la première fois où j'ai pu poser un nom sur un groupe et un chanteur, eh bien c'est maintenant réalité sur scène à quelques mètres à peine, où Rob parait s'éclater de revenir à la maison, là il aurait toujours du être. Contrairement à la dernière prestation à Balingen, ici il bouge et traverse la scène de long en large, même fatigué et ralenti par l'âge, même moins technique vocalement qu'avant, on sent qu'il reste le plus grand fan du groupe! J'veux pas être méchant avec Ripper qui reste un chanteur très puissant que j'aime beaucoup, mais niveau charisme c'est le jour et la nuit..... entre le concert de 2001 et ce soir c'est comme voir 2 groupes différents tellement ça n'a rien à voir!!!
Enfin vous l'aurez compris le public mange dans la main du Metal God, vrombissant à chaque hurlement aigu de Rob et répondant comme un seul homme sur les refrains à vous en donner le frisson, c'est quelque chose d'entendre tout "Heading Out to the Highway" chanté par des centaines et milliers de personnes. La deuxième partie du concert est peut être un peu plus molle avec des titres très prévisibles, on a tout de même droit à un "Turbo Lover" bien kitsch mais irrésistible, et surtout le seul et unique "Sentinel" raaaah! "Diamonds and Ruest" est interprétée en version ballade comme sur les récentes tournées mais avec un couplet supplémentaire et des lignes de chant un peu différentes, quelques minutes seulement avant le monument "Beyond the Realms of Death" où Tipton nous gratifie encore d'un solo à chialer comme une madeleine. Et bien sur Rob déboule en Harley sur "Hell Bent for Leather" même si j'ai pas vu grand chose dans cet amas de fumée :)
L'ère Ripper est complètement passée à la trappe et honnêtement je ne m'en plaindrais pas car ce soir il s'agit d'un pur retour en arrière de 15 ans, avec toujours Downing et Tipton en étonnante forme et un Scott Travis impérial, quand bien même leur version actuelle de "Painkiller" a du mal à rivaliser avec l'originale. Pour le reste je n'ai rien ou presque à déplorer, mis à part l'absence de surprises, un "Sinner" ou "Exciter" sorti des archives à la place des très conventionnelles "United" et "Living After Midnight" aurait été le bienvenu par exemple.
Mais franchement peu m'importe, ils peuvent jouer n'importe quoi je m'en fous, tant que Judas Priest assureront ce niveau de prestation cela ne pourra être qu'un grand moment de Heavy Metal pour ma part. Preuve est faite en tout cas qu'il ne peut y avoir qu'un seul chanteur chez les Metal Gods... ;-)
4,5/5 en attendant une setlist plus audacieuse

Setlist :

The Hellion
Electric Eye
Metal Gods
Heading Out to the Highway
The Ripper
Touch of Evil
The Sentinel
Turbo Lover
Victim of Changes
Diamonds and Rust (version ballade)
Breaking the Law
Beyond the Realms of Death
The Green Manalishi (With the Two Pronged Crown)
Painkiller
----------------------------------------------------------------------------
Hell Bent For Leather
Living After Midnight
United
You Got Another Thing Coming

Direction la tente ou ce qu'il en reste pour une nuit bien méritée, dans le gros boxon traditionnel au camping. Impossible de fermer l'œil avant... avant tard.


Le dimanche matin je prends mon temps, n'étant pas passionné par les premiers groupes, et même en arrivant relativement tard je me rends vite compte que je n'ai rien raté, puisque DRAGONFOCE ont annulé! Pourquoi je n'en ai aucune idée en revanche, et eux non plus d'après les bruits qui courent. Peut-être pour laisser de la place à Strato déprogrammés de la veille?
Tout le reste de l'affiche est décalé alors c'est le tour de STORMLORD qui jouent du euh... je ne me rappelle plus, du black épique je crois, mais bon je suis occupé à autre chose à ce moment là :)
NALGFAR pas plus d'avis, j'en garde aucun souvenir si ce n'est qu'ils ont un son pourri alors forcément ça n'aide pas à s'y intéresser, c'est dommage car ce sont sûrement des formations intéressantes. (Je fais bien le diplomate là?) Mais vu le contexte...et ma tête dans le cul... c'est pas le bon jour pour ça :)


Bon allez il est 14h, il serait temps d'en avoir pour son argent quand même. SODOM rappliquent pour un set de sauvages en shorts comme d'hab, avec une bonne setlist et surtout un son correct, du jamais vu pour eux! Ils s'installent, cassent tout en 30 minutes de pur thrash brutal à l'allemande et ils repartent, 'vala. The Saaaaaw, is the laaaaaaaw ou Sooodoooooomiiiiiizzed passent comme une lettre à la poste avec un Angelripper toujours aussi incisif de sa voix des enfers dopée au Jack Daniels.
Le carnage se termine par un medley de leurs classiques "punk" chantés en allemand, mais toujours pas de "Agent Orange" par contre, c'est un scandale nom de nom! :p
Mais pas de souci Sodom nous ont encore troué le fion, si j'ose dire.
4/5

Setlist :

Remember the Fallen
Outbreak of Evil
The Vice of Killing
The Saw is the Law
Sodomized
Napalm in the Morning
medley Ausgebombt / Bombenhagel / Stalinhagel

Au moment où débarquent QUIREBOYS c'est l'heure de la bouffe alors tant pis on va faire un tour à l'extérieur, du peu que j'en ai vu ça avait l'air plutôt sympa et rock 'n roll quand même. Quand j'y pense c'est fou le nombre de groupes que je fais sauter en festivals maintenant, on est loin de l'époque du "grand chelem"...

En tout cas STRATOVARIUS vont quand même jouer malgré les péripéties de la veille, tenant à assurer la date malgré leurs problèmes de matériel de la veille.
Après en ce qui concerne le show, eh bien je suis un ex-fan, alors que dire... c'est carré, bien joué, ça fonctionne très bien, mais.... si il n'y avait pas Kotipelto et le Jorg en grande forme je me ferais probablement chier comme un rat mort. Depuis les événements récents qui ont fait le tour du monde on sent clairement une certaine tension dans le groupe, ainsi Tolkki reste tout seul dans son coin à ne pas bouger, pas un seul regard avec l'autre Timo, aucune complicité. Kotipelto se démène comme il peut et je ne me rappelle pas l'avoir vu aussi excellent frontman, dommage que cela se produise dans ses derniers moments au sein du groupe finlandais... à moins que... ;)
La setlist elle fait la part belle à une majorité de titres speed joyeux, bref tout ce que je n'aime plus chez eux :) C'est sans doute bien pour quelqu'un qui est encore fan je suppose, et encore il faut faire fi du côté froid, mais pour moi j'ai eu un peu de mal, hormis la superbe "Eternity" inespérée, l'encore plus inattendu coup de massue "Reign of Terror" (yeaaaah) et le classique "Kiss of Judas".
3/5

Setlist :

I Walk to My Own Song
Speed of Light
Hunting High and Low
Forever Free
Kiss of Judas
Forever
Eternity
Reign of Terror
Phoenix
Black Diamond

Pour WASP c'est une autre paire de manches, enfin en ce qui me concerne bien sur ;) Malgré un son pas très net le gang de Blackie met le feu à Bologne, en moins de 2 minutes je suis convaincu que ce line-up n'a rien à envier aux précédents! Les américains ne vont pas prendre de risques mais qui se plaindra d'un tel medley d'ouverture et de cette déferlante de "tubes" où rien ne dépasse 1992 (The Crimson Idol) ou presque? Le public semble ravi et on le comprend, façon I'm a wiiiiiiiild chiiiiiiiiiiiild, I waaaaaant youuuuhouuuuouuuuuuu
Pas de grande mise en scène si ce n'est l'habituel pied de micro géant de Blackie qui s'y balance de temps à autre, ou qui grimpe dessus lorsqu'il lâche sa guitare pour "My Tortured Eyes". Remarquez, même quand il joue on ne l'entend pas, complètement couvert par le nouveau talentueux guitariste Darrel Roberts ;) Aaaaah mais que serait WASP sans un Blackie arrogant et fédérateur?
4/5 en raison du son un peu confus

Setlist :

Intro : Overture (Neon God)
medley On Your Knees / Inside the Electric Circus / Hellion
Charlie Chainsaw (Murders in the New Morgue)
Love Machine
Animal (Fuck Like a Beast)
Wild Child
My Tortured Eyes
The Real Me (THE WHO)
I Wanna Be Somebody
Blind in Texas

Par miracle je trouve un coin d'ombre avant TWISTED SISTER, de quoi pouvoir apprécier leur prestation sans agoniser ou se transformer en écrevisse géante.
Bah, de toute façon, est-il encore besoin de faire un compte rendu des sœurs tordues? :) Snider reste le meilleur frontman au monde pour ce type de musique et il peut déchaîner les passions quel que soit le contexte. Tenez, cette fois il réussit même à faire lever tout le peuple assis sur la colline en face qui s'en battait les reins :)
Sinon il s'agit du même show qu'aux Wacken et Bang Your Head des années précédentes, seulement plus court, mais toujours aussi intense avec une flopée de classiques du Heavy Rock des eighties qu'on ne présente plus.
Ajoutons qu'ils ont (sans surprise?) la meilleure réponse du public de tout le festival! Snider en profite pour annoncer leur présente en tête d'affiche des prochains Gods of Metal, affaire à suivre...
4,5/5

Setlist :

What You Don't Know
The Fire Still Burns
You Can't Stop Rock n Roll
Burn in Hell
Under the Blade
Come Out and Play
We're not Gonna Take It
I Am, I'm Me
I Wanna Rock

Je sais pas pourquoi, mais régulièrement MOTÖRHEAD jouent au moment de la traditionnelle pause bouffe/ombre/boissons :)))) Nan, honnêtement je ne suis pas fan de leurs prestations scéniques, ou du moins pas aussi rapprochées dans le temps. En tout cas même de dehors le son reste hyper fort, à tel point qu'on peut reconnaître les morceaux sans trop de mal, alors j'imagine même pas le volume sonore devant... Du coup on a failli aller faire un tour de grande roue mais bon ça sera pour l'année prochaine :))))) Pour la setlist, voir plus haut pour Domine, avec peut être un peu plus d'eau claire ;)

On repasse par l'entrée transformée en champ de boue aux odeurs putrides dignes du Wacken des grands jours, pour assister au set de TESTAMENT. C'est une grosse boucherie comme prévu avec un Paul Bostaph (ex-Slayer) à la batterie qui massacre ses peaux qui ne lui ont pourtant rien fait et qui remplace avantageusement le batteur intérimaire de la tournée précédente. Chuck Billy arrache tout et le Metal Mike (ex-Halford) se sent déjà chez lui, amusant tout de même le nombre de soli qu'il laisse à Eric Peterson, je ne pensais pas que c'était aussi équilibré à ce niveau. Quant à DiGeorgio il frime comme d'hab sur sa fretless et nous sort même une basse double manche sur un titre.
Pratiquement toute leur discographie est passée en revue avec sans surprise l'accent mis sur les 2 premiers opus ainsi que le dernier en date, pas de nouveau titre mais une petite surprise avec la réapparition de "The Haunting" et "Dog Faced Dog", ainsi que le maintien du terrible "Sins of Omission".
Seul problème et pas des moindres, le son est coupé sans vergogne en plein milieu de "Disciples of the Watch" pour cause de retards accumulés sur l'horaire, laissant le groupe dépité jouer pour lui-même..... une vraie tradition des Gods ça :( (souvenez vous de Virgin Steele, Queensryche...) On passera également sur les boulets de la sécu qui frappent sauvagement les fans qui tentent de monter sur scène, alors que c'est Chuck lui-même qui les invite pour "Over the Wall"... heureusement le groupe est fidèle à son rang!
4,5/5

Setlist :

D.N.R.
Low
Practice What You Preach
Sins of Omission
Burnt Offerings
Alone in the Dark
True Believer
3 Days of Darkness
The Haunting
Electric Crown
Into The Pit
Over the Wall
Dog Faced God
Disciples of the Watch (enfin, à moitié...)

C'est sans attente particulière que je me place pour le concert d'ALICE COOPER, un très grand artiste au demeurant que je préférerais néanmoins voir en salle. Mais c'est pas le moment de chipoter, surtout que le son est le meilleur de tout le festival.
Certains de mes compagnons de festival ont visiblement peu apprécié le fait qu'ils jouent beaucoup de titres peu connus et moins "Metal" tirés des années 70, et donc plus mous, mais c'est justement ce que j'ai aimé :) Pourtant je vous avoue n'avoir jamais été fan de la voix de Cooper à la base, enfin sans plus au mieux, d'autant que ce soir il ne parait pas être en grande forme, cependant j'aime beaucoup ses compos et surtout le frontman d'exception qu'il a toujours été et demeure encore.
Le côté 70's de son hard rock est rendu avec soin par ses musiciens du moment dont j'ignore la provenance mais qui mouillent le maillot et assurent une interprétation extrêmement précise. Je cautionne par la même occasion lorsque un grand groupe prend le risque de ne pas jouer que ses classiques et de faire d'abord plaisir à ses fans absolus... ce que je ne suis pourtant pas en l'occurrence.
Malgré le contexte du plein air il reste un peu de mise en scène pour certains titres, à l'aide de figurants dont ses propres fils et fille (!), ou simplement ses multiples gadgets et effets scéniques. Maintenant il faut reconnaître que le public est (logiquement?) beaucoup moins chaud que pour Priest, Testament, Twisted ou même WASP, mais c'est aussi cette dimension théâtrale qui veut ça. Quoique pour les "No More Mr Nice Guy" ou "Poison", ce n'est pas l'ambiance qui manque! Voilà en tout cas un bien bon set pour ma première rencontre avec Mr Cooper.
4/5

Setlist :

Intro : Black Juju
Hello Hooray
No More Mr. Nice Guy
Man Of The Year
Billion Dollar Babies
Between High School & Old School
Muscle Of Love
Be My Lover
Who Do You Think We Are
What Do You Want From Me
I’m Eighteen
Desperado
Halo Of Flies / solo de batterie
Sick Things
Gutter Cats Vs. The Jets
Backyard Brawl
Cold Ethyl
Only Women Bleed
Ballad Of Dwight Fry
School's Out
----------------------------------------------------------------
medley Brutal Planet / Wicked Young Man
Poison
Under My Wheels


Eh bien voilà que s'achève un festival qui aura rempli ses promesses niveau prestations et souvenirs! Un peu (beaucoup) moins niveau organisation, mais ça on y est habitué en Italie ;) Et si en plus le temps s'en mêle... et les bouchons au retour!


=> Pour finir, quelques adresses pour de jolies photos des groupes :

http://www.photopit.com/festivals.htm (Into Eternity, Anathema, Rage, Nevermore, Judas Priest)
http://www.stargazer.it/daniele/gods2004sab/ (Rage, Nevermore, Judas Priest)
http://www.metalchroniques.com/live%20report/godsofmetal-2004/photo/photo/anathema-gom-06-2004/index.htm
http://www.metalchroniques.com/live%20report/godsofmetal-2004/photo/photo/motorhead-gom-06-2004/index.htm
http://www.metalchroniques.com/live%20report/godsofmetal-2004/photo/photo/sodom-gom-06-2004/index.htm
http://www.metalchroniques.com/live%20report/godsofmetal-2004/photo/photo/twisted-sister-gom-2004/index.htm
http://www.metalchroniques.com/live%20report/godsofmetal-2004/photo/photo/wasp-gom-2004/index.htm

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