(samedi et dimanche 11 et 12 Juin 2005 à Bologna)
(Si vous n'aimez pas lire les racontages de vie, cliquez directement ici.)
Départ à 9h de St.-Étienne pour un trajet
tranquille vers les Alpes, où en raison de la fermeture du Tunnel du
Fréjus on se tape un détour par l'ascension du Mont-Cenis derrière
un putain de camion qui fait du surplace. Après le passage dans un décor
ma-gni-fique (Savoie rulz!), à la descente on croise une marmotte pas
farouche sur le bord de la chaussée, et moins sexy juste après
un camion venant en face qui a bouffé la moitié de la route et
a failli nous envoyer dans le décor. Je comprends pas qu'on puisse autoriser
le passage de tels camions sur de si petites routes.... 'tain de bordel à
queue, "j'te foutrais tout ça en taule!" comme dirait l'autre
:)))
En Italie ça commence à devenir le bordel façon fight for
your life sur les autoroutes, et vers Turin les panneaux ne correspondent pas
du tout à ce que j'ai sur le plan, bingo ça loupe pas on se plante
en beauté :) On s'extirpe à la prochaine sortie pour foncer dans
le dédale de Turin, histoire d'essayer de traverser la ville de part
en part et rejoindre l'autoroute du Sud cette fois. Mais évidemment c'est
plus facile à dire qu'à faire et on se paume comme des flans...
à un moment je sors de la bagnole pour aller questionner un rital, et
là coup du hasard exceptionnel le mec capte direct qu'on cherche à
aller aux Gods :)))) Il y va demain d'ailleurs, prend alors son scooter et nous
invite à le suivre pour trouver la bonne direction vers l'autoroute,
ayé c'est mon pote lui :)
Avec un peu (beaucoup) de chance et de patience on retrouve donc la bonne autoroute,
1h et des poussières de perdues dans l'opération m'enfin ça
aurait pu être pire. Le pire il arrive peu avant Bologne avec un putain
de bouchon comme j'en avais jamais vu, qui va nous bloquer sur l'asphalte pendant
3 heures et demies !!!! Faut s'accrocher aux rideaux pour pas péter un
câble, lorsqu'on avance de 10 mètres toutes les demi-heures. Le
bonheur. Ce merdier record est du à un accident comme j'en avais jamais
vu non plus, un véritable carnage lorsqu'on arrive sur le point d'emphorage,
dont une bagnole et un truck transformés en boite de conserves explosées.
Vraiment glauque, pour ne pas dire morbide.
Arrivés finalement à Bologne c'est encore la misère pour
retrouver le Nord de la ville mais on y parvient en demandant notre route à
une (charmante) italienne, allez hop au camping, c'est déjà la
queue devant pour payer alors je vais direct planter ma tente à l'intérieur
sans demander mon reste. Erreur que je vais regretter plus tard :)
Car après avoir aidé ma pilote à trouver son hôtel
à quelques kilomètres de là, de retour au camping dans
la nuit pour payer ma place, ce dernier est...... complet! Les gars à
l'accueil refusent de me laisser rentrer si j'ai pas d'emplacement réservé,
alors là c'est la séance de flippage total en essayant de retrouver
des amis dans le camping pour me permettre d'avoir le droit de m'y poser à
leur emplacement, des italiens viennent m'aider pour tenter de retrouver une
connaissance en pleine nuit, puis une autre qui parle français me prête
même son portable mais j'arrive pas à retrouver le contact avec
qui je veux, bref en attendant je suis SDF alors que ma tente est plantée
:))))) Ma qué bordel!!!!!
Heureusement 2ème coup de bol de la journée, je croise l'ami Theli
qui passait par l'accueil, putain tu me sauves le week-end :) Du coup je peux
payer ma place et rejoindre toute la troupe déjà installée,
après avoir déplacé ma tente par la même occasion.
Pfiou finie la journée de galères, je m'attendais à du
bordel et j'ai pas été déçu! La suite sera plus
relax heureusement ;)
Enfin façon de parler, car pour dormir c'est toujours
la misère dans un camping lorsqu'à 7h du mat' le soleil fringuant
vient transformer votre tente en sauna de plein air. La prochaine fois je dors
à la belle étoile tiens.
Tant qu'à être levés en ce jour de canicule, après
une bonne douche (ouais on est des falses on se lave) on va faire la queue pour
acheter nos billets (qui a dit que c'était complet? jamaiiiiiiiis), avant
de se poser dans la file d'attente déjà bien chargée pour
une matinée, ça va être le boxon cette année! 50
000 spectateurs sur 2 jours pour être précis, agoraphobes passez
votre chemin.
Vers 10h le vieux "pape" des Gods entre en scène en premier, seul comme d'hab pour nous faire son show de présentation du festival sur fond de jingle moisi, en italien donc évidemment j'y capte pas un mot. Bon t'es bien gentil l'ancêtre mais ça devient un peu lourd avec les années ton délire hein :))) M'enfin ça se trouve je dis ça juste parce que je comprends pas...
Allez zou, EVERGREY sont les premiers à jouer, on se place
au centre et c'est parti les enfants pour les Gods 2005! Un son pas encore ultime
et un peu fort pour un premier groupe, mais ça passe, les suédois
se sont bien remis de leur fin de tournée en tout cas. Leur soliste Henrik
Danhage en particulier se lâche beaucoup plus qu'à l'accoutumée
quitte à y perdre un poil en netteté parfois, quant à Tom
Englund il a retrouvé toute sa voix ou presque depuis le passage à
Lyon et le public lui rend bien. Ils sont aidés sur les refrains par
quelques churs samplés mais ça ne pose aucun problème
au contraire, un bon accueil est réservé à leur Metal émotionnel
y compris pour la cover ballade "I'm Sorry" toujours nickel en live.
Evergrey c'est du bonheur en barre et ils mériteraient bien meilleure
place à l'affiche, 30 petites minutes c'est abusé pour un groupe
avec une telle personnalité! Raleries mises de côté, c'est
toujours ça de pris avec plaisir.
4,5/5
Setlist :
Blinded
Recreation Day
More than Ever
I'm Sorry (DILBA DEMIRBAG)
Touch of Blessing
The Masterplan
MUDVAYNE eux vont plutôt me convaincre de rester au bar une fois que j'y serai, désolé le néo basique n'est pas trop dans mes cordes :)
Je m'attendais au même tarif pour MASTODON mais finalement il n'en est rien, leur Metal lourd / extrême est plus original et diversifié que ce que je craignais, sans que ce soit ma tasse de thé sur le fond leur prestation m'a paru plutôt intéressante et bien rodée, malgré que je l'ai suivi sans grande conviction. Il y a de l'idée et leur style aux multiples influences a l'air assez inclassable, à revoir en salle donc. 3,5/5
J'en dirais pas autant de DRAGONFORCE qui m'ont atterré,
dans tous les sens du terme :)))) La réunion de tous les clichés
éculés du happy speed tralala et niais de ces dernières
années exagérés à l'extrême, j'avoue que ça
me donne de l'urticaire en moins de 2 (et des coups de soleil en bonus), ce
malgré l'évidente maîtrise technique de haute volée
des musiciens en présence, sachons être fair play. Le groupe se
fait plaisir et connait son domaine sur le bout des doigts, il a un bon contact
avec son public qui semble être venu en force vu le répondant impressionnant
dans l'enceinte, et c'est l'essentiel après tout, ils ont bossé
pour en arriver où ils sont et méritent donc leur place. Ouaip,
soyons beaux joueurs, tant mieux pour eux.
Mais donc en attendant pour moi c'est l'heure de la sieste en implorant les
dieux du Metal que leur set finisse au plus tôt :)))) Car le concept même
de tout accélérer au maximum du possible me navre au plus haut
point, je n'imagine pas la musique comme un concours...
Le bontempi m'exaspère, les lignes de chant aussi, et les (pénibles)
mélodies ultra-joyeuses sont étouffées par la vitesse supersonique
et monolithique. Le batteur ils en changent à chaque concert? :))) Bon,
il est vrai que les interminables soli auront probablement épaté
les amateurs de sextolet de l'assistance, perso ils me plongent juste dans un
ennui innommable, assommé par des morceaux qui me paraissent durer plus
longtemps qu'un solstice d'hiver. Et cette power-ballade ultra kiiiiiiiiiitsch
alors, mon dieu... "hep, quelqu'un a l'heure? c'est quand le prochain groupe,
que ça s'arrête cette torture?" Comble de désespoir,
on ne peut pas sortir du site avant 16h... Finalement je me demande si j'ai
pas "préféré" Mudvayne, ben ouais c'était
moins long et le bar était dégagé ;)))) Comment ça
je suis cruel? Nan juste honnête, que les fans me pardonnent ;)
1/5 parce qu'ils sont sympas et techniques.... mais sinon sur le fond c'est
le 0 pointé pour ma part.
Ouf, sortie de léthargie, maintenant je vais me faire plaisir
avec ce grand malade de Devin Townsend. Là aussi ça bourrine mais
avec originalité et auto-dérision, l'arme fatale de STRAPPING
YOUNG LAD ;) Fidèle à lui-même, Devin Townsend complètement
barge et superbement laid avec son nouveau look de savant fou joue avec le public
comme il l'entend, l'insulte, le félicite, jure à tout va et place
des histoires de bijoux de famille dans tous les sens, aaaah il faut voir cette
foule enthousiaste faire "ouéééééé"
d'une seule voix juste après que Devin se soit foutu de leur gueule!
:))))) J'adore. Ou ce "I love you all! oh wait, no, not you ugly fucker
here!" :)))) A croire que la plupart des gens ne captent pas un seul mot
de ce qu'il débite... non c'est même sûr en fait, et du coup
Devin parodie de A à Z le frontman Metal, je suis fan! Mais ça
c'est pour le côté grand guignol, musicalement ça ne rigole
pas, et d'ailleurs : "so you like Metal guys? then stick that in your ass!".
Leur Metal apocalyptique d'une densité et intensité extrêmes
a tout de même plus de mal à convaincre en plein jour de festival
que dans d'autres contextes ou tout simplement que sur album, étant donné
la complexité et le caractère atmosphérique de leurs monstrueux
coups de butoir. De plus le son n'est pas non plus très net (comme l'exige
pourtant leur musique) mais cela n'empêche pas SYL de tout atomiser en
puisant dans leurs 4 albums, notre cogneur Gene Hoglan n'ayant quant à
lui pas besoin de puiser dans quoi que ce soit pour laisser tout le monde sur
le cul. "Bon c'est décidé les gars, j'arrête la batterie
et j'me mets au triangle".
Il faudrait 3 pages et autant d'annexes pour énoncer toutes les conneries
racontées par Devin pendant et entre les morceaux, comme cette présentation
de "Shitstorm" au moment même où le temps se couvre :
"can you see these giant clouds of pooooooo coming over here?". Qui
d'autre pour sortir ça? :) Ou alors la célèbre tirade du
break de "Oh My Fucking God" que je ne citerai pas par décence
envers les plus jeunes.
Devin est taré et c'est bien pour ça qu'on l'aime, même
s'il n'est pas dans une parfaite forme vocale aujourd'hui, semblant peiner sur
quelques parties. Bah difficile de lui en vouloir, car Strapping reste ce monstre
unique et incontrôlable désormais imité mais encore jamais
égalé, quelles que soient les conditions. Le "Detox"
final a quand même du être abrégé car le quintette
venait visiblement de dépasser son temps autorisé... hey mais
c'est que ça ne plaisante pas avec les horaires cette année! Comme
Testament l'an dernier...
4/5
Setlist :
Intro : Imperial
Skeksis
Velvet Kevorkian / All Hail the New Flesh
Oh My Fucking God
Relentless
In the Rainy Season
Love?
Aftermath
Shitstorm
Detox
Pour OBITUARY je regarde l'espace de quelques titres mais le son moyen ('tain ce son de basse!!) aura raison de ma patience pour la légende du Death Metal US qui accuse un certain déficit de présence scénique, malgré un enchaînement de classiques et un Tardy en forme avec sa voix de zombie fraîchement déterré. J'espère les revoir dans de meilleures conditions mais de ce que j'en ai vu j'ai quand même une impression de retour en demi-teinte pour l'instant... à confirmer ou infirmer plus tard.
LACUNA COIL n'étant pas trop mon truc (même si j'aime bien quelques morceaux de leur premier album), je zappe intégralement leur prestation plutôt que d'avoir à en dire du mal ;) Il faut dire que le soleil tape fort et qu'un peu d'ombre ne fait jamais de mal.
En repensant à Lacuna, les italiens ont du se sentir à
l'étroit coincés entre Obituary et SLAYER :) Pour ces derniers
on sait à quoi s'attendre : du thrash, du carré, pas un pet de
travers, pas de fioritures, un mur du son impitoyable. C'est à la fois
leur point fort et leur faiblesse, car si le show de Slayer est toujours d'une
efficacité ultime que personne ne saurait remettre en question, très
peu de place est laissée à la spontanéité, au contact,
etc. Les quelques blabla prévisibles de Araya en deviennent presque inutiles,
à force on pourrait croire qu'ils viennent juste faire leur boulot malgré
toute l'énergie qu'ils y emploient. D'ailleurs seul le père Kerry
daigne bouger de son coin 5 minutes, allant vérifier au passage que Lombardo
fracasse tout bien comme il faut, et pas de souci de ce côté là.
Plus de soucis par contre au niveau du son qui fluctue au gré du vent
assez fort ce soir, sans que ce soit inécoutable.
Enfin ça c'est pour râler un peu car sinon la setlist a de quoi
retourner les plus blasés et lassés d'entre nous! Les ricains
unis comme les doigts de la main nous ressortent des "Blood Red",
"Necrophiliac", "PostMortem", "Silent Scream"
et surtout "Black Magic" d'anthologie qu'il était indispensable
de nous faire subir à nouveau un jour. Dediou que ça fait du bien
de se prendre ce genre de gâteries dans la tronche entre 2 autres classiques
imparables, assénés à un public venu en masse tant et si
bien qu'on est obligé de se mettre sur la colline en face de la scène
pour voir quelque chose! Chaque pogo dans la fosse soulève d'ailleurs
un énorme nuage blanc puisque l'enceinte du site est un vrai réservoir
à poussière, très rigolo à observer de loin :)
Le point positif du jour est donc le suivant : tant que Slayer sauront faire
tourner leurs setlists, leur crédibilité live sera saine et sauve.
Du moins, jusqu'à ce que la tête de Kerry "headbanguing"
King finisse par tomber...
4/5
Setlist :
Intro : Darkness of Christ
Disciple
War Ensemble
At Dawn They Sleep
Black Magic
Necrophiliac
Blood Red
Born Of Fire
Stain Of Mind
Dead Skin Mask
Chemical Warfare
Hell Awaits
Post-Mortem
Show No Mercy
Raining Blood
South Of Heaven
Silent Scream
Mandatory Suicide
Angel Of Death
Pour finir la journée en beauté, IRON MAIDEN décident
de se la jouer rétro et de ne pas ressortir la même setlist, à
l'image de Slayer. Eh oui, pour une fois que ça arrive, on va pas se
plaindre! Si? Non! :) La production est plus sobre que ce à quoi nous
ont habitué les anglais mais ça n'empêche pas le public
italien d'être venu spécialement pour Maiden ce samedi, à
en voir l'impressionnante marrée humaine vêtue de Vierge de Fer
qui envahit tout le site, du premier rang jusqu'au sommet de la bute en passant
par tous les côtés! Entre nous, c'est même trop vu la disposition
de l'endroit. Mais au moins on constate qu'Iron Maiden reste un des groupes
les plus fédérateurs au monde, où qu'il aille.
Alors qu'on se le dise, ça va être la messe! On est mis tout de
suite dans le bain avec un "Murders in the Rue Morgue" qu'on attendait
plus depuis des lustres, enchaîné avec le très ThinLizzyen
"Another Life" du même album, avant de planter un génial
"Prowler" antédiluvien, voilà une entrée en matière
qui a de quoi surprendre! Et de façon positive, même à 3
guitares. Enfin 2 devrais-je dire, puisque la danseuse Janick Gers est probablement
débranchée tant il passe son temps à faire n'importe quoi
et balancer sa gratte tel un jongleur... s'il était branché ça
ferait des larsens en permanence, mais ce n'est pas le cas, j'en déduis
donc qu'il n'est utilisé qu'à certaines occasions, comme pour
les harmonies à 3 guitares, ou alors il a recours à une astuce
technique qui m'échappe :)
Enfin bref, passons sur le clown, Bruce aussi en fait des tonnes mais sans faire
semblant, frontman impérial et mythique qu'il demeure. Harris, Murray
et Smith ont l'air plutôt ravis de dépoussiérer ces vieux
titres, ça doit les changer de la 864 915ème interprétation
de "Trooper". Ah non merde, ils la jouent quand même :)))) Si
j'avais un reproche à faire ça serait justement ça, de
ne pas avoir poussé le concept encore plus loin : puisqu'ils s'en tiennent
aux 4 premiers albums sur cette tournée, pourquoi ne pas avoir ressorti
des "Purgatory", "Strange World" et "To Tame a Land"
par exemple, en lieu et place de "Trooper", "Running Free"
et "Sanctuary" déjà entendus un millier de fois? Peut-être
ont-ils eu peur d'être à cours de gros classiques pour tenir le
public en haleine, pourtant avec des "Revelations", "Die With
Your Boots On" (où Bruce se vautre un peu sur le refrain), "Phantom
of the Opera" (yeeeesss!) et "Hallowed be Thy Name", c'est pas
ce qui manque :) Vous me direz, quand on est fan on en veut toujours plus, c'est
bien vrai, mais je pense que c'était l'occasion de jouer le jeu des surprises
à fond, ils n'ont rien à y perdre étant donné que
le public est entièrement acquis à leur cause et connaît
tous les morceaux.
Mais bon, en l'état c'est déjà un pur bonheur que de se
replonger dans les premières heures du groupe, y compris la superbe "Remember
Tomorrow" où Bruce nous rappelle que c'est grâce à
cette chanson qu'il a décroché le poste il y a 20 ans, suite à
son audition. Malin comme un renard, il nous rappelle aussi que son premier
show au sein de Maiden eut lieu à... Bologna! Alors avec tout ça
la foule mange dans la main de Air Raid Siren, toute la colline d'où
je suis (pour voir quelque chose) exulte et scande les refrains à pleins
poumons sur la plupart des morceaux, la messe qu'on a dit! "screaaaam for
meeeee Bolognaaaaaaaaaaaaaaaaa"
Et même les petites erreurs donnent un côté humain et rock
'n roll à ce show, comme quand Bruce se plante en annonçant "Drifter"
alors que c'est "Running Free", ou l'intro de "Number of the
Beast" qui ne part pas ce qui l'oblige à la faire lui même,
ou encore certains éléments du décor qui n'apparaissent
pas comme il faut ou pas au bon moment, etc etc. Hey on est en Italie, faut
bien un peu de bordel sinon c'est pas drôle :)))
Bon allez ça aurait pu être ultimissime s'ils avaient vraiment
joué 2h10 comme prévu (dans nos rêves) mais ce concert est
déjà énorme rien que pour la démarche et l'ambiance
de folie. L'Italie aime Maiden, et Maiden lui rend bien!
4,5/5
Setlist :
Intro : The Ides of March
Murders in the Rue Morgue
Another Life
Prowler
The Trooper
Remember Tomorrow
Where Eagles Dare
Run to the Hills
Wrathchild
Revelations
Die With Your Boots On
Phantom of the Opera
The Number of the Beast
Hallowed Be Thy Name
Iron Maiden
-------------------------------------
Running Free
Drifter
Sanctuary
Le lendemain matin je n'ai pas l'intention de me presser pour émerger
puisque rien ne me branche vraiment avant l'après-midi, et pris dans
les conversations et rencontres impromptues, finalement je n'y serai pas avant
14h. Quitte à louper HAMMERFALL
que j'aime toujours en live, mais bon tant pis, je les ai déjà
vu 36 fois et ils repassent en fin d'année à Lyon au pire des
cas. Vous voulez leur setlist quand même? La voilà, entendue depuis
le parking :)))
Secrets
Riders of the Storm
Let the Hammer Fall
Blood Bound
Hammerfall
Renegade
Heeding the Call
Hearts on Fire
Premier groupe de la journée pour ma part, BLACK LABEL
SOCIETY donc. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, car si j'aime
bien Zakk Wylde chez Ozzy, sa carrière "solo" m'est encore
assez nébuleuse. Cela commence pas très bien d'ailleurs, après
l'intro du "Parrain" Zakk envoie d'entrée 5-10 minutes de soli
sans grand intérêt. Tout le groupe a la même dégaine
de redneck que Zakk et la musique assez sludge colle bien à cette image
je dois reconnaître. Une fois le combo en place quelques bons morceaux
bien balancés suivent, mais je finis par décrocher au bout d'un
moment.
Peut-être le manque de variété, la voix un peu monotone
du grand Zakk, ou le son trop fort au détriment de la clarté,
qui sait... mais je décroche un peu, ce qui n'enlève rien aux
qualités du combo et au talent de Zakk, qui n'hésite pas à
inviter un de ses roadies pour chanter sur un morceau. Un petit "No More
Tears" aurait été sympa quand même ;)
3/5
Maintenant attention, showtime à l'horizon. Mesdames messieurs,
c'est parti pour un simulacre de concert par YNGWIE MALMSTEEN & friends,
chantres du divertissement. Enfin on a du mal à parler d'amis vu la façon
dont il traite ses musiciens et ses roadies, condamnés à le suivre
dans ses délires comme des petits toutous bien dressés. Mr Melon
n'existe que par et pour lui-même, et aujourd'hui il a décidé
de faire n'importe quoi. Allez hop il fait virevolter sa gratte autour de lui,
la balance en l'air, la maltraite en permanence, quand il ne prend pas des poses
pas possibles... ok c'est bien mignon, et le jeu dans tout ça? Ben il
ne joue même pas la moitié des riffs forcément :))) De plus
Mr Melon a l'idée saugrenue d'improviser à n'importe quel moment
des montagnes de soli d'un intérêt très discutable, et dès
la fin du 2ème titre a on droit à une séance de masturbation
guitaristique en public. Longue, mais alors trèèèèèèès
longue. Prévisible de la part de Mr Melon, certes. Mais là c'est
vraiment abusé car cela reviendra quelques moments plus tard avec son
Concerto...... au secours! Au total, plus de la moitié du "concert"
n'est qu'un enfilage froid de notes à la vitesse du son!
Euh, est-ce bien un concert de Malmsteen ou un showcase néoclassique
là? :) Je ne sais pas, mais sur les rares morceaux chantés ils
sont parfois bien à l'ouest. Même le vénérable Doogie
White a du mal à retranscrire les parties de chant de ses prédécesseurs,
du moins lorsqu'il est présent sur scène, car toutes les 2 minutes
il doit retourner se cacher derrière le décor pour laisser toute
l'attention à Mr Melon. Autrement dit, le frontman c'est Mr Melon, qui
présente lui-même les morceaux! Ses zicos ont parfois un mal fou
à se caler dès lors qu'il s'embarque dans de l'impro hasardeuse
comme ça sans prévenir, sans se soucier des autres. Certains appellent
ça du génie, moi j'appelle ça du foutage de gueule.
Apogée finale de cette débâcle, la reprise, pardon le massacre
de "Burn" de qui vous savez où le batteur perd forcément
les pédales puisque tout le monde cherche à suivre un Mr Melon
qui a décidé qu'être carré était facultatif,
l'important étant que Bologna remarque bien qu'il joue très très
vite. T'es bien gentil Zigwigwi, mais perso je m'en bats les reins :) Je passerai
sur son improvisation débridée du solo de Blackmore... seigneur,
où est mon sac vomitoire? Il devrait y avoir des sanctions pénales
contre ça :))) Et pour finir sur les chapeaux de roue, Mr Melon s'évertue
à singer Blackmore par le lancer et la destruction complète de
sa guitare, avant d'en balancer les divers morceaux dans le public. Si le concert
avait tenu la route ça aurait pu être fun voire rock 'n roll (et
encore...), mais là c'est juste bassement pathétique, à
défaut de mot plus fort pour exprimer ce que je ressens. Hey Zigwigwi,
tu ne seras jamais Blackmore, il serait temps de l'accepter. Essaie déjà
d'être Malmsteen ça sera pas mal, car aujourd'hui c'est pas Malmsteen
que je viens de voir, juste un clown mégalo même pas drôle
qui pense pourtant ravir la foule, alors qu'une bonne partie des italiens autour
de moi se foutent de sa gueule. Sans déconner, je crois que j'avais encore
jamais vu une "performance" pareille de la part d'un groupe dont j'apprécie
globalement la musique... d'ailleurs on se demande si lui-même aime sa
musique puisque il ne cherche pas à défendre son nouvel album,
préférant l'onanisme guitaristique seul sur scène. Sans
commentaires.
Résumons : Zigwigwi n'a pas de respect pour ses morceaux, pas de respect
pour ses fans (ceux qui veulent des chansons), pas de respect pour ses musiciens,
même pas de respect pour ses roadies... = pas de respect de ma part.
0/5
Setlist :
Rising Force
Demon Driver
Trilogy
Far Beyond the Sun
Concerto
Burn (DEEP PURPLE)
+ des soli supplémentaires un peu partout pendant et entre les titres...
si c'était des morceaux, alors j'ai pas tout reconnu :P
Après cette parodie de concert, replaçons nous aux
avant-postes pour ACCEPT, d'ailleurs on est même pas serré là-dedans,
à croire que tout le monde s'en fout :) Et effectivement Accept n'évolue
pas en terre promise ici contrairement à l'Allemagne ou le Japon... mais
tant pis j'en ai rien à cirer, j'ai attendu ce concert pendant 10 ans!
Car c'est bien LE Accept qui déboule sur "Starlight", ok il
n'y a plus Jörg Fischer mais ce dernier a abandonné la musique alors
que Hermann Frank est irréprochable et fidèle au poste, lui qui
a fait partie de la grande époque! Stefan Schwarzmann n'est qu'un batteur
"remplaçant" mais il fut de l'aventure également, et
comme Kaufmann ne peut plus jouer de la batterie, il est le cogneur légitime
pour cette tournée de reformation éphémère. Même
Peter Baltes est bien présent, jovial comme un gosse qui découvrirait
la scène, Udo reste Udo, et surtout, que dire de Wolf Hoffmann.......
on ne dit rien messieurs dames, on se prosterne :)
Wolf c'est la classe, avec un grand C. Wolf c'est le talent avec un grand T.
Wolf c'est la guitare avec un grand G. Ce mec n'a pas fait de scène depuis
une décennie? Franchement qui pourrait s'en douter, il est aussi exceptionnel
qu'il y a 20 ans! D'une aisance qui crève les yeux, jouant avec le public
au travers d'une spontanéité déconcertante, il se permet
le luxe de jouer toutes ses parties A LA NOTE PRÈS! Et surtout, c'est
bien ça le plus important, avec un feeling de maestro, un toucher dégoulinant
de classe et pureté, exactement comme à son apogée sur
le live Staying a Life, tout pile poil pareil! Hey Yngwie, j'espère que
tu prends des notes, parce que Wolf vient de t'éclipser et te renvoyer
dans un trou noir, sans même forcer.
Un qui prend bien des notes en tout cas c'est Oscar Drobnjak d'Hammerfall qui
regarde attentivement leur show dans le coin de la scène, pas étonnant
vu tout ce que son groupe a emprunté à Accept ;) Comment en effet
ne pas être captivé par Hoffmann classieux et communicatif comme
personne, au service d'une brochette de classiques immortels qui font mouche.
Belle surprise que ce "Monsterman" d'ailleurs!
Accept c'est la fête, c'est les riffs, c'est du bonheur de soli, c'est
le rock 'n roll! Ok Udo n'est plus le frontman qu'il fut, l'âge commence
à peser sur lui, mais la voix en fil de fer barbelé est restée
la même, et quand on a un Hoffmann à côté de soi il
n'y a rien à craindre :) Il est si facile de voir sur la tête des
zicos que cette tournée de "reformation" n'a lieu que pour
le fun et pour les fans, une des rares dans ce cas de figure pour les grands
noms, il faut bien l'admettre. Il y a une telle complicité entre eux,
un tel esprit bon enfant, qu'il est impossible de résister à cette
passion naïve, pure et sincère du Heavy Metal. Quitte à ce
que Baltes se plante et se croie en Espagne :)))
Heureusement tout de même que je suis dans la fosse avec d'autres fans,
car derrière on a l'impression que ça dort ou presque, les gros
refrains ne claquent pas comme ils devraient dans cette enceinte, dommage pour
un groupe aussi fédérateur... qui ne fédère justement
pas des masses ici. C'est pas la cata non plus, mais Dragonforce auront eu un
meilleur accueil par exemple, cherchez l'erreur... (meuh non j'ai rien contre
eux, pas taper ;))
Bah d'où je suis ça passe très bien comme ambiance car
les fans sont quand même là, je ne suis pas objectif alors 5/5!
et je m'en fous de l'être d'ailleurs :P 1h de bonheur les larmes aux yeux
ça vaut bien ça. Même si de toute évidence ça
sera encore mieux cet été avec un public allemand et une setlist
complète...
Setlist :
Starlight
Living For Tonight
London Leatherboys
Metal Heart
Breaker
Intro de basse / Head Over Heels
Restless And Wild
Son Of A Bitch
Monsterman
Fast As A Shark
-------------------------------------------------
Princess Of The Dawn
Balls To The Wall
En toute franchise je craignais le pire pour ANTHRAX, je craignais
un groupe divisé où chacun reste de son côté, étant
donné que personne n'est dupe sur les motivations de cette "reformation"
(rien à voir avec celle d'Accept), après que Charlie Benante et
Scott Ian aient craché à la gueule de Joey Belladonna et Dan Spitz
pendant 15 longues années. Et pourtant... honnêtes ou pas, aujourd'hui
les Anthrax renaissent comme à la grande époque de leur speed/thrash
tonique et fun, où tout le monde coure et saute partout à l'image
du bondissant Frank Bello revenu au bercail, comme en manque d'adrénaline.
Scott Ian en fait des tonnes comme à son habitude, Benante a une patate
d'enfer et Dan Spitz dans un registre plus réservé assure les
soli exactement comme à l'époque même si son look a radicalement
changé, tandis que Belladonna parait n'avoir pas si vieilli que ça!
Bon frontman, il a tout de même perdu un poil de dynamisme et de clarté
au niveau de sa voix, par contre niveau setlist ça cartonne avec bien
sûr une sélection de morceaux tous issus de l'ère Belladonna.
Et ça le fait! Y compris "Antisocial" de qui vous savez et
"Medusa" que je n'attendais vraiment pas dans cette setlist best-of,
bonne initiative messieurs. Sans oublier un rapide hommage à Dimebag
lorsqu'ils jouent un bout de "New Level" juste avant le classique
"I Am The Law", le doigt de Scott Ian pointé vers les cieux.
A noter que Belladonna (qui nous fait la promo du prochain DVD... $$$ oblige)
se vautre comme un bleu en sortant un truc du genre "let's kick some ass
Barcelonaaaaaaa" qui aura bien fait marrer tout le monde... et aussitôt
rattrapé par Scott Ian :) Il est pas italien d'origine pourtant Joey?
Pas très sérieux tout ça ;)
Quoiqu'il en soit, ce retour est fêté dignement par le public qui
se lance dans quelques mosh pits endiablés de rigueur ("ooold schooool!"
comme dirait Scott Ian), et donc contre toute attente Anthrax retrouve sa superbe
d'antan... à défaut de son intégrité ;)
4,5/5
Setlist :
Intro : The Blues Brothers
Among the Living
Got the Time (JOE JACKSON)
Caught in a Mosh
Antisocial (TRUST)
N.F.L.
Medusa
Indians
Be All, End All
I'm the Man
A New Level (PANTERA) / I Am the Law
C'est la journée des retours, puisque Dave Mustaine vient
nous présenter le nouveau line-up de MEGADETH après quelques années
d'absence live. En "seulement" 1h15 de temps de jeu Mustaine prend
le pari de jouer un maximum de morceaux au détriment de la parlote, et
à la faveur de la setlist, ce qui donne donc un concert avec très
peu de pauses, pratiquement que des enchaînements non-stop! Quitte à
paraître un peu froid(s).
Les nouveaux venus n'ont pas trop de problèmes à trouver leur
place, du moins musicalement, scéniquement les frères Drover sont
loin d'être aussi charismatiques que leurs prédécesseurs.
Peut-on trop leur en vouloir pour autant? Difficile car Glen Drover assure bien
toutes ses parties, même s'il joue les soli sans le toucher unique de
Friedman et Poland, mais au moins cette fois on sent un véritable groupe
sur scène et non plus une combinaison de mercenaires comme c'était
le cas sur les dernières tournées. C'est peut-être ce qu'il
fallait à Mustaine, moins d'egos autour de son mega ego, moins de rock
stars, et simplement des musiciens fans de Megadeth qui se donnent à
fond, ce qui est le cas de James McDonough (ex-Iced Earth) qui assure également
les churs auprès d'un Mustaine impeccable.
Très bon concert donc et belle setlist également avec le retour
des puissants "Set the World Afire" et "Skin of My Teeth",
quoique je ne suis toujours pas convaincu par le dernier album, notamment ce
pénible "Scorpion" que j'aurais bien vu remplacé par
"Back in the Day". A noter que l'avant-dernier opus The World Needs
a Hero est quant à lui complètement zappé... pas que je
m'en plaigne non plus ;)
Mais franchement, autant je n'ai jamais apprécié le personnage
de Mustaine (et c'est peu dire), autant ce come-back d'une traite tout en efficacité
m'aura bien botté le cul!
4/5
Setlist :
Blackmail The Universe
Set The World Afire
Skin O' My Teeth
The Scorpion
Wake Up Dead
In My Darkest Hour
She Wolf
Die Dead Enough
Trust
Kick The Chair
Hangar 18
Tornado Of Souls
Symphony Of Destruction
A Tout Le Monde
Peace Sells
Holy Wars
Tête d'affiche de ce Dimanche, encooooore une reformation
décidément, le "party rock" de MÖTLEY CRÜE,
qui n'ont pas amené toute leur infrastructure des shows américains
malheureusement, mais qui ont bien amené leur réputation dans
les valises :) Et ils n'y dérogent pas (manquerait plus que ça),
Mötley c'est le heavy rock fédérateur, c'est les riffs simples
mais marquants, c'est la voix de canard inimitable de Vince Neil (en forme étonnante
ce soir!), c'est le rythme festif, c'est les gimmicks avec les danseuses à
poil qui s'astiquent délicatement avec la langue (je vous laisse imaginer
les détails, amis pervers). Oui, c'est la démesure rock 'n roll
à l'américaine :) Et on en redemande car malgré l'évidente
motivation de cette tournée (Tommy Lee n'arrive plus à payer l'essence
de sa Corvette), le groupe assure sévère et envoie la sauce! 'tain
ils sont même pas bourrés :)))) Par contre le public est beaucoup
moins présent que pour Maiden la veille, mais ça il fallait s'y
attendre, ça n'empêche pas les fans de donner de la voix notamment
pour la ballade "Home Sweet Home", que Vince Neil (à la guitare
pour l'occasion) va recommencer une deuxième fois.
Quand il ne sort pas son camescope pour immortaliser les nibards italiens de
sortie, et quand il ne raconte pas des conneries que lui seul comprend, Tommy
Lee en bon pas fin de service cogne comme un malade, on se demande s'il ne va
pas perforer ses fûts à chaque morceau, et son ami-ennemi Nikki
Sixx a encore la grande classe, lui qui vient de nulle part. Quitte à
exploser sa basse à la fin :))
Paradoxalement, et on va peut-être me prendre pour un fou d'écrire
ça, mais Mick Mars m'impressionne. Tout le monde sait qu'il est atteint
d'une maladie dégénérescente et que malheureusement ses
jours sont comptés, donc on ne s'étonnera pas de le voir en position
courbée en permanence, et pourtant il bouge plus que ce que j'aurais
imaginé. D'ailleurs il va même faire un petit pas de danse à
un moment :)))) Non sérieux Mick ne rate rien dans son jeu bien personnel
d'une efficacité redoutable, super précis, net, fluide et dans
le timing. Cela remplace toute la technique et esbroufe du monde à mes
yeux.
Ce mec qui n'a plus rien à prouver et qui possède de quoi vivre
tranquillement chez lui parait toujours le plus passionné du lot, il
aura dédié toute sa vie au rock 'n roll et compte bien continuer
à arpenter le monde entier contre l'avis de ses docteurs, jusqu'à
s'écrouler un jour ou l'autre sur scène. C'est peut-être
de la folie, mais de la folie rock 'n roll cohérente avec lui-même,
et ça, ça impose le respect.
Revenons-en 2 minutes à la setlist qui ne contient pas vraiment de surprises
hormis la reprise de "Anarchy in the UK" et le nouveau morceau "Sick
Love Song" plutôt pas mal, toute la panoplie des hits du Crüe
y passe, que du lourd ou presque, car les concerts aux USA étaient plus
fournis et à cause de ça je ne leur mettrai pas la note maximale
;) Si on ajoute tout de même que le son est clairement le meilleur de
tout le festival, genre on se croirait dans un album live, et que Vince a assuré
du début à la fin, vous avez l'assurance de pas loin de 2 heures
de pur fun! N'est-ce-pas là le but premier du rock 'n roll?
4,5/5
Setlist :
Intro
Shout At The Devil
Too Fast For Love
10 Seconds To Love
Red Hot
Live Wire
Louder than Hell
Wild Side
Looks That Kill
Don't Go Away Mad
Girls, Girls, Girls
Sick Love Song
Dr. Feelgood
Same 'Ol Situation
Home Sweet Home
Kickstart My Heart
-----------------------------------------------------
Anarchy In The U.K. (SEX PISTOLS)
Le plus hallucinant dans tout ça, après une telle édition
riche en émotions, c'est que cette année on aura même pas
eu d'annulation :))) Ben alors, les traditions des Gods se perdent??
Nan on s'en plaindra pas en fait (quoique certains...), et on ne peut que féliciter
l'organisation d'avoir été plus carrée que d'habitude tout
en réunissant un plateau exceptionnel, l'Italie deviendrait-elle germanique?
Réponse peut-être l'an prochain..
=> Pour finir, quelques adresses pour de jolies photos des groupes :
http://www.metalchroniques.com/gallery/index.php?cat=30
http://www.photoagency.ws/
http://www.kronic.it/liv_get.asp?sId=373#
http://www.hmp.it/modules.php?name=Live&rop=showcontent&id=326
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