Tendance pour le redressement du Comité
Les multiples reports de la XIII° Conférence, sans précédents dans l’histoire du Comité, constituent un fait politique qu’il faut apprécier à sa juste importance.
Après avoir voulu éviter la conjonction de la Conférence avec la dernière période électorale, le CN a argué d’un nécessaire recul de 6 mois pour réfléchir sur la nouvelle situation politique et annoncé un nouveau dispositif dont il a été incapable de tenir le calendrier, en avançant cette fois des raisons purement pratiques.
En fait, et nous le lui avons écrit, le CN a cherché à couvrir depuis des mois par des arguments divers des difficultés politiques qu’il aurait mieux fait d’avouer franchement. Il est vrai qu’un tel aveu aurait dû s’accompagner de l’ouverture immédiate d’une libre discussion qu’il a toujours tout fait pour étouffer et retarder depuis la dernière conférence.
Une telle incapacité politique témoigne du degré de dégradation du Comité depuis la « première session » de la XII° Conférence.
Elle justifie entièrement, a posteriori, l’appel à tendance que nous avons formulé après sa deuxième session, et l’exposé des motifs qui l’ont accompagné, avant et après son refus par la direction, concluant à la nécessité d’une véritable plate-forme d’orientation pour le redressement du Comité.