Le problème avec les femmes, c’est que nous ne vivons pas dans la même dimension. Nous voyons le monde en longueur. Elles le voient tout en largeur.et alors que nous voulons aller toujours plus loin, elles ont peur d’en faire trop. Ainsi, ado, ce qui compte, pour un garçon, c’est de devenir le plus grand. Alors que pour une fille, l’essentiel est d’être la moins large possible. C’est vrai de la taille… et surtout du sexe. Et c’est là que nous ne pouvons pas nous comprendre. Car alors que l’homme ne rêve que d’augmenter la taille de son membre, la femme, elle, panique à l’idée de voir son passage étroit élargi. Et ça commence dès les premières fois. Vierges, les femmes nous freinent brutalement, dès l’entrée, dans nos envies d’explorations intimes. La perte de leur hymen est presque systématiquement accompagnée de larmes, tant l’épreuve leur est douloureuse. Mais même une fois qu’elles sont "désoperculisées ", le problème perdure. Tandis que, régulièrement, les hommes tirent sur leur sexe dans l’espoir de le voir s’allonger, les femmes, elles, gardent les jambes désespérément serrées, luttant inconsciemment contre le relâchement de leur vagin.ce qui est parfaitement idiot. Car, enfin, prenez la bouche, par exemple : les femmes n’ont, à raison, absolument pas peur de s ‘en servir. Je ne parle pas là de pratiques sexuelles, simplement, c’est bien connu, les femmes parlent plus que les hommes. Et il ne leur viendrait pas a l’idée que le fait de parler puisse provoquer, à terme, un élargissement de leur bouche et affaissement de leurs lèvres. Au contraire, parler, tout comme rire, crier ou chanter, fait travailler les différents muscles du visage, contribuant ainsi a en maintenir la tonicité. Pourquoi en serait-il autrement pour le sexe ? S’en servir, dans le cadre d’un usage normal, ne le déforme pas. Faire l’amour est un sport qui, comme un autre, n’a que des effets bénéfiques  sur le corps. Il  faudrait que les femmes se le mettent une bonne fois pour toute dans le crane. Mais, ça aussi, on risque d’avoir du mal à leur faire rentrer.

 

FHM JUIN 2003