Pourquoi est-ce que les opposés sont si lointains et si proches a la foi ?
Liés, si semblants et si contradictoire ; si differents et si complementaire.
Amour – Haine.
L’on passe de l’un a l’autre avec une telle facilité
Lorsque l’on y réfléchit bien il n’y a que des détails qui les séparent.
Qu’est-ce que la haine si ce n’est une relation d’amour négative.
Qu’est-ce que l’amour si ce n’est une relation de haine positive.
Tout se mélange si subtilement, si habilement, si facilement.
Une dispute entre amoureux peut être d’une telle violence, mais cette violence s’arrete
aussitôt dans de grands sentiments d’amour.
Tous ces mots que l’on peut, veut mettre autour peuvent se résumer en un seul : passion.
On aime avec passion.
On hait avec passion.
Tout est en démesure, tout est en exagération, tout est en certitudes.
Pas de compromis, pas de demi-mesure.
Le seul moment oû l’on est un peu perdu c’est lorsque l’on se retrouve coincé entre les deux.
L’amour est partit mais on n’arrive pas a haïr.
La haine est partie mais on n’arrive pas a aimer.
On se retrouve coincé dans une éternelle balance, tantôt sur un pied tantôt sur l’autre.
Le cœur brisé, éparpillé en mille morceaux.
Toute cette passion, cette déraison alors livrée a elle-même, sans but, sans cadre, sans limites.
Cette passion sauvage, destructrice qui nous fait hésiter, nous déchirer,
être tiraillé entre ces deux extrêmes.
Cet état morbide oû l’on est seul.
Seul face à nos choix et nos absences de choix.
Seul face à nos décisions et nos hésitations.
Comment peut-on se poser autant de questions ?
Ne pas savoir, ne pas comprendre, ne pas être sur de soi.
Ignorer l’état de certitude.
Etre perdu, tout simplement.
Que la vie serait simple sans émotions ! !
Mais qu’elle serait vide aussi …
Cette ambivalence existe aussi entre la vie et la mort.
Comment se fait-il que l’on en appelle si souvent a l’une ou a l’autre ?
Lorsque notre vie est belle, nous la louons et rejetons la mort.
Mais lorsque notre vie devient insupportable nous appelons la mort de nos vœux les plus profonds.
Pourquoi ?
La mort serait-elle plus belle que la vie ?
Ou alors est-ce une fuite loin des obligations.
Et là aussi, lorsque l’on se retrouve entre les deux on est perdu.
Lorsque notre vie s’effondre mais que l’on a encore un peu de volonté.
La vie devient un combat de tous les jours.
Tous les jours lutter pour ne pas sombrer.
Ne pas céder à la mort qui nous ouvre ses bras.
Mais ne pas vouloir vivre non plus, ici bas.
Mais as t’on le choix ? ?
Frédélrick