Compte rendu du Triahlon d' Enghien 05/06/2005 Ça y est, je n'ai plus le choix, la combi est achetée et l'inscription au triathlon d'Enghien validée, reste maintenant à s'organiser au mieux pour la compétition, ne rien oublié. Samedi, je prépare mon sac, je rempli mon bidon que je mets au frais pour dimanche. Dimanche matin, pression des pneus, chargement du vélo dans la voiture et départ tôt pour avoir le temps de prendre l'ambiance. Prise du dossard, Patrice arrive en guerrier juste derrière moi, super, nous sommes tous les 6 groupés dans le parc à vélo, cela rassure, sauf quand je vois que tout le monde a du 39 sur le petit plateau, je repense à mon pote cycliste au boulot qui me préparait psychologiquement en me disant que j'aurais beaucoup de mal avec mon 42 et mes faibles capacités de grimpeur ... la pression monte ! Tiens j'ai laissé mon bidon au frais dans le réfrigérateur ... Tout le monde commence a enfiler la combi, je suis le mouvement, départ vers le plan d'eau, premier contact avec le fond de l'eau... j'ai connu mieux comme sensation. Je teste un petit 100m avec la combi, c'est très bizarre comme sensation, je ne suis pas vraiment à l'aise, comme prévu je me cache derrière tout le monde avec Hervé et Christian, top départ c'est parti, c'est la panique, l'angoisse, je ne sais plus nager, je fais n'importe quoi, je n'arrive pas à mettre la tête dans l'eau, merde ce n'est pas possible tout le temps passé dans cette piscine a essayer de suivre les séances de tortures de Louis ... tout ça pour être paniqué, essoufflé même en 1 temps ! Cela doit durer à peu près 5 minutes puis enfin je redeviens plus cool, je rentre bien la tête dans l'eau, je suis en 2 temps et c'est tranquille, j'essaie de temps en temps le 3 temps mais bon pas super à l'aise je préfère resté calme sur 2 temps. Je ne sais pas ou j'en suis, si j'ai fait 500m ou 1000m ... ça y est la berge est en vue cela ne doit plus être très long, j'ai du mal a me hisser sur le bord, je regarde le chrono surprise je suis en 30 mn ... moi qui pensais sortir en 40 ... je suis super content et confiant pour le vélo, même sans bidon, même avec mon 42, elle a pas intérêt à me faire chier cette côte de saint prix ! Transition calamiteuse pour enlever la combi, se rhabiller, j'oublie de prendre à manger, et enfin je sors au bout de 4 à 5 mns ... il faudra que je m'entraîne avec Marco parait-il ! Départ calme en ville, je ne fais pas le cake en attendant la côte, la première partie de la bosse est dure mais cela passe bien, 100m de plat, virage a droite et l'enfer arrive, je suis debout du début à la fin, poussant fort et tirant comme un taré sur mon guidon, je dois être au moins à 10 km/h au sommet de la côte, luttant pour ne pas mettre pied a terre, passage sur le tapis de contrôle qui me ralenti encore (si c'est possible !) et j'espère que c'est bientôt fini, retour au calme sur le plat puis c'est reparti, c'est bon pour le moral de l'avoir passée cette pu**** de côte ! la 2ème boucle est mieux, je me fait allumer au sommet de la côte par Patrice qui m'encourage à le suivre (il est fou je suis à l'agonie), c'est bon je suis rincé au sommet de la côte mais finalement elle est mieux passé que la 1ère petite pointe à 61 km/h sur la descente, le 3ème passage passe comme les autres, je double des triathlètes à pied poussant leur vélo (petit moment de fierté ...) arrivée sans souci jusqu'au parc à vélo, j'ai soif, très soif, je siffle le reste de mon coca d'une traite, la transition est meilleure et je suis confiant, j'ai l'habitude de courir, c'est fini je suis triathlète ... tiens pourquoi j'ai une grosse barre sous les côtes ? Elle m'empêche de respirer à fond, c'est la galère j'ai l'impression d'être une tortue, je croise tout le monde, les visages n'ont pas l'air super frais ... j'imagine le mien ! Il me faut bien 4 km pour que la barre parte enfin, j'accélère un petit peu mais c'est difficile de changer réellement de rythme, super les encouragements fusent comme a chaque passage près du parc à vélo, Sandrine, François, Xavier c'est sympa, voila la ligne d'arrivée cette fois ci c'est sur j'y suis arrivé, je suis content car je ne suis pas cuit ni psychologiquement, ni physiquement, comme quoi l'entraînement paye bien en retour. Moment très sympa où tu peux discuter avec tes supporters, les salopards de collègues qui sont arrivés avant toi, échange de sensations, j'ai bien aimé ce premier triathlon, mon premier triathlon ... et j'ai envie d'en faire d'autres. Gilles Lecrinier
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