Paroles: Enrique S. Discepolo
Musique: Mariano Mores
Année: 1943
Uno busca lleno de esperanzas
el camino que los sueños
prometieron a sus ansías.
Sabe que la lucha es cruel y es mucha,
pero lucha y se desangra
por la fe que lo empecina.
Uno va arrastrándose entre espinas,
y en su afán de dar su amor
sufre y se destroza, hasta entender
que uno se ha quedao sin corazón.
Precio de castigo que uno entrega
por un beso que no llega
o un amor que lo engañó;
vacío ya de amar y de llorar
tanta traición
Si yo tuviera el corazón,
el corazón que dí;
si yo pudiera, como ayer,
querer sin presentir...
Es posible que a tus ojos,
que hoy me gritan tu cariño,
los cerrara con mis besos
sin pensar que eran como esos
otros ojos, los perversos,
los que hundiera mi vivir...
Si yo tuviera el corazón,
el mismo que perdí;
si olvidara la que ayer
lo destrozó y pudiera amarte...
Me abrazaría a tu ilusión
para llorar tu amor....
Pero Dios te trajo a mi destino
sin pensar que ya es muy tarde
y no sabré cómo quererte.
Déjame que llore como aquél
que sufre en vida la tortura
de llorar su propia muerte.
pura como sos, habrías salvado
mi esperanza con tu amor.
Uno está tan solo en su dolor...
Uno está tan ciego en su penar...
pero el frío cruel, que es peor que el odio,
punto muerto de las almas,
tumba horrenda de mi amor,
maldijo para siempre y se robó
toda ilusión.
Nous cherchons plein d'espoirs
Le chemin que nos rêves
Nous ont promis.
Nous savons que la lutte est cruelle et grande
Mais nous luttons et nous nous vidons de notre sang
Pour la foi qui s'obstine.
Nous allons nous traînant entre les épines
Et dans notre envie de donner notre amour
Nous souffrons et nous nous détruisons, jusqu'à comprendre
Que nous sommes restés sans cœur.
Prix du châtiment que nous donnons
Pour un baiser qui n'arrive pas
Ou d'un amour qui nous a trompé ;
Vide déjà d'aimer et de pleurer
Autant de trahison.
Si j'avais eu le cœur
Le cœur que j'ai donné ;
Si je pouvais, comme hier
Aimer sans retenue…
C'est possible que tes yeux
Qui aujourd'hui me crient ta tendresse
Soient fermés par mes baisers
Sans penser qu'ils étaient comme ces
Autres yeux, les pervers
Ceux qui m'empêchaient de vivre …
Si j'avais le cœur,
Celui-là même que j'ai perdu ;
Si j'oubliais celle qu'hier
Me détruisit et si je pouvais t'aimer…
Je m'accrocherais à ton illusion
Pour pleurer ton amour…
Mais Dieu t'a mis sur mon chemin
Sans penser qu'il est déjà trop tard
Et je ne saurai pas comment t'aimer
Laisse-moi pleurer comme celui qui
Souffre dans la vie la torture
De pleurer sa propre mort.
Pure comme un SOS, j'airais sauvé
Mon espoir avec ton amour.
Nous sommes si seuls dans la douleur …
Nous sommes si aveugles dans la peine …
Mais le froid cruel, qui est pire que la haine
Point mort des âmes
La tombe horrible de mon amour,
A maudit pour toujours et a volé
Toute illusion.