25 JUIN 1983

En mai 1978, Un certain Robin Wills rencontre Jeremy Gluck, et naît l'idée des «BARRACUDAS »,un groupe dans la lignée des formations « surfs » américaines des année « 60 », qui commencera à percer sur Londres durant l'été. Après une première séparation, David Buckley et Nicky Turner viennent rejoindre le groupe et un premier contrat est signé avec « Cell Records » et sort un 45 tours qui reçoit un accueil inhabituel. Les grosses maisons de disques commencent à s'intéresseraux « BARRACUDAS», qui signeront finalement pour E.m.i. Trois 45 tours suivront avant, qu'au mois d'octobre 1980, ne sorte le premier 33 tours : « Drop out with the Barracudas ».
Un succès réel qui n'empêche pas le groupe de quitter E.m.i. suite à quelques désaccords, la formation en profitant pour faire le point, envisageant de laisser le « surf punk » de côté pour un rock plus classique.

En novembre 1981, après une série de concerts à Madrid. Nicky TURNER quitte le groupe pour rejoindre STIV BATORS, qui est en! train de monter les « LORDS OF THE NEW CHURCH ». Suit le départ de Buckley, Jeremy Gluck et Robin Wills partant à la recherche de nouvelles recrues. Un bassiste dénommé Jim Dickson les rejoint , suivra Graerne Potter (ex-«LITTLE ROOSTERS») mais qui ne restera que quatre mois. En mars 1982. Terry Smith prend la place libre laissée par Potter, ta dernière recrue étant Chris Wilson, ancien des « FLAMING GROOVIES ». Le deuxième album sortira fin 1982 et s'intitulera : « Mean time ».En première partie des « BARRACUDAS », « GAMINE », un groupe bordelais pour un rock and roll intéressant.

 

L'affiche était alléchante. Ce samedi soir. à la salle des fêtes de Livinhac-le-Haut : « GAMINE ». un groupe de Bordeaux et les «BARRACUDAS ». Mais vraiment trop peu de monde avait daigné effectuer le déplacement , le festival de Saint-Affrique se déroulant au même moment y étant sûrement pour beaucoup. Si les organisateurs ont eu quelque frayeur suite à l'arrivée tardive des musiciens , le concert qui s'en suivit fut d'une étonnante qualité. De jeunes Bordelais plein d'avenir, des BARRACUDAS au métier plus que confirmé ou la présence de l'ex- FLAMING GROOVIES, Chris Wilson fut étonnante. Un peu plus d'une heure de concert , trois rappels, et pour terminer, avant leur retour en Angleterre, un «bœuf» avec les musiciens de GAMINEpour une reprise des ROLLING STONES et «Slow Death» des FLAMING GROOVIES. Une seule petite ombre à la soirée, une sono vraiment trop forte au début, la résonnance étant insuportable en certains endroits.


Article Nineteen (Fanzine Culte Toulousain)

25 juin; les Cudas achèvent leur Spring Banzaï Tour dans les brouillards du Nord Aveyron. Dernier concert, dernier rappel; Jeremy secoue sa grosse tête en sueur sur les filles du premier rang, Robin aligne ses solos avec son élégance habituelle et, à l'autre bout de la scène, Jim et Chris, le bon géant et le farfadet, donnent une énième version du pas de deux boogie.Et Mark ? II bat, mec, il bat. Gamine aussi est sur scène: quatre guitares, deux basses... ; le son déferle en vagues monstrueuses.Le morceau ? C'est " Slow death ".

Leur mini tournée française les montre dans une forme étonnante et, de leur propre aveu, ils n'ont jamais fait cinq concerts aussi bons d'affilée. Ils ont la précision et la pêche et cartonnent comme jamais. Aux deux derniers concerts (Tarbes et Decazeville), pour la première fois ils rejouent "His last summer". Du nouveau line up, seul Robin et Jeremy avaient déjà joué ce morceau. Robin ne voulait plus jamais jouer du surf. Il avait été trop difficile de se débarrasser de cette image qui lui collait à la peau pour se risquer à titiller encore la critique. Pourtant quand ils jouent les premiers accords de "His last summer", Robin a du mal à s'empêcher de sourire et il abandonne vite toute tentative de paraître imperturbable.

oOo

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