F O R M E RI N S E R E R O E U V R E R


ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT & L'ÉPANOUISSEMENT PROFESSIONNEL
PAR LE TRAVAIL ET LES LOISIRS.

Livres et Chroniques
DÉPARTEMENT 65

Remerciements à la Mairie de Tarbes sous l'égide de Monsieur Gérard Trémège ; pour la qualité de l'accueil, l'esprit d'ouverture sur le monde, émanant de son SERVICE COMMUNICATION - MAIRIE DE TARBES.

 

 

      

           

 

Le Bel Italien

Bernadette Pécassou-camebrac

 

Lourdes, Août 1903.

Un demi-siécle aprés le miracle, nous sommes chez Sophie, la veuve d'un riche pharmacien et chocolatier. ...

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Histoire des guides de montagne

Renaud de Bellefon

 

En rapportant les propos des guides, en les croisant avec les multiples sources documentaires possibles, cette histoire déconstruit l'image .

La traversée des Pyrénées à pied 

Elise Blanchard 

 

Les Pyrénées de la vallée d'Aspe au Luchonnais
Patrice Hyver

 
Terres de Bigorre Hautes Pyrénées 

Eglises, chateaux et fortifications de la Bigorre 

Deloffre

 

 

Les plus beaux lacs pyrénéens

Hubert Odier ; Louis Audoubert

 


Chroniques du Clair Val

Ouvertes au public.

 

Faites-nous parvenir  sans frais pour leurs publications,

 vos chroniques, avec 2 images maximums. Merci.

 

 

 

 

CitoyennetŽ-et-handicap.org vous invite ˆ participer ˆ sa Chronique ouverte au public, ˆ vous exprimer ouvertement en participant ˆ ses diverses Rubriques - ˆ travers vos thèmes favoris. Vos articles et tŽmoignages.

Les étoiles de mers

 

ll était une fois l'histoire des étoiles de mers qui s'étaient échouées sur la plage.

Elles étaient des milliers sur le bord de la mer

attendant la mort ...et un homme qui se promenait sur la plage vit au loin une silhouette qui semblait danser. Il se rapprocha et vit que la silhouette était en fait une fillette qui dans des mouvements très gracieux ramassait les étoiles de mers une par une. L'homme, amusé, s'approcha d'elle et lui dit: bonjour jolie demoiselle, que fais-tu ?

... et la jeune fille répondit : et bien je remets à l'eau les étoiles de mer, Monsieur.

 

 

 

 

La boutique des lampes

 

Paradoxe de la vie spirituelle.

Dans une ville oubliée, à une époque depuis

longtemps révolue, deux hommes se croisèrent une nuit sans lune, dans une rue déserte.

_"Je cherche une boutique qui doit se trouver près d'ici" déclara le premier. Il sagit de la Boutique des Lampes.

- Oui, je sais où elle se trouve, répondit le deuxième.

Je peux t'y accompagner, si tu le désires.

_Non ce n'est pas la peine, je devrais la trouver sans problème par moi-même. On ma donné l'adresse que j'ai notée sur un bout de papier.

- Dans ce cas, pourquoi mas-tu abordé ?

_Pour avoir une confirmation de ce que je savais déjà, je suppose.

- Ainsi, tu ne fais pas confiance à ceux qui t'ont donné l'adresse de la boutique ? A moins que tu aies peur d'avoir mal noté l'adresse ? Ou bien encore, te sens-tu incapable de te repérer dans le noir ?

Mais, dans ce cas, pourquoi avoir décliné mon aide ?

 

_ Je préfère compter sur mes propres forces, plutôt que de m'en remettre à quelqu'un dautre.

- Pourtant, tu as bien dû faire appel à ceux qui t'ont donné l'adresse ? Et à présent, tu éprouves le besoin de converser avec moi, alors même que tu prétends que je ne peux t'être d'aucune utilité. Peut-être as-tu tout simplement besoin de te rassurer

dans le noir ?

_ Oui je suppose que c'est cela. Je naime guère marcher la nuit dans l'obscurité. Mais je dois absolument trouver la Boutique des Lampes.

- Mais pourquoi, pourquoi as-tu absolument besoin de trouver cette Boutique des Lampes ?

_ Parce que je sais, de source sûre, que dans cette boutique l'on peut se procurer des objets permettant de lire dans le noir.

- Cest exact. Ces objets sappellent d'ailleurs des « lampes ».

Mais, dis-moi, avant de te mettre en quête de cette boutique, as-tu rempli une condition préalable et t'es-tu enquis d'une information indispensable ?

_ Que veux-tu dire ? Quelle condition ? Quelle information ?

 

- La condition préalable est la suivante : pour pouvoir lire dans le noir avec une lampe, il faut déjà que tu saches lire !

Sais-tu lire ?

_ Bien sûr que je sais lire. La preuve, c'est que je peux lire l'adresse de la Boutique des Lampes que jai moi-même notée

- Ce n'est pas une preuve. Quelqu'un a pu écrire pour toi cette adresse que tu esincapable de lire. Ou bien tu as pu l'apprendre par coeur. De toute manière il fait si noir à présent

que tu serais incapable de lire sans lampe...

_C'est bien pourquoi je cherche la Boutique des Lampes ! Mais tu me parlais aussi d'une

 

 

 

Extrait

 

 J'ai pensé dans l'oubli, je me suis laissé aller,

une douleur intense, à me révolter. Je me suis réveillé, et j'ai pensé au mot « AIMER »

M.18 - PARIS

 

 

 

 

Les deux jarres

 

Il était une fois en Inde, un porteur d'eau qui possédait deux grandes jarres pour transporter l'eau depuis le puits jusqu'à la maison de son maître distante de cinq kilomètres. Il effectuait ce transport en accrochant une jarre à chaque extrémité d'un bâton qui épousait la forme de ses épaules.

L'une des jarres était en parfait état, mais l'autre avait un éclat et perdait presque la moitié de son contenu durant le trajet de retour du puits. La jarre abîmée avait honte de son imperfection, et se sentait déprimée de ne pouvoir accomplir que la moitié de son travail. Elle considérait cela comme un échec permanent, et décida d'en parler au porteur d'eau: " Je me sens coupable et je te prie de m'excuser."

"Mais de quoi as-tu honte?" demanda le porteur d'eau.

"A cause de moi, et malgré tous tes efforts, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau, et tu n'obtiens "donc pas sa reconnaissance."

 

 

 

 

Et Dieu créa les mamans ...

 

Cela faisait six jours que le Bon Dieu s'escrimait sur la création de la mère de famille lorsqu'un ange s'avança et dit : " - Vous vous donnez bien du mal cette fois-ci !

 

- As-tu seulement vu la fiche technique de cette commande ! Le modèle doit être entièrement lavable, mais pas en plastique..., comporter cent quatre-vingts parties mobiles, toutes remplacables..., vivre de café noir et de restes..., donner des baisers capables de guérir aussi bien une jambe cassée qu'un chagrin d'amour..., et avoir six paires de mains.

- Six paires de mains ?

Ce n'est pas possible !

- Ce ne sont pas les mains qui me posent des problèmes, mais les trois paires d'yeux indispensables.

- Il les faut sur le modèle standard ? " Le Seigneur fit un signe de tête affirmatif.

" - La première paire, c'est pour voir à travers les portes fermées, quand la mère demandera :"Qu'est-ce que vous faites là-dedans, mes enfants ?", tout en le sachant fort bien. Avec la deuxième, la deuxième, elle verra ce qu'elle n'est pas censée voir, mais qu'elle doit savoir. Et bien sûr, la troisième paire, celle du visage lui permettra lui permettra de regarder son enfant quand il aura un petit ennui et de lui dire : "Je comprends et je t'aime" sans même à avoir à

 

 

 

 

 

L'homme lui dit : mais il y en a des milliers à quoi ça sert de les ramasser , c'est un travail sans fin et ça n'a pas vraiment d'importance puisqu'on n'y changera rien! Et la petite fille continua de ramasser les étoiles avec toute la délicatesse et toute la douceur qui la guidait et répondit en lançant à l'eau une étoile ...

Vous savez Monsieur ça fait une différence pour celle-là!!!.

Comme quoi, quand nous pensons à quoi sert de faire ceci ou cela.... parfois,

un petit geste comme sourire à quelqu'un peut changer sa vie ...

 

 

 

 

 

 

 

information indispensable.

Laquelle ?

- Es-tu sûr que les lampes que vendait la Boutique des Lampes nont pas été transférées ailleurs ?

_ Quelle absurdité ! Il me semble qu'un endroit nommé « Boutique des Lampes » doit nécessairement fournir des lampes, sinon, pourquoi l'appellerait-on ainsi ?

- La Boutique des Lampes peut en effet désigner un lieu où l'on peut se procurer des lampes, mais également un lieu où l'on pouvait s'en procurer autrefois, mais où, à présent, il n'y

en a plus.

_ Tu sais ce que je crois ?

Je crois que tu es un parfait idiot ! A moins, au contraire, que tu sois suprêmement rusé, et que tu ne cherches par tous les moyens à me détourner de ma quête afin, par exemple, de m'envoyer acheter des lampes dans une autre boutique, tenue par un de tes amis, ou bien, que tu ne veuilles à aucun prix que je possède une lampe.

 

- Je suis peut-être plus idiot encore que tu ne limagines, ou plus rusé. Car que timporte de trouver la Boutique des Lampes si elle est vide ?

Et, en admettant que des lampes s'y trouvent encore, comment feras-tu ton choix, puisque tu sembles ignorer ce qu'est une lampe ?

Et même si tu fais le bon choix, à quoi te servira la lampe si tu ne sais pas lire ?

Il se peut encore que tu saches lire, mais que tu naies pas de livre ! Ou encore que tu aies trop sommeil pour lire, et que tu t'endormes

Mais tout cela nest rien, à côté de la chose la plus importante de toutes, et à propos de laquelle tu ne m'as encore rien dit :

as-tu besoin de lumière ?

 

Cheminer dans le conte. Ce conte Soufi, dû à Shaikh-Pir Shattari, mystique du XVII° siècle, et raconté par Idries Shah, pose la question des conditions nécessaires à la poursuite dune quête

spirituelle. Celui qui cherche la connaissance, ou la vérité, est pareil à cet étranger qui s'est mis en quête de la Boutique des Lampes. Il a bien une adresse, mais il ne connaît pas la ville où la boutique se trouve, et l'obscurité de la nuit ne facilite pas sa recherche.

Il interroge un passant qui, bien que connaissant parfaitement l'endroit où se trouve la Boutique des Lampes - du moins le prétend-il semble tout faire pour le dissuader de s'y rendre.

Pourquoi ?

Le passant qu'interroge l'étranger est un sage - ou un idiot, ce qui dans les contes revient souvent au même - celui, dont le rôle n'est pas de guider l'homme vers la Vérité, mais de s'assurer que c'est bien la vérité qu'il recherche, et non autre chose ; et qu'il possède en lui les moyens de la trouver.

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et plein de compassion répondit: " pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin."

Sur le chemin du retour, la jarre abîmée admira effectivement une quantité de magnifiques fleurs toutes colorées. Mais à l'arrivée, elle se sentait toujours aussi mal, parce qu'elle avait de nouveau perdu la moitié de son contenu.

Le porteur d'eau lui dit alors: " As-tu remarqué qu'il n'y avait des fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti. J'ai planté des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour tu les as arrosées. Grâce à toi je peux chaque jour cueillir de jolies fleurs fraîches pour décorer la maison du maître. Et il en est très satisfait!

 

 

 

 

 

 

 

 

prononcer un mot.

- Seigneur, dit l'ange, en lui touchant légèrement la manche, allez vous coucher. Demain, ça ira mieux.

- Impossible. Je suis si près du but, maintenant. J'ai une mère capable de se guérir elle-même quand elle est malade, de nourrir ses six enfants avec six cents grammes de viande hachée, d'obtenir d'un gosse de neuf ans qu'il prenne sa douche."

L'ange fit le tour du modèle et soupira :

" - Elle est trop douce.

- Oui, mais elle est résistante, rétorqua le Seigneur avec animation.Tu ne peux pas imaginer tout ce que cette mère est capable de faire et de supporter.

- Peut-elle penser ?

- Non seulement penser, mais aussi raisonner, et accepter les compromis."

Finalement l'ange se pencha et passa le doigt sur la joue du modèle.

" - Il y a une fuite.

- Ce n'est pas une fuite, c'est une larme.

- A quoi sert-elle ?

- A exprimer la joie, la tristesse, la deception, la douceur, la solitude et la fierté.

- Vous êtes fantastique !"

Le visage du Seigneur s'assombrit :

" - Hum ! Cette larme, ce n'est pas moi qui l'ai mise là."