Samedi 31 mai 2003 : Les otaku

Coucou ! comMent ca va ?? Ba en tout cas ici fait trop chaub pfiouuu.

Sinon ba je vous donnes tous RDV a Japan expo étant donné que j’ai acheté mes billets à la prévente mouhaha…

Petite parenthèse le site de Kogaru remarche yeah !! (www.kogaru.net)

Bon aujourd’hui  je vais vous parlez des Otaku.

 

Nés avec une télécommande à la main à la place d'un hochet, les Otaku sont la première génération Multimédia. Ils ont grandi avec la période de forte prospérité économique, une période qui engendra non seulement la découverte du consumérisme (tout s'achète, même le rêve) mais aussi une plus forte compétition dans les écoles. Plus sensibles que leurs autres camarades au stress scolaire les Otaku se sont renfermés sur eux-mêmes, préférant la compagnie des héros de Dessins animés à la réalité. Le terme "otaku" lui-même, né de la plume de l'essayiste NAKAMORI Akio, possède deux significations en japonais: "La maison", "l'endroit où l'on est" et une manière impersonnelle d'interpeller quelqu'un que l'on ne connaît pas. Parrain de tous les Otaku, Nakamori les considère comme "le reflet de la société japonaise contemporaine"

 

Collectionneurs compulsifs, les Otaku n'auront de cesse tant qu'ils ne possèderont pas tout du personnage au centre de leur univers, que ce soit Godzilla, les cinq héroïnes de la série TV "Sailor Moon", une "Idole" ou encore la collection complète des œuvres de NAGAI Go, un dessinateur en vogue parmi les otaku amateurs d'érotisme sur fond de violence mais dont le juste sort toujours vainqueur (Nagai Go est entre autres le père de Goldorak).

 

Le mal être d’un Otaku :

Les Otaku ne se sentent à l'aise qu'à l'intérieur de l'univers virtuel qu'ils se sont créé. Grâce aux nouvelles technologies, il leur est désormais possible d'expérimenter le monde sans sortir de leur chambre. Jeux vidéos, ordinateurs, modems, magnétoscopes, appareils photos font partie de l'indispensable panoplie du Otaku, quelle que soit sa passion. Brimés par l'éducation - le groupe, la société -, ils se réfugient dans un monde de fantaisie abreuvés qu'ils sont d'images virtuelles proposées par les médias modernes - T.V., magazines, Bandes dessinées - sans pour autant rompre avec la société de consommation, dont ils connaissent les moindres rouages. Inadaptés sociaux, ils se méfient des rapports interpersonnels, préférant à la compagnie des humains l'entourage plus rassurant des personnages de bandes-dessinées, de dessins animés ou de vedettes inaccessibles du petit écran. Loin d'être un phénomène marginal, les Otaku et leurs émules sont l'expression d'un mal-être généralisé de la jeunesse japonaise, ballottée entre ses aspirations - ses rêves de jeunesse - et la réalité d'une éducation et d'une société qui ne laissent pas de part au rêve. Les Otaku, jeunes hypersensibles, sont les seuls qui parviennent à mettre le doigt sur l'origine de leur mal et choisissent en définitive de le fuir. Pour certains, "accros" de jeux vidéo; pour d'autres, amoureux de l'image préfabriquée de jeunes vedettes de la chanson - les "Idoles"; pour d'autres encore, perdus entre les pages de leurs bandes dessinées, le monde extérieur n'existe qu'en tant que pourvoyeur de leurs fantasmes. Timides, peu sûrs d'eux-mêmes, ils découvrent l'amour par procuration, tombant amoureux de petites poupées en résine, d'héroïnes de dessins animés ou de vedettes de la chanson.

 

Internet constitue désormais le moyen de communication privilégié de cette génération car il permet d'avoir accès en temps réel à l'information et de communiquer sans se dévoiler. Individualistes, réfractaires à la société japonaise telle qu'elle a été bâtie par leurs parents sans être pour autant contestataires, les jeunes Otaku rêvent d'un monde peuplé uniquement de personnages de dessins animés. Désormais, il désigne les jeunes Japonais qui vivent repliés sur eux-mêmes et évitent de s'engager trop avant dans les rapports interpersonnels, préférant vivre dans leur bulle imaginaire. Ils sont des millions à préférer la compagnie fictive d'un héros de dessin animé (ou mieux encore d'une héroïne dessinée) plutôt que de se risquer à l'amitié, à rêver à une chanteuse adolescente (une "Idole") plutôt qu'à la voisine de table au lycée ou à se prendre pour un super-héros de jeux vidéo plutôt que d'aller se battre pour de vrai à coups de poing. "Dans le monde entier, la jeunesse est le miroir grossissant et révélateur de la société dans laquelle elle a grandi, analyse Akio Nakamori. Les jeunes New-yorkais s'affrontent dans une violence à base de racisme et de drogue, les jeunes Allemands font revivre le néo-nazisme, les jeunes japonais Otaku, eux, sont nés dans une société affluente mais sans repères.

 

Les otaku nous montre le mal être des jeunes japonais.

INFORMATIONS :

« En 1989, le phénomène eut pour la première fois une couverture médiatique à la mesure de son importance, ceci à l'occasion de l'arrestation d'un jeune homme de 27 ans coupable d'avoir enlevé, violé et dépecé quatre fillettes. On retrouva dans la chambre de ce jeune une collection de plus de 6000 cassettes vidéo de dessins animés, certaines comportant des images "interdites" de viols ou de meurtres. Chez ce jeune déséquilibré, incapable de faire la distinction entre le fantasme et le passage à l'acte, la fiction avait été trop loin. Cet acte criminel a provoqué une prise de conscience et déclenché un débat de fond dans la société japonaise. »

« Une dizaine de otaku se sont suicidé a la suite d’un suicide d’une Aidolu. »

 

Camera Kozô :

La première fois qu’on les rencontre, ça surprend: des dizaines, voire des centaines de jeunes garçons tous équipés d’appareils photo sophistiqués et pointant leurs objectifs 500 millimètres, ouverture f3.4 (les photographes amateurs apprécieront…) sur une “Aidolu”. Dans cette forêt de téléobjectifs, c’est à qui aura le plus gros, le plus long, le plus perfectionné. Une “Aidolu” au Japon, c’est une jeune fille plutôt mignonne, à la moue enfantine, qui se trémousse sur scène au rythme d’une musique de supermarché en annonant quelque refrain simpliste. Et ces jeunes photographes, ce sont des “Camera Kozô”, autrement dit des photographes monomaniaques. Ils sont prêts à se déplacer dans tout le Japon pour suivre leur Aidolu préférée et la photographier au télé-objectif sous toutes les coutures, et même parfois, sous la couture…Amoureux transis, ils capturent l’image de l’Aidolu, mettent en albums les centaines de photos qu’ils prennent d’elles, préférant l’anonymat rassurant de leur amour platonique et photographique plutôt que de se risquer dans une vraie histoire d’amour, avec son lot de souffrance que ces timides ne sont pas prêts à expérimenter. Pas forcément riches, ils engloutissent toutes leurs économies dans ce matériel photo qui rendrait jaloux un pro: trois ou quatre boitiers automatiques derniers modèles, gamme d’objectifs allant du 16 au 500 en passant par le 80, le 135 et le 400. Certains ont fait dédicacer leur objectif fétiche par leur Aidolu préférée, d’autres leurs font systématiquement dédicacer les photos qu’ils ont prises d’elle. Désirent-ils donc tous devenir des pros? “Non, au départ c’est un hobby, après ça devient une habitude. Les Aidolus sont toutes si mignonnes, si proches et en même temps si lointaines. Avec elles au moins, on ne risque pas d’être rejetés”.

 

                                         

 

Ce ne sont pas des journalistes, et derrière chaque appareil comptez un otaku (moi je di PERVERS)

L’attirail du parfait Otaku :

 

Grands consommateurs, ils achètent compulsivement tout ce qui à un rapport avec leur passion. Ainsi, les "Camera Kozo", photographes monomaniaques, investissent des dizaines de milliers de francs pour s'acheter le matériel photographique le plus sophistiqué qui leur permettra de photographier inlassablement des "Idoles" de la chanson. Tout Otaku possède au moins quatre magnétoscopes afin de pouvoir faire des copies de cassettes vidéo quel que soit le format, un ou plusieurs ordinateurs, un caméscope, une chaîne Hifi, un lecteur de Laser disc, une antenne parabolique, plusieurs appareils photos, des milliers d'albums de Manga ou des milliers de video K7, des centaines de figurines ou de modèles réduits, des jeux vidéo par centaines, et maintenant des CD-ROM, la panoplie du parfait Otaku grossit à chaque nouvelle percée technologique.

 

(1 télécommande 2 télécommandes 3 télécommandes  4 télécommandes  5…) (1 magnéto 2 magnéto 3 …) (1 écran 2… a non yen a qu’un)

 

Là yen a 3

 

 

OOOh ! ya même un téléphone public..

 

                              

 

Mais !!! ils ont tous ça ou koi !!!!

 

ça se passe de commentaire.

 

Comicket :

 

 

Le Comiket, surnom familier donné au “Comic Market” est un événement à ne louper sous aucun prétexte pour des milliers d’adolescents amateurs de Manga. Chaque année, en août et décembre, il réunit pendant trois jours plus de 500 000 amateurs et 34 000 “cercles”, ces clubs de dessinateurs amateurs venus de tout le Japon pour présenter à leurs lecteurs, occasionnels ou fidèles, les dernières aventures qu’ils ont imaginées. Publiés sous la forme de fanzines (les Dôjinshi), ces mini-albums qui coûtent moins de 30 francs pièces sont soit des parodies de Manga célèbres, soit des œuvres originales où peuvent s’exprimer frustrations, désirs et fantasmes, rêves d'un quotidien plus romanesque. Certains de ces albums s’arrachent en un clin d’œil. Devant un grand hangar, une queue de jeunes en rang par cinq progresse avec régularité jusqu’au Golgotha. A cette table-là, 6000 exemplaires d'une parodie éroticisée d'un célébre Dessin animé seront écoulés en moins de cinq heures, soit 20 exemplaires vendus à la minute!

Interrogés, beaucoup de participants disent disposer d'un budget de 1000 à 2000 francs mais ceux qui dépensent pour plus de 4000 francs ne sont pas rares; en trois jours, il se vendra pour plus de 5 millions de fanzines pour un chiffre d'affaires estimé à 150 millions de francs de Manga au Comiket. Comment expliquer cet engouement pour les Manga?

 

 

 

“C’est la forme d’expression libre la plus populaire qui soit” rappelle YONEZAWA Yoshihiro, fondateur du Comiket il y a maintenant 25 ans. “Le Manga permet, sans autre matériel que du papier et un crayon, de créer son propre univers. Pas besoin de matériel sophistiqué, pas besoin de voyager”. Point de rencontre pour jeunes avides de culture populaire, le Comiket rassemble en condensé ce qui passionne déjà la jeunesse de demain: un monde de fantaisie qui se décline en BD, en vidéos, en jeux sur ordinateurs. Pour l’instant encore à l’écart de la culture commerciale, bien à l’abri dans sa niche de culture “underground” l’ardeur que mettent ces jeunes entre 15 et 25 ans à la poursuite de leur idéal culturel laisse présager un gisement de créativité et un marché culturel encore quasiment inexploité.                       

  

Ce qu’achètent les otaku :

Et bien il achète tout ce ki leur permettra de photographier, d’enregistrer, et rester chez sois…

Je mettrai ici un accent sur « Les poupée de  la solitude ».

Depuis leur création en mai 93, les poupées réalistes de lycéennes se sont vendues à plusieurs milliers d'exemplaires.

On trouve dans les boutiques pour otaku de ces figurines à monter soi-même qui représentent de "vraies" lycéennes mineures. Pour 250 francs, il est désormais possible de s'acheter sa petite lycéenne en plastique dans une tenue proche de celle d'Eve. Mais l'important, ce n'est pas la figurine au 1/6ème, c'est le roman bâti autour.

Dans la boîte où elle est fournie en kit, l'amateur découvrira 3 photos de la jolie model mais surtout un résumé de la vie de la jeune lycéenne ainsi que ses goûts. Pour mieux exister, un fantasme n'a-t-il pas besoin d'être nourri par le réel?

Plus réelles que "les copines des magazines", les poupées en trois dimensions, littéralement "modelées" selon les fantasmes de chacun connaissent un essor important. L'été, des conventions rassemblant les amateurs de figurines rassemblent plusieurs milliers de jeunes, pour la plupart otaku. Il ne leur manque que la parole, mais cela ne saurait tarder…

 

 

 

 

 

Le zoom est interdit… Pffff pervers que tu es….

 Sur le plateau de prise de vue, le photographe Sonoda est en plein travail avec la jeune Maki, 19 ans avoués mais 17 pour l'image. Spécialiste des photos de lycéennes en fleur, Sonoda a compris l'attrait des Japonais pour la fraîcheur des lycéennes. En plus des poupées réalistes, il commercialise des vidéos sur les séances de prises de vue de ses modèles amateurs, des albums sur papier glacé et surtout des CD-ROM, un support très à la mode parmi les otaku qui ont ainsi l'impression de jouer les pionniers du multimédia.

 

 

 

   

  

THE KING  (tirée d’une page perso)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La première fois que j'en ai eu vent, il a fallut que je me pince pour le croire... L'Université de Tôkyô, le nid de l'élite nipponne, le creuset où se forge les futurs dirigeants de la nation, le moule où toutes les mères rêvent de former leur progéniture, cette université sans égal au Japon organisait un séminaire de... Tenez-vous bien... "Otakuologie"! Tel quel! Au milieu de matières sinon plus prestigieuses, tout au moins plus classiques, un séminaire consacré aux Otaku faisait son entrée dans le Temple de l'Académisme nippon. Ç'aurait été un 1er avril, j'aurai compris tout de suite... Le plus sérieusement du monde, entre 1994 et 1997, le "Professeur" Okada Toshio, auto-proclamé "Otaking" - "Roi des Otaku", montait chaque semaine en Chaire pour dispenser son incommensurable savoir otakesque devant un parterre d'étudiants attentifs et passionnés. Le Roi des Otaku enseignait à chaque fois à guichet fermé tellement sa popularité était grande. Entre les réunions semi-clandestines des cercles d'Otaku historiques et ce séminaire tout ce qu'il y a de plus officiel d'Otakuologie, que de chemin parcouru! Je savais déjà que Tôdai, diminutif de l'Université de Tôkyô, était un vivier à Otaku. Mais de là à suivre le très officiel "Discours sur la Culture Otaku"... Ce séminaire, selon Okada, avait pour objectif de faire prendre conscience aux étudiants de Todai du potentiel de la culture Otaku, "Seul domaine culturel dans lequel le Japon peut se targuer d'être un précurseur" souligne avec justesse le "Professeur Okada". "Tout comme Hollywood est la Mecque des cinéphiles, Harumi est la Mecque de toute une génération de jeunes américains ou français, qui rêvent du Japon, le royaume des Otaku". Pour Okada, le vrai Otaku est celui qui est capable d'envisager selon tous les angles possibles l'objet de sa passion. En regardant un dessin animé, il ne suffit pas de se livrer à une lecture passive mais de chercher à déchiffrer derrière l'image la véritable signification de l'œuvre. "Il faut avoir les yeux non seulement du spectateur, mais se mettre dans la peau du réalisateur, du critique, et même du producteur, qui analyse les retombées économiques du dessin animé, sans négliger bien entendu les rumeurs, qui donnent le sentiment de proximité. Ce n'est qu'en envisageant l'œuvre sous tous ces aspects que le Otaku pourra affirmer avec assurance son admiration. Considéré sous un seul angle, un dessin animé peut révéler des faiblesses impardonnables, quelque soit sa supériorité dans le seul angle envisagé. Mais le Otaku ne doit pas se laisser abuser par cette vision superficielle de l'œuvre" Décrète le Otaking. La voie du Otaku, le "Otaku-do" (comme on parle du "Kyûdo", la voie du Sabre, ou du "Sado", la voie du Thé) est plus ardue que l'apprenti-Otaku pourrait l'imaginer... Né en 1958 à Osaka, Okada Toshio est lui aussi considéré comme un Otaku de la première génération. "J'ai découvert en joignant le club SF de l'université d'Osaka, qu'il fallait au moins posséder 20.000 livres et lire un ouvrage par semaine en anglais pour commencer à être pris au sérieux". Ne possédant à l’époque que 12.000 livres, il est piqué au vif dans sa fierté de SF mania, et met les bouchées doubles pour combler son retard. En 1985, il décide enfin de tenter sa chance dans la capitale pour réaliser ses propres films de SF. C'est là qu'avec quelques collègues rencontrés dans des clubs, il fonde la légendaire Gainax , la première véritable entreprise créée par des Otaku. Producteur, il lance des dessins animés qui restent mythiques dans le monde des Anime Otaku comme "Les Ailes de Honnéamise" ou "Nadia de la Mer fantastique" puis s'attaque à la production du jeu "Princess Maker". Au fil des années il a assisté à la montée en puissance du phénomène Otaku au point de considérer désormais que tout jeune japonais de moins de 25 ans est un Otaku en puissance puisqu'il a été nourri depuis sa plus tendre enfance à la même culture, désormais dominante. de la série animée Evangelion, qui a engendré 1,5 milliards de francs de retombées commerciales et a été réalisée par Anno Hideaki (autre membre fondateur de Gainax), est dû non pas à la l'édulcoration des thèmes traditionnellement chéris par les Otaku mais à la sensibilisation de toute une génération de jeunes à l'univers Otaku. "Dans tous les domaines autrefois typiquement Otaku, je constate une poussée qui dépasse la simple base des Otaku purs et durs. De même les principales chaînes de télévision diffusent aux heures de grande écoute des émissions spéciales consacrées aux chansons des génériques des dessins animés cultes de la galaxie Otaku. C'était totalement impensable du temps où j'étais étudiant à l'université car ce type d'émissions n'aurait jamais programmes sont viables aujourd'hui, c'est bien parce que la société japonaise dans son ensemble s'est otakisée. J'estime qu'il y a aujourd'hui au Japon 20 millions de Otaku latents, il s'agit de toute la génération des moins de 30 ans" affirme le Otaking.

C'est pour cette frange de plus en plus importante de la société japonaise qu'il consacre désormais son temps, à travers les nombreux livres qu'il publie sur la galaxie Otaku, afin de dédramatiser le phénomène tout en mettant les points sur les I quant aux accusations faciles dont sont victimes les Otaku. "Quand on dit que les Otaku sont amateurs de Lolita, ces jeunes filles à peine pubères, c'est plaquer sur eux une tendance qui existe historiquement au Japon depuis le moyen-âge. Les Japonais choisissaient au 15ème siècle des femmes ayant à peine 14 ans, les artistes jusqu'à l'avant-guerre avaient toujours des épouses beaucoup plus jeunes qu'eux. Quant aux politiciens, ils entretenaient des Geisha à peine adolescentes, de 15 ou 16 ans. Que la société japonaise l'admette ou non, les Japonais - et les asiatiques en général - ont toujours été attirés par la fraicheur féminine. Mais ces tendances étant devenues politiquement incorrectes, ersonne ne veut plus l'admettre aujourd'hui. Alors la société utilise les Otaku pour stigmatiser ce "travers" et rappeler à tous qu'il n'est pas.

  

Différence entre Otaku Japonais et Otaku Français :

L'otaku japonais est né d'un système, d'un monde hierarchisé, où l'on doit être le meilleur, où l'on doit constammament s'intégrer dans un moule depuis sa plus jeune enfance... Il subit une pression constante: il doit réussir les concours d'entrée au lycée, à l'université...

L'otaku français est né de la marginalisation de sa passion. On dit otaku pour désigner les fans d'animation japonaise et de mangas, les fans extrêmes qui ont un comportement qui n'a rien à envier à leurs homologues japonais. Mais il faut signaler qu'il existe également des fans dans d'autres domaines: des fans d'informatiques appelés tout simplement " les informaticiens " avec l'image classique du " jeune garçon boutonneux à lunettes ", les fans de jeux de rôles, les fans d'une série télé (Les Trekkies américains, fans de Star Trek) ou encore ceux qui ne jurent que par l'univers de Star Wars...
Le manga n'existe en France que depuis quelques années. La Japanimation par contre, est là depuis les années 80, voir 1978 avec l'arrivée en France d'Albator (Capitain Harlock en V.O.) et Goldorak (U.F.O. Robot Grendizer, toujours en V.O.) Il a fallut attendre que la génération Albator grandisse et atteigne sa majorité, pour qu'elle puisse enfin devenir un ensemble de consommateurs, avec son pouvoir d'achats...

Cette page a été longue, mais je l’ai faites jusqu’au bout… pfiouuuu  (merci pour les mails que j’ai recu)

 

Bien entendu le cosplay fait parti des « loisir » du otaku, mais ceci fera l’objet d’une autres pages…