REVUE DE PRESSE


Article paru dans le site du Pub Piccadilly de St Brieuc pour le concert du 21.01.05

Jef Kino a fait son cinéma au Piccadily !

Le chanteur Lillois Jef Kino a proposé des tranches de sa "Chienne de Vie",  jeudi soir au Piccadilly, face à un public attentif, très satisfait de la découverte. Il faut bien le dire, Jef Kino n'est pas encore connu dans notre région, et voilà qui pourrait changer à l'avenir. Les spectateurs sont donc venus à la découverte de cet auteur-compositeur-interprète talentueux, qui les a embarqués dans ses histoires d'amour passées, ses petites peintures pas si naïves que ça de la condition humaine.

Epatant "Souffleur de vers"

Jef Kino est un grand bonhomme longiligne, à la bouille lunaire, à la très belle force d'expression. Il s'accompagne à la guitare, à moins qu'il ne prenne l'accordéon, comme pour "Les Baltringues", chanson qui rend hommage aux intermittents du spectacle, où la bonne humeur et l'énergie musicale l'emportent sur la désillusion. L'artiste clame que "La vie est parfois une chienne de vie, parsemée ça et là d'éclaircies", et cela reflète parfaitement son univers, à l'écriture imagée et poétique. Les spectateurs fredonnent les refrains sans se faire prier, et manifestent leur intérêt dès qu'ils en ont l'occasion, avec beaucoup de chaleur.

Ambiance très animée

Les mélodies sont habillées de rythmes variés et d'arrangements soignés (batterie, clavier, contrebasse ajoutent aux instruments joués par Jef Kino), de valse lancinante, en rock-musette endiablé. Jef Kino affirme n'être "que de passage" et souligne la fragilité de la vie dans "Ailleurs and Higher", il traite aussi des douceurs du hasard, et fustige un certain dimanche d'avril 2001, dans "La Nausée". Le chanteur allie une certaine douceur nonchalante à ses propos apparemment désinvoltes, mais il n'oublie pas d'être drôlement cynique ! L'artiste embarque le public dans un sketch satirique sur le music-hall et n'échappe pas lui-même au fou-rire... Jef Kino et ses musiciens n'ont pas volé les applaudissements nourris du public, qui termine debout pour un dernier titre envolé.

 

 


Article paru dans "La Voix du Nord" du 11 décembre 2004

Jef Kino lauréat du prix ADAMI - Bruno Coquatrix

"Je mets mon costume pour être beau et on y va ! " 19h15, hier soir. Au casino de Cabourg, un Jef Kino de très bonne humeur se dépêche. Les cinquièmes Rencontres européennes des artistes vont commencer. Il doit recevoir le prix ADAMI (société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes, l'équivalent de la SACEM... pour les interprètes) 2005. Il doit chanter. Tout Tout Tout et L'Homme Transparent. Deux titres de son quatrième album, Apprendre ou à Laisser, sorti en avril dernier. L'oeuvre a séduit le jury de huit personnages, présidé par le chanteur Sanséverino, où figuraient aussi des professionnels du disque, tel Chiquito, le directeur artistique de Polydor. "La reconnaissance de ses pairs, ça fait plaisir", confesse le trentenaire (34 ans).

"Une deuxième naissance"

Faut dire que la performance est de taille. Cent vingt groupes soutenus financièrement étaient alignés cette année sur la ligne de départ. Une première sélection plus tard, restèrent en lice vingt disques. L'album de Jef Kino fut jugé le meilleur. Le prix d'un montant de 20 000 euros, a été créé "pour mettre en valeur un artiste ou un groupe parmi des projets aidés financièrement", dixit l'ADAMI. "On souhaite que cette distinction nous aide à faire davantage de concerts, nous fasse un peu de pub. Et puis, pour l'album, c'est une deuxième naissance", indique le compositeur interprète d'une chanson française assez gainsbourienne. L'album victorieux s'est pour l'heure, vendu à 3000 exemplaires. "Ca serait bien d'aller jusqu'aux 5000...". L'an dernier, la première édition du prix avait récompensé le groupe Maximum Kouette. N.F


Article paru dans "La Voix du Nord" du 20 novembre 2004 (extrait)

Les Ch'tis font leur show chez Patrick Sébastien

"Ce soir, je suis content de parler du Nord ; c'est vrai,  je parle tout le temps du Sud-Ouest !, enchaîne Sébastien. J'ai appelé mon copain Delbarre (Arnaud, le directeur de l'Olympia et fils de Raoul de Godewarsvelde) et je lui ai demandé s'il connaissait des jeunes artistes qui n'avaient pas l'occasion de faire souvent de télé. Il m'a parlé de Jef Kino." Le chauffeur de salle peut buller. L'Bastringue, extrait du dernier album de l'artiste lillois, emballe son monde. Zinédine Soualem a les yeux ronds et Catherine Jacob les oreilles dressées.

 


Article paru dans "La Voix du Nord" du 19 novembre 2004 (extrait)

Jef Kino ce week-end à la fois sur France 2 et en concert au Biplan

Jef Kino est toujours Le Plus Heureux des Hommes et les bonnes nouvelles se bousculent en ce moment. Tout en étant en concert samedi (22h) et dimanche (19h) au Biplan, rue Colbert à Lille, Jef Kino sera sur le plateau du Plus Grand Cabaret du Monde, samedi soir sur France 2. Une émission spéciale Dany Boon avec des invités du Nord (François Boucq, Arnaud Delbarre, la fanfare d'Armentières....). "Patrick Sébastien a craqué sur la chanson Les Blatringues. Je l'ai jouée avec l'orchestre de l'émission. C'était super sympa. On a vraiment eu un bon accueil".

 


Article paru dans Francofans / octobre 2004

Entre deux balances, nous avons rendez-vous à la terrasse d'un café bondé (forcément ce sont les Francofolies) avec un artiste à l'étonnante simplicité, qui semble surmonter une certaine timidité... encore une découverte nordiste ! Jef Kino, chante d'une voix quelque peu éraillée des textes humoristiques, engagés ou d'amour sur une musique de très bonne qualité, entre rock et chanson française. Il nous raconte son parcours et ses difficultés.... (pour la suite de l'article, procurez-vous Francofans octobre 2004) . Noémi Micheau


 

Article paru dans CHORUS / AUTOMNE 2004

APPRENDRE OU A LAISSER

Le Nordiste Kino a bien des raisons de se réjouir. Contrairement à ses trois albums précédents, uniquement distribués en "territoire chtimi", Apprendre ou à laisser est disponible dans tous les bacs de France et de Navarre. Le chanteur a, pour le coup abandonné les sonorités rock pour celles du tango, de la valse... Mais n'allez pas croire qu'il fait maintenant dans le doucereux. Revêche, Jef Kino est à l'image du paysage des Flandres : un brin contrasté, avec une pointe de dérision pour atténuer les ruptures de ton. La pochette illustre d'ailleurs assez bien le propos. Des jouets dans un apparent bric-à-brac. Un beau mâle en celluloïde trônant parmi des poupées aguichantes et quelques bêtes dites féroces pour parfaire le tout. En somme, un raccourci de notre monde. Les autres, Jef Kino s'y intéresse. Les paumés, les rejetés surtout. Ceux que la société laisse au carreau en les invitant à faire un effort. Pas de grandiloquence ni de slogans révolutionnaires. Un constat seulement et la volonté de rester debout malgré tout. "Même si on n'pourra pas changer ce monde / Ce monde ne nous changera pas", constate-t-il, désabusé. Il suffit d'un accordéon pour que la contrebasse, la batterie, le piano et la guitare se mettent en branle. Flanqué de Sébastien, de Freddy et de Romain, notre ACI arpente les routes pour faire la fête. Dans les flonflons, il peut alors avouer que lui aussi a été largué par sa nana (Tout, tout tout et Droit dans l'mur) et qu'il lui arrive de se rêver "plus glamour, plus sexy". Jef, au fond, n'est qu'un artiste, l'un de ces intermittents qui font "tourner l'bastringue", l'un de ceux qui, un dimanche de printemps, ont déposé un bulletin dans l'urne en faveur du candidat qu'ils détestaient le moins, sans pour autant empêcher la Nausée. Son public en trépigne de joie quand il l'entend entonner cet hymne au dégoût. Il ne s'agit nullement d'un paradoxe : Jef Kino est un idéaliste auquel il est difficile de résister !

 


Festival de Montbron - extraits de l'article paru dans La Charente Libre le 11 août 04.

Après la tempête, Musiques en Bérulphie veut relever la tête à Montbron.

Quelqu'un a-t-il jeté un mauvais sort sur le festival de Montbron ? Frappés lors de sa première édition par de terribles averses, les organisateurs avaient dû parer au plus pressé, et remonter au pas de charge sono et lumière pour assurer les concerts dans la salle des fêtes. "On a connu le pire", déclarait à l'époque Bertrand Devars, le directeur du festival. Pourtant la malédiction a encore frappé ce week-end. "Cette fois c'est carrément une tornade qui nous est tombée dessus." Sur la place du château, ce sont de véritables trombes d'eau et des bourrasques à décorner les boeufs qu'ont essuyées les festivaliers. Dans l'urgence, tout le monde s'est rapatrié vers la salle des fêtes. Les musiciens ne se sont pas laissés démontés et, en professionnels, ont quand même assuré le spectacle. Jef Kino, un des groupes présents ce week-end, a lancé l'idée d'un concert de soutien, à laquelle les organisateurs ont vite adhéré... Il devrait avoir lieu dans les mois à venir. Du succès de ce rendez-vous de la dernière chance dépendra certainement l'avenir du festival Montbronnais... Julien Prigent

 


Festival de Montbron - extraits de l'article paru dans Sud Ouest le 9 août 2004.

Projet novateur, groupes de qualité, organisation béton. Le festival "Musiques en Bérulphie" a affirmé son originalité...

Ce festival a tout d'un grand.

Ils ne se découragent pas, les "Bérulphiers noirs", tous reconnaissables à leur tee-shirt, identique. En dignes héritiers du duc Bérulphus, le lieutenant de Clovis qui a pacifié la région au VIè siècle. Et qui a donné son nom à ce festival de musique, à nul autre pareil.... Un projet novateur puisque  ce festival est un tremplin pour des groupes encore peu connus, mais qui vont exploser... Tenez, prenez Jef Kino. Ces gars du Nord, qui baladent habituellement leurs histoires réalistes dans les corons, découvraient pour la première fois la Charente. Ils ont enthousiasmé le public avec leurs mélodies fines ciselées à des textes attachants toujours, touchants parfois.... D'autant plus que ces rencontres musicales ont été fréquentées par beaucoup de familles, ce qui détonne par rapport à d'autres concerts où l'on croise des jeunes en plus grand nombre. Ainsi de Pierre Tamisier, un vacancier originaire de Franche-Comté, venu avec son épouse et ses quatre enfants. " Ce qui nous a le plus surpris ? Le contact des musiciens avec le public, leur faculté à improviser. Visiblement, ils ne sont pas venus pur faire un show calibré mais pour rencontrer les gens". David Briand

 


Festival de Montbron - extraits de l'article paru dans la Charente Libre le 9 août 2004.

Il y avait tout pour faire de ce troisième festival de Musique et Chansons en Bérulphie un succès. Un soleil sympathique, un lieu chaleureux, place du Vieux-Château à Montbron, des bénévoles prêts à se mettre en quatre et enfin trois groupes de qualité..... Samedi soir, débutait donc cette 3ème édition portée par une équipe de 50 bénévoles prêts à défendre la place de ce petit festival en Charente. "On a mis 4 000 euros en fonds propre pour pouvoir faire exister cette édition", raconte Bertrand Devars, un des fondateurs. Un dixième du budget global. "Et puis la mairie nous aide beaucoup". Côté programmation, il n'y avait que du bon. "On a hésité à faire venir un tête d'affiche", un groupe capable d'amener les gens de la ville à la campagne. Ils ont préféré garder l'esprit originel en espérant que le public aurait la curiosité de découvrir Jef Kino ou Les Mauvaises Langues, deux groupes Lillois qui ont fait leurs preuves pour les chantiers des Francofolies. Et les curieux ont eu raison. Ils ont pu apprécier l'humour enchanteur d'un Jef Kino, baptisé pour le week-end "le Kino des Charentes". Ses facéties verbales, son jeu de scène à" la mi-chemin entre Dick Rivers et Line Renaud, sa musique joyeuse dans cette veine des chansons à texte.... (Extrait de l'article paru dans "La Charente Libre" Richard Tallet)

 

 


Article paru dans Intramuros - Hebdo - magazine Toulousain - juillet 2004

Encore un nouveau venu sur la décidément large et riche scène "chanson française". Le lillois Jef Kino nous donne à entendre avec "Apprendre ou à Laisser" son troisième album, une série de chansons simples et délicates...des titres aux textes plaisants et aux compositions subtiles. L'homme a su s'attacher les services d'un quatuor à cordes, ce qui amène une dimension poétique, supplémentaire à l'oeuvre. Respect et longue route Monsieur Jef Kino.

 


Article paru dans Francofans (juillet 2004)

Après "Le Plus Heureux des Hommes"" sorti en 2002 (et un CD 5 titres en 1999), c'est avec une nouvelle formation plus acoustique que Jef Kino nous propose "Apprendre ou à Laisser" sous le Label Vérone Music. Accordéon, guitare, contrebasse et piano nous entraînent entre rythmes folk et ballades mélancoliques, accompagnant des textes réalistes et très contemporains. En effet, les douze titres de cet album sont autant de morceaux d'humanisme, traitant de thèmes variés allant de la sombre fin de certaines histoires d'amour à des sujets engagés tels que les élections de 2002, les SDF, les intermittents.... Sans prétention, Jef Kino, d'une grande finesse, dépeint la réalité sociale et les rapports humains alternativement avec amertume, cynisme ou esprit frondeur. Cet album est la confirmation d'un véritable talent d'auteur. (Olivier Berlette.)


Article paru dans l'écho des CD

On ne résiste pas à la tentation de chantonner ce refrain, "la nausée, la nausée, la nausée". Nausée qu'a chopée Jef Kino juste après les résultats du premier tour  des présidentielles 2002. La Nausée ouvre le nouvel album du plus auchellois des auteurs-compositeurs régionaux de la nouvelle vague. "Apprendre ou à Laisser" nous offre un Kino de plus en plus citoyen concerné.... sur des airs très dylaniens, il traque les courants d'air qui emportent les SDF, décrit le quotidien des baltringues, intermittents du spectacle, ou crie sa passion pour " le poète a toujours raison, mais qui l'écoute qui l'entend , Faudra-t-il qu'il soit mort de son vivant ?"

 


Article paru dans le "sortir" de la semaine du 16 au 22 juin 2004

Kino, la sensibilité a fleur de peau

D'origine polonaise, le garçon de 34 ans aime transmettre des sensations par la musique.

"Dans mes chansons j'essaie d'émouvoir, de faire rire et pleurer". Jef a bien défini son style. Son dernier album Apprendre ou à Laisser (disponible chez tous les bons disquaires de l'hexagone) vous fait passer par toutes les émotions. Et si ses deux pairs restent Brel et Gainsbourg, aujourd'hui il le dit lui-même : "Je fais du Kino". Un style atypique qui se ressent d'autant plus sur scène. Des chansons marquées de références, inspirées de films (il ne se passe pas une semaine sans que le compositeur n'aille au cinéma) et de faits contemporains. Mais aussi de la relation entre hommes et femmes qui occupe la moitié de son répertoire. Engagé humainement, Kino est en fait un "poéticien" qui, et vous l'aurez sans doute remarqué, adore jouer avec les mots. Il aime répéter que : "la langue française est l'une des plus belles, on peut tant s'en inspirer". Avec Seb à la contrebasse, Romain au clavier et Freddy à la batterie swing, lui-même guitariste et accordéoniste , ils forment un chouette quatuor qui s'amuse vraiment sur scène. Ils aiment jouer ensemble et ça se ressent. Il faut les voir en concert pour être convaincu !

Un chanteur (toujours) à découvrir

Dans la lignée d'autres artistes de la région, tels que les Mauvaises Langues, Lulu ou Les Blaireaux (ils ont commencé au même moment), Kino est une pièce maîtresse de la musique du Nord. Leurs salles sont souvent pleines et le public n'en sort jamais déçu. Les quatre bandes de potes seront d'ailleurs encore réunies le 13 juillet aux Francofolies de La Rochelle, sur la place de l'Horloge, pour une scène commune réservée aux nordistes.... Ceux qui ne les connaissent pas encore pourront notamment le découvrir à l'occasion de la fête de la musique en tête d'affiche de la scène Jean-Baptiste Lebas, le 21 vers 22h. Ne le loupez sous aucun prétexte, d'autant plus que c'est gratuit ! (Tanguy Prouvost)


Article paru dans le "Sortir" de la semaine du 26 mai 2004 au 1er juin 2004

Kino - Apprendre ou à Laisser

Kino, "Le Plus Heureux des Hommes" a laissé derrière lui sa "Chienne de Vie" pour reprendre ses instruments et sa plume et concocter un nouvel album à mi-chemin entre le réalisme du cinq titres et l'album susnommés. C'est que le chemin a été long. Après "Le Plus Heureux des Hommes",  l'aventure Kino peine un peu, mais l'homme lui, garde le moral. Ecrire, il aime ça, et ça se ressent à l'écoute de ses textes à la fois nonchalants, parfois rigolards mais plus souvent désabusés ou revendicatifs. Et non, sa chanson n'est pas celle de tout le monde, et c'est tant mieux. Sans complexe, Kino chante ce qu'il a à chanter, de l'étrange amour un peu perverti de "L'Homme Transparent" à la tristesse rageuse de "L'Hotel des Courants d'Air". Taxé de chanteur du Nord un peu gris tapant dans la musette après "Chienne de Vie", Jef Kino signe donc un retour des plus réussis. A la fois poète et musicien, on perçoit l'ombre de ses maîtres, Ferré et Brel, au détour d'une phrase ou d'une rime. Engagé et engageant, Kino se voit donc offrir un beau cadeau à travers la sortie nationale de ce quatrième album. Un album qui espérons-le, lui permettra de prendre un envol mérité. En attendant de le voir sur scène (ce week-end au Biplan par exemple), procurez-vous donc "Apprendre ou à Laisser", vous ne le regretterez pas ! G.B


Article paru dans "La Voix du Nord" du 18 mai 2004, le lendemain du concert au Splendid (Lille).

Jef Kino, chez lui au Splendid, en compagnie de cinq cents amis.

L'ex-plus heureux des hommes

Ce type là, pourrait être le digne héritier de Louis Chedid. Il ne tirerait certes pas sur la même corde sensible que son M de frangin, mais il ne ferait pas tâche dans l'album de famille musical. Avec lui, les mots sont parfois durs, les mots font souvent mal, mais ne sont jamais aigris. Kino s'amuse à poser son regard sur tout (les voisins, les nouveaux fermiers télévisuels, le 22 avril 2002, les intermittents...), mais surtout ne donne son avis sur rien : pas donneur de leçon pour deux sous, il navigue entre guitare et accordéon au gré de l'évolution. Simple militant. "La Vie est parfois une Chienne de Vie", souffle-t-il dans le micro. "Comme le Poète a Toujours Raison" (sa chanson en hommage à Léo Ferré et Louis Aragon), on le croit sur paroles. Mais il enchaîne dans la foulée avec "Tout, Tout, Tout", un vrai hymne à la gaieté. C'est son univers qui est comme ça, fait de joies et de tristesses. Avec Apprendre ou à Laisser (qui a donné son nom au quatrième album), ce sont les deux chansons qui montrent combien Kino a grandi. Et on pourrait ajouter à la liste "L'homme Transparent" ou "Souffleur de Verres". Le fis d'Auchel (62), qui a poussé dans le terreau du Splendid (59), est un artiste accompli. Hier, Kino était entouré de ces amis. Les Blaireaux, les Mauvaises Langues et cinq cents anonymes, séduits par l'autodérision de cet optimiste contrarié. Avant, il était Le Plus Heureux des Hommes (album sorti en 2002). Maintenant, il est un peu plus que ça. Ceux qui n'étaient pas là auront tout le temps de regretter quand le gaillard remplira le Zénith ou l'Olympia et qu'ils paieront leur billet deux fois plus cher. En revanche, vous l'aurez compris, malgré tout son talent, Jef ne sera jamais le fils de Chedid. Kino, c'est Jean-François Konieczny, depuis trente-quatre ans. (la Voix du Nord)


 

Article paru dans Nord Eclair le 15 mai 2004.

Se laisser prendre à l'idéal de Jef Kino

Avec " Apprendre ou à laisser", Jef Kino livre un nouvel album sensible où la poésie du verbe rencontre la précision des arrangements. Plus acoustique, soutenu par un quatuor à cordes, ce nouvel opus donne sa place aux récits du chanteur lillois... A voir lundi au Splendid

Elancé et timide, Jef Kino porte la sensibilité de son regard dans ses gestes, dans ses mots, parfois presque susurrés. Toute sa personne exprime une sorte de surprise constante face à ce qu'il advient autour de lui. Une surprise qui le pousse à crier sa rage, à lancer ses mots comme des bouteilles à la mer, en espérant qu'elles trouvent les oreilles d'autres humains, tout aussi surpris et révoltés que lui. A quelques jours d'un concert au Splendid pour lequel Jef Kino et sa bande de musiciens travaillent sans relâche, il nous livre en quelques mots le récit de son parcours, ses engagements, ses bifurcations et ses fiertés.

NE : le dernier album est plus acoustique que le précédent. Pourquoi ce retour ? Jef Kino : On s'est bien amusé à faire du rock pendant deux ans, avec la formation précédente, mais j'en avais un peu marre du binaire. Tout passait toujours par l'énergie et le son, c'était devenu difficile de faire passer l'émotion. Depuis septembre,  je suis heureux,  je me permets de moduler mon chant. Je n'ai plus à passer par dessus la guitare. On peut se permettre d'explorer des styles différents, le tango, la valse... Et puis, la musique devient mélodiquement plus riche.

NE : L'amour est présent dans deux de tes textes. De qui racontes tu la vie ? Jef Kino : Il y a du vécu, c'est sûr, mais je prends garde à ne jamais mélanger le narrateur avec l'auteur. Quelque fois, c'est un copain, qui me raconte avoir rencontré dans la rue une ancienne petite amie qui pousse un landau...

NE : As-tu des techniques d'écriture ? Jef Kino : De manière générale, je privilégie la forme, je cherche à créer un climat, à raconter une histoire. J'évite surtout d'utiliser les rimes en "e" des mauvais chanteurs de variétés. Je commence souvent avec une petite phrase, que je laisse parfois de côté, le temps de la maturation. Lorsque,  j'écris, le texte vient en 20 mn, une demi-heure, maximum. Au début, je faisais des jeux de mot pour les jeux de mots, aujourd'hui, les mots se mettent plus au service du sens. Il y a toujours plusieurs degrès de lecture, si on gratte un peu, on peut voir plein de choses, beaucoup de références, de Brel à Sinatra !

NE : Tu commences l'album par La Nausée, une chanson sur le vote FN du 21 avril. Avec les Baltringues tu abordes l'intermittence. Kino chanteur engagé ? Jef Kino : Pour La Nausée,  je me sentais vraiment concerné. Je suis allé voter ce jour là, il faisait beau, la journée était agréable... Le soir,  j'étais réellement dégouté ! Je n'ai écris le texte que plus tard,  je n'ai pas pu écrire là-dessus immédiatement. Quant à la chanson sur les intermittents,  je l'ai écrite avant l'été dernier. On parlait de ça à chaque concert, on savait que le statut allait changer, c'est quelque chose qui nous touche directement. Le nouveau statut a découragé beaucoup de musiciens que je connais, avec lesquels j'ai joué, qui sont partis pour faire complètement autre chose. Pour ma part, j'ai beaucoup fait le "roadie" pour Johnny, Mylène Farmer, et je continue à le faire de temps en temps.

NE : Et les concerts en soutien à Altadis, contre les expulsions... ? Jef Kino : Cette année, on a fait beaucoup de concerts par solidarité. Pour moi, c'est un acte citoyen par rapport aux gens qui perdent leur travail, leur logement. Mais ce n'est qu'un petit geste, presque rien. La période est morose, et le rôle de l'artiste est de raconter ce qui nous entoure. Mais je veux rester optimiste. Je pense que la vie est un combat perpétuel pour faire en sorte que ça aille mieux. Je suis un idéaliste. Propos recueillis pas Matthieu Millecamps.


 

Article paru dans La Voix du Nord  - 12 mai 2004

Le pessimisme rageur de Jef Kino

Auteur compositeur, le chanteur lillois vient de sortir, à 33 ans, "Apprendre ou à Laisser" son quatrième album. Rencontre avec un artiste sensible aux chansons à la fois militantes et désespérées.

La gentillesse du regard que dément l'ironie du sourire, les gestes posés qu'accompagnent des propos mordants... Jef Kino est comme dans ses chansons. Tout en contrastes. D'ailleurs, il suffit que l'on s'étonne du désespoir qui habite son quatrième album "Apprendre ou à Laisser" pour qu'il s'insurge : "Evidemment ce n'est pas la Compagnie Créole !" Il éclate de rire. Propose du café, s'installe confortablement,  juste entre l'effigie de Gainsbourg et le poster de Léo ferré, dans le salon de son appartement situé en plein coeur de Wazemmes, à Lille. Puis commente son album - en sortie nationale, une première pour lui - qui allie mélodies légères et textes émouvants au réalisme sombre. "Pour moi, cet album n'est pas désespéré mais militant. Et, au moins, je dis quelque chose. Aujourd'hui, on a l'impression que les chanteurs français s'empêchent de s'exprimer, qu'ils ont peur de déranger." Lui, c'est vrai, n'hésite pas.

Autodérision

A parler politique, à s'inquiéter de la place de plus en plus restreinte que l'on accorde aux artistes... "On ne peut pas dire que les poètes sont vraiment à l'honneur à la télévision... Il faudrait peut-être qu'ils vivent dans une ferme !"

De nouveau, cet humour ironique qui, outre son talent, lui a assuré, au fil des concerts, un public de fidèles qu'il retrouve, avec son groupe éponyme, partout dans la région. "C'est vrai que, sur scène, on s'amuse vraiment. On pratique beaucoup l'autodérision." Et puis, aussi, il y a son amour des mots, de la phrase juste, du  texte aux multiples lectures que son public connaît par coeur. "J'ai une prédilection pour le second degré, les allusions."

Cette passion pour l'écriture ciselée remonte à ses 20 ans. Né à Auchel, dans le Pas-de-Calais, Jef Kino, de son vrai nom Jean-françois Konieczny, vient de quitter son BTS publicité - "Une erreur, j'étais fils d'ouvrier, on ne m'avait pas parlé d'autres possibilités" - pour se diriger vers la fac de lettres.

"Chienne de vie"

Il y découvre Swift, Poe, Dostoïevski. Le choc de sa vie. Du coup, il dévore les classiques, savoure les mots et renforce son exigence. Lui qui, auparavant, écrivait quelques chansons, sans plus, enrichit alors ses textes, "apprend à les mettre en perspective". Dès 1990, il aligne de nombreux concerts avec son groupe de l'époque, Parkinson, qui réunit des "copains de lycée". En 1996, ils sortent "Sur Votre Planète" un mini-album, en autoproduction. "On ressemblait trop à Noir Désir, on ne nous prenait pas au sérieux." Quelques mois plus tard, pris par diverses obligations, les musiciens quittent le groupe. Jean-François, aidé du guitariste, décide alors de produire Modèles Déposés, un album solo. On est en 1997 ; Jef Kino est né. "Kino est l'anagramme des quatre premières lettres de mon véritable nom. Et puis, j'adore le cinéma."

Un groupe se reforme. Auteur compositeur, Jef, devenu intermittent du spectacle, laisse son style prendre toute sa mesure. Il inclut l'accordéon, peaufine les textes et laisse éclore un pessimisme pince-sans-rire qui deviendra la marque de fabrique du quatuor. A force de concerts, le patron du Splendid, à Lille, repère le groupe et leur propose un contrat avec Vérone productions. En 1999, sous le label Vérone Music, sort Chienne de Vie, salué par une critique unanime. Quatuor devenu quintet, les Kino enchainent les prestigieuses premières parties (The Silencers, Thiéfaine) et sont sélectionnés en 2001, parmi les finalistes du Printemps de Bourges. La même année, ils enregistrent un autre album, Le Plus Heureux des Hommes, aujourd'hui écoulé à 2000 exemplaires, dans toute la région.

Renaissance

Juillet 2003. Après une centaine de concerts, le groupe se sépare. "On était arrivé au bout de notre aventure. Seul Romain Fatrez, au clavier, est resté." En quelques semaines, Kino renaît sous une forme nouvelle, plus acoustique, avec batterie, piano, contrebasse. "Entre nous, la spontanéité a été immédiate." De septembre à décembre, le quatuor aligne une quarantaine de dates, dans toute la région. Et, en janvier, ils enregistrent Apprendre ou à Laisser, qui sortira en avril. "On a eu un contrat avec l'Autre Distribution qui suit aussi Les Mauvaises Langues, Les Blaireaux... C'est la première fois qu'un de nos albums sort dans toute la France." Encore une fois, les textes sont de Jef Kino, qui a mis un an pour les écrire, "je m'appuie toujours sur Brel et Brassens mais j'essaie d'être résolument actuel."

Quant au public, Jef Kino remarque que lui qui se trouvait auparavant "rectiligne" sur scène, sait, aujourd'hui, émouvoir et faire rire dans la même heure. Comme dans ses chansons. Sophie Lefèvre


 

Article paru dans PRESTO - mai 2004

Que de chemin parcouru pour cet artiste touchant, à la sincérité rare. On avait cru le succès au rendez-vous, mais ce fut sans compter le combat terrible  à livrer face au marketing musical. Passé ce brin de désillusion, notre plus heureux des hommes nous revient plus combatif, assurément plus mature pour délivrer aujourd'hui sa production la plus directe et la plus sensible.

C'est à domicile, dans son appartement lillois que KINO nous reçoit et nous fait pénétrer dans un univers de chansons où Gainsbourg semble vous cligner de l'oeil à chaque recoin de pièce. Puis Jef nous tend Apprendre Ou A Laisser, son nouveau disque sorti tout chaud des usines de pressage et à la pochette fourre tout : "on a composé cette pochette à partir de jouets récupérés chez Emmaûs". tout de suite le ton est donné. A la première écouté, c'est un album bien équilibré, "plus proche de ferré que de la Compagnie Créole" où la voix est ce qui a le plus changé, elle s'est affirmée, pour être aujourd'hui une marque déposée. C'est un album à poil, une musique mise à nu qui laisse apparaître un chanteur un rien écorché vif. Quant aux compositions, le cap est mis sur une tendance acoustique : piano et accordéon "j'avais très envie de ce retour acoustique et d'émotion brute en mettant les textes en avant,  j'avais aussi besoin de quelque chose de plus spontané et de retrouver un réel plaisir de jouer". Après l'aventure du Plus Heureux des Hommes courant 2002, l'ancien groupe s'est arrêté, suivi d'un moment moralement difficile pour KINO : "j'ai fini par remonter un groupe l'été dernier, Sébastien Dochy est revenu à la contrebasse après son apparition dans Chienne de Vie et Romain Fatré au clavier, très présent sur cet album". Avec ce nouveau groupe, KINO va égrener les nouvelles chansons sur scène en guise de test : "A partir de septembre 2003, on a rodé toutes les chansons dans les petits bars du Nord à Orléans, l'accueil du public a fait office de testeur puis nous avons présenté nos maquettes en octobre, et Vérone a accroché tout de suite, c'était réparti".

En janvier de cette année, il fallut 15 jours pour que l'album voit le jour en studio, une durée plutôt courte qui fait la part belle à la spontanéité créatrice : "J'en avais marre du groupe de rock carré, il fallait lâcher la bride et en studio, on s'est totalement lâché, sans trop se parler, on s'est trouvé naturellement. Au final, l'opus est moins produit que le Plus Heureux des Hommes très spontané et très immédiat". L'album d'ailleurs, voilà comment KINO en parle : "il n'est pas très confortable et l'inverse pas très politiquement correct non plus, il dit les choses comme elles se disaient à la fin des 60's / début 70's. Parmi ses nouvelles livraisons, commençons quelques lectures, "l'Homme Transparent" et son air très balancier, "Plus si Affinité" au texte très direct : "je voulais une voix d'hôtesse pour cette chanson sur le téléphone et l'incompatibilité de se parler, et Juliette (NDLA : France Bleu) s'est prêtée au jeu" et surtout ce "Tout tout Tout" véritable single pop printanier aux vers Lamartine sur la dépendance affective, où vous aimerez notamment cet instrumental final piano / guitare qui dure et dure sa bonne minute. Continuez votre voyage et arrêtez-vous sur "Le Poète a Toujours Raison" qui dévoile l'hommage de Jef à Léo Ferré et Louis Aragon, quand ce n'est pas Dylan sur "Souffleur de Verres". Vient alors ce qui constitue la chanson éponyme de l'album "Apprendre où à Laisser" au mode mineur et au saxophone dévastateur, voire torturant : "cette chanson, j'ai chialé en l'écrivant, j'y ai mis toute ma rage. Nous avions commencé à la jouer sur scène l'année dernière et tout le monde se taisait, c'était incroyable". Vous l'avez compris l'album n'est pas forcément gai : "la beauté est malheureusement présente dans la tristesse", ajoute KINO, "j'ai aujourd'hui envie d'être ému, d'avoir des frissons, de vois des humains, des mecs pas super carrés comme Arno".

Et si sa chanson "Les Baltringues" titille ceux qui partent en guerre contre ce qu'il appelle les intellectuels non productifs, Jef rappelle que les intermittents ne sont pas tous des riches, souvent smicards et se bat pour faire valoir son honnêteté artistique parmi cette pléthore de singles ultra-marketés par les média : "... des fois je me dis que c'est un combat impossible à mener, que les programmateurs radio ne nous font pas confiance. J'appartiens à la scène française, celle de Fersen, de Bénabar, d'Arthur H et de Sansévérino, tous ont leur truc mais notre dénominateur commun c'est la sincérité". Bientôt en tournée, c'est devant le public que JFK écrit ses plus beaux discours : "On peut jouer devant tout type de public, nous sommes scéniquement plus libres avec cet album, il n'y a plus de gros synthétiseurs à maîtriser. Avant nous étions coincés dans un cadre rock, maintenant on peut partir dans plusieurs sens, on s'amuse beaucoup". L'humour se retrouve d'ailleurs dans "Plus Glamour, Plus Sexy" né sur les planches, alors que KINO s'improvisait dans un anglais approximatif sur les difficiles "My Way" ou "Stranger in The Night" nourrris d'expressions françaises volontairement mal traduites, c'est à mourir de rire et ça symbolise bien le personnage et son amour de l'autodérision. Avec Apprendre ou a Laisser , KINO vide son chargeur sans non plus brûler toutes ses cartouches, avec la volonté de donner à jamais une dimension supérieure à son talent " ... j'ai écrit les 3 ou 4 plus belles chansons de ma vie (l'homme transparent / tout tout tout / apprendre où à laisser) et lorsque que j'arriverai un jour à ne faire que ça, ça sera génial". Arnaud Santerre


 

Article paru dans PRESTO - avril 2004.

Tous Debout ! concert festif et revendicatif. Nouvelle édition de concerts dédiés à la solidarité dont les fonds iront à la Banque Solidaire qui aide à la reprise d'entreprise.

... Jef Kino, grand monsieur de la scène régionale qui nous présente des chansons très intimistes presque à écouter par le trou de la serrure. Se nourrissant de la région il en tire des morceaux qui sentent le pavé mouillé, le tabac dans les bars. Surdoué de la chanson, il manie le texte aussi bien que sa voix pour offrir des concerts folk nordiste soutenus par des instrumentations superbes électriques et rassurantes. Flottant dans les mélopées mélancoliques de son âme, il va vous ravir. Cette soirée est bien évidemment plus que recommandée....


Article paru dans LA VOIX DU NORD - mars 2004

Festival les Météores - Douai

Acide Kino : Il est là, grand échalas avec son boa. Il envahit la scène et emballe son public. Il saute, virevolte, étire son accordéon, emplit l'espace de sa présence, modelant des textes ciselés, entre humour grinçant et rudesse tendre, oscillant entre douceur vache, façon Gainsbarre, et puissance mélancolique à la Ferré. Avec sa nouvelle formation, Sébastien à la contrebasse, Romain au piano, et Freddy à la batterie, il nous laisse apprécier pleinement la rythmique des mots, la finesse des ambiances et des arrangements. Clin d'oeil à Brel (la Solitude), regard féroce, pirouettes verbales... Vite, vite, Grand Jef, abandonne ta défroque rock pour rejoindre les grands de la chanson française !  Martine Perrin.


Article paru dans la VOIX DU NORD - mars 2004

Festival les Météores - Douai

Effi, Kino et les Blaireaux : c'était l'affiche proposée, lundi soir, à l'Hippodrome, dans le cadre du festival des Météores.

Chez Jef Kino, tout est prétexte à chanter la révolte : les voisins, les problèmes des intermittents, des sans-abri, les élections (la Nausée !). Sacrée Chienne de Vie ! quelle présence sur scène et quelle spontanéité.  Jean-François Guybert.


Article paru dans NORD - ECLAIR - février 2004

Jef Kino s'inspire de l'influence de ses illustres aînés : Brel, Ferré, Gainsbourg, Vian...

Jef Kino, c'est le bon gars sympa à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Le cheveu rare mais brillant, l'oeil de velours et le front haut. Cet originaire d'Auchel navigue, physiquement parlant , vers un Bourvil jeune. Vendredi soir, il a réussi à emballer la salle Jean Monet d'Herlies. Un pari loin d'être gagné d'avance ! "Notre créneau, c'est la rencontre des gens. On n'a pas les armes pour combattre commercialement. Alors, la reconnaissance passe avant tout par la scène", admet cet artiste de 34 ans. Pour Jef Kino, ce concert est aussi l'occasion de prendre la température du 3ème album : "Apprendre ou a Laisser" qui sortira dans les bacs fin mars. Enregistré en huit jours "sans se retourner, spontanément, quitte à faire des erreurs ", ce nouvel opus explore des voies jusque là laissées de côté. "Il a un côté écorché plus proche de Léo Ferré que de La Compagnie Créole", ironise-t-il. Un lifting que l'on doit également  à la nouvelle formation en place depuis juillet : Freddy Holleville (batterie swing), Sébastien Dochy ( contrebasse) et Romain Fatrez (piano). D'avantage acoustiques que dans Chienne de Vie et le Plus Heureux des Hommes, ses précédents disques - les chansons conservent un second degré et une mise à distance  qui font la force du groupe. Omniprésent, l'accordéon renforce la dimension fédératrice des mélodies. La mondialisation "Apprendre ou à Laisser" a remplacé les problèmes de voisinage, mais l'âme de Jef Kino est intacte, les relations humaines restant au coeur des textes. "Il y a quelques titres engagés. Le reste, ce sont des chansons d'amour", ajoute-t-il. L'Hôtel des Courants d'Air " qu'on pourrait dédier à l'Abbé Pierre" semble lui être sorti des entrailles par la grâce d'une absolue nécessité intérieure. Sur scène, certaines orchestrations un poil déjantées et hypnotiques réservent quelques surprises, parmi lesquelles Virginie. Jef Kino s'érige comme une alternative à l'hiver, un échappatoire à l'ennui. Patrice Demailly.


Article paru, pour  "Les bars en Trans, la Marmitte Nord-Pas-de-Calais" - février 2004

Jef Kino est de retour et en forme, avec que du nouveau : une nouvelle formation plus acoustique, plus chanson, entre contrebasse (Sébastien Dochy), piano (Romain Fatrez) et batterie swing (Freddy Holleville). Cette nouvelle formation laisse plus de place aux textes et aux interprétations de Jef qui prennent ici leur dimension entre rire et émotion... Ce nouveau spectacle nous laisse découvrir les chansons du prochain album qui sera enregistré cet hiver et qui marquera un véritable retour aux sources pour cet artiste/auteur/compositeur qui, entre 2 pirouettes verbales, multiplie les références et les clins d'oeil aux glorieux aînés de la Chanson, notamment Brel et Gainsbourg.. En tout cas Jef est un artiste a écouter pour la qualité de son travail mais aussi à voir sur scène !!


Article paru, dans LA VOIX DU NORD - novembre 2003

Hier soir, environ deux cent cinquante personnes ont assisté au concert qui réunissait Kino, Bertrand Louis et la Grande Sophie à Mazingarbes. Trois poètes entre pop et rock.

Oh, c'est sûr, le public (environ 250 personnes au plus fort de la soirée) a réagi diversement  aux déclamations de ces versificateurs du XXIè siècle. Plutôt bien aux revendications tantôt corporatistes (les intermittents du spectacle) tantôt humanistes de Kino, le régional de l'étape. Accordéon, orgue et contrebasse, tout de suite, ça donne une ambiance. Le grain de folie de Jef, dans le droit fil  des discrets polémistes qui veulent  délivrer un message,  fait toujours le reste . Jusqu'à éclipser l'artiste suivant.... Jean-Marc Rivière


Article paru, dans NORD ECLAIR - juillet 2003

Plusieurs milliers de personnes ont profité du spectacle au parc urbain dimanche soir.

Les mots justes et beaux de Kino en apéritif, le rock fort en bouche des Mauvaises Langues en plat de résistance...

Alors que beaucoup de villes accueillaient de vieilles gloires des années 80  voir 70, Villeneuve d'Ascq avait choisi, elle, d'illustrer la fête nationale de jeunes valeurs montantes de la chanson française, purs produits du Nord. Un choix judicieux, que toutes les générations qui noircissaient dimanche soir les pelouses de la plaine du Canteleu ont bruyamment apprécié.... Kino puis les Mauvaises Langues, des potes de toujours, qui partagent une même vision de nos petits travers quotidiens, comme vus depuis leur fenêtre, une acide lucidité, et une même intensité dans la manière de les restituer... C.a. Vanbell


Article paru, dans la VOIX DU NORD - mai 2003

Quand Kino fait son show...

Les 400 spectateurs vont littéralement s'enflammer. Celui auquel on accorde une filiation certaine avec ces maîtres de la chanson française que sont Gainsbourg et Bashung, excelle à merveille quand il s'agit de se mettre en deux temps trois mouvements toute une assistance dans la poche. Des mélodies qui marquent vite les esprits, des refrains qui se transforment en leitmotiv hyper entraînant et surtout, des textes engagés. Engagés mais jamais prétentieux, avec cette finesse dans la voix et dans les mots qui nous rappellent que l'existence est dérisoire quand on ne prend pas la peine de la vivre pleinement. Quand il évoque les amours perdues, le Nord ou ceux qui connaissent des fins de mois difficile ("surtout les 30 derniers jours...") Kino est volontiers le chanteur de l'amertume. Mais il devient aussi mordant, voir cynique quand il s'agit de brocarder les chanteurs fabriqués des" graines de stars académy" ou, plus prosaïquement, les Voisins. Face à lui, le public réagit à merveille : il applaudit en cadence, se met à danser, et, comme attiré par les musiciens descend des gradins pour rejoindre la scène. Le final tourne à l'apothéose : 6 jeunes filles dont certaines du groupe férinois Loreleï retrouvent le chanteur pour une escalade improvisée et entame une chorégraphie digne d'un girls-band. Kino s'est trouvé des "claudettes", tandis que dans la salle, même des élus municipaux ne peuvent s'arrêter de danser. Le délire !! Christophe Benoit


Article paru, dans FRANCO ACTU (Francofolies de la Rochelle 2002)

Le lauréat du "Prix du Club" 2002, élu par un public enthousiaste lors de la soirée du 1er mars au Carré Amelot de La rochelle. C'est en effet devant une salle comble que se sont produits les 4 candidats au Prix, issus du Chantier des Francos : Les lauriers ont été décernés à KINO, groupe à la chanson, réaliste dont le chanteur, auteur-compositeur, promet, autant à l'accordéon, à la guitare, qu'à l'interprétation ; un personnage "pince sans rire" au second effet .... Kino. Avec ce prix, Kino est "un homme heureux" titre aussi du dernier album qui vient de paraître. Le bonheur annoncé : présence aux Francofolies de la Rochelle (France) et de Spa (Belgique) ainsi qu'un enregistrement de trois jours dans les studios de Cristal Productions.


KINO PRESS OFF ! (depuis le début du groupe)

"chanson française inspirée de Gainsbourg, proche de Miossec ou Dominique A. Jean-François Kino gagne a être connu..." du rock à la sauce écossaise -La Voix du Nord - modèles déposés.

"Kino a trouvé dans la musique le meilleur moyen d'exprimer ses combats intérieurs" "on joue d'où on vient, ce qu'on est..." (extrait d'interview). Chansons croisées - Nord-Eclair.

"Modèles déposés est un excellent album qui marquera certainement le début d'une riche carrière pour JF Kino. Délirium Magazine.

"l'atout principal de cet album reste les textes de JF Kino, qui sont tout simplement des petits bijoux que l'on peut dévorer sans modération". "JK Kino arrive, avec des chansons très personnelles, à nous enlever et à nous parler franchement". feuille de ch'rock - modèles déposés.

"ses textes nous ramènent parfois à la triste réalité mais l'accordéon et l'entrain que les musiciens et le chanteur dégagent sur scène forment un subtil cocktail dont on ne peut se lasser." la diversité, une vraie richesse - La Voix du Nord

"tantôt dur tantôt tendre, il fait mouche : c'est notre vie qu'il nous raconte". Jean-François Kino : nouveau Bashung - Nord-Eclair.

"entre pessimisme sur la destinée et colère appelant à se retrousser les manches, Kino peut prétendre entrer à l'école des tragiques Ferré et Brel mais aussi chez les pinces sans rire de Brassens et Bashung". "avec un net penchant pour l'aspect réaliste, les textes prennent bien soin de ne pas sombrer dans les clichés du genre". Chienne de Vie - Presto

"un sensible jeu d'images et une belle rythmique des mots pour illustrer une certaine mélancolie de fin de siècle. A découvrir, assurément" "Chienne de Vie, c'est 5 titres pour approcher un univers : ambiances intérieures où Kino chante la vie, les sentiments, les chaos ; la solitude qu'on se coltine sous la grisaille du ciel ; la désillusion des amours et les envies de toujours". Kino, mélancolique - Nord-Eclair.

"un rien grinçant, pour le moins, mais quand un artiste a quelque chose à dire, qui s'en plaindrait ?" chanson française ce soir - La Voix du Nord.

"chienne de vie est un cri de mélancolie désillusionné, qui parle de solitude, de mort, de la vie qu'est pas toujours facile à assumer..." Psikopat

"et le nouveau Kino est arrivé ! Un mélange détonnant de qualité."...descendant des Brel, Brassens, à la sauce du temps, le rock. Un album costaud, mais surtout une scène d'enfer, où le spectateur perd vite sa place, pour à son tour, entrer dans la danse." Kino, le rock détonnant - Nord-Eclair

"mini-disque mais il fait le maximum... ...un disque dont la qualité technique d'enregistrement met bien en valeur la richesse des textes et des arrangements." ...franchement réaliste avec des accents début de siècle, ses chansons ont une valeur sociale et une portée humaine qui font leur puissance. "Si Zola revenait aujourd'hui, il ne serait pas dépaysé"... la Chienne de Vie de Kino - La Voix du Nord

"ce disque peut être considéré comme une excellente introduction à ce chanteur à la mélancolie toujours contrebalancée d'humour". Chienne de Vie - La Voix du Nord.

"il ne faut pas croire que Kino est ce genre de groupe politiquement engagé, et socio-déprimant, ambiance fin de siècle. Non, Kino est sincère, ne cherche pas à plaire, ni à déplaire. Il dit ce qui le touche et le chante très bien". Kino, les régionaux - webcity.