Pauvre fleur !

 

Admirer cette fleur

Ses pétales se concentrent sur le cœur !

C’est un peu notre vie

Une à une, nos jours qui fuis !

 

Elles sont séparées mais pourtant solidaire

De cette tige fière mais solitaire !

Elles ne sont pas là pour le décor

N’enlevez ne serais ce qu’une seule et c’est la mort !

 

Quand l’abeille vient butiner !

Elles se sentent très convoitées

Quand cette main vient à la cueillée !

C’est la hantise d’être déracinées !

 

Et que dire de la vue de ce vase !

Elles qui vivaient si bien sans embase

Ce lit de terre à ses pieds

N’est plus qu’un souvenir imagé !

 

L’Artiste.

 

Retour vers mes textes !