BLIDA


"La ville des Roses"

Population : 787.000 habitants

Communes de Blida

: Ain Romana, Ben Khellil, Beni Mered, Beni Tamou, Birtouta, Blida, Bouarfa, Boufarik, Bougara, Bouinan, Chebli, Chiffa, Chréa, Djebara, El Affroun, Guerrouaou, Hammam Melouane, Larbaa, Meftah, Mouzaia, Oued Djer, Ouled Chebel, Ouled El Alleug, Ouled Selama, Ouled Yaich, Sidi Moussa, Souhane, Soumaa, Tassala El Merdja.

................On l'appelle "la ville des Roses", située dans la verdoyante Mitidja, elle embaume de tous les rosiers qui fleurissent dans la ville. Autrefois, au Printemps étaient organisées, par la Mairie de Blida, des batailles de fleurs, et l'on récompensait alors le plus beau bouquet.

 

 

 

 

L' EPOQUE ROMAINE :

Comme on n'a pas trouvé de ruines romaines dans les environs, on dit que les romains n'ont jamais occupé Blida. La découverte de quelques débris au cours du forage d'un puits à Montponsier (Benboulaid) nous prouve le contraire.

Vers l'année 925 de l'Hégire (1519 de l'ére chrétienne), un homme pieux, vint se fixer au confluent de l'Oued Taberkachent et de Châabat ar-Rommân (Ravin des grenades), cours d'eau appelé aujourd'hui "Oued Sidi-El-Kébir". L'ermitage de Sidi Ahmed El-Kebir, bientôt entouré d'une Zaouia, ne tarde pas à devenir un lieu de pélerinage fréquenté par de nombreux croyants attirés par les enseignements du saint et par la renommée de ses vertus.

Vers 1533, le Pacha Kheir-Eddine fit passer en Algérie des milliers de Maures chassés d'Espagne (devenue chrétienne aprés la capitulation de Grenade). Pris de compassion pour ces immigrés, Sid Ahmed El-Kebir installa un de ces groupes sur la rive droite de Châabet ar-Rommân. Pour mettre ces exilés à l'abri des mauvais traitements, Sid Ahmed El-Kebir sut intéresser à leur sort le Pacha Kheir Eddine, qui leur accorda sa protection et fit construire à leur intention une Mosquée en bordure de la Place du 1er Novembre (ex-Clémenceau), un bain (qui existe toujours dans les quarties d'El djoun) et un four banal. Ces établissements devinrent le noyau d'une "petite ville", que, vers 1535, Sid Ahmed El Kebir la nomma

"EL BOULAÏDA".

Sid Ahmed El Kebir aprés avoir découvert et détourné les belles eaux de la montagne de l'Atlas, a, avec l'aide des Maures Andalous, introduit dans la région la technique de l'irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir (disparue de nos jours). Sid Ahmed El Kebir mourut vers 1540 à l'âge de 70 ans environ et se trouve enterré dans sa Zaouia.

LA CONQUETE OTTOMANE :

La prospérité vint avec la conquête Ottomane et la ville devint une sorte de lieu de repos et de prédilection des seigneurs enrichis et souverains turcs d'Alger, qui aimaient venir se reposer et se délasser, et ce fût aussi l'époque d'un certain foisonnement de maisons closes et de palais Turs à Sidi Yaacoub. Le temps s'écoulait paisiblement jusqu'en Mars 1825, Blida fût ébranlée par un tremblement de terre de grande intensité qui transforma la ville en ruines et fit un grand nombre de victimes. Ceux qui survécurent reconstruisirent la ville sur un nouveau site. C'était un dédale de petites ruelles étroites et sinueuses, l'accés à la ville se faisait à partir des six portes existantes :

Bab Er-Rahba.

Bab Ed-Zaïr.

Bab El-Khouikha.

Bab Es-Sebt.

Bab Ez-Zaouia.

Bab El-Qbour.

L'OCCUPATION FRANCAISE :

L'armée Française pénétra pour la première fois dans la ville en 1830, sous le regard ébahi de la population blidéenne. Deux camps furent crées en 1838 pour surveiller la ville et ses environs, le camp superieur et le camp inferieur. Ces deux camps sont devenus depuis, les faubourgs de Joinville ( Zabana) et Montponsier (Ben Boulaid).


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