I
accueil |
E
sommaire Science |
avant
: E
la relativité générale revisitée |
Quand la matière ne tourne pas rond
La théorie de la relativité restreinte d'Einstein pose
comme hypothèse que la vitesse apparente de la lumière dans
le vide est constante, quelque soit la vitesse de celui qui l'observe.
Par exemple, si l'on est dans un train en marche et que l'on envoie
un rayon lumineux vers l'avant du train, ce rayon semblera circuler à
la même vitesse, qu'on le mesure depuis le train ou depuis un point
fixe à terre.
Cette hypothèse est à priori étrange, car il n'en
va pas de même pour tout autre phénomène que la lumière.
Si par exemple on lance un ballon dans le train, sa vitesse apparente depuis
un point fixe à terre sera égale à la vitesse du train
plus la vitesse de ce ballon par rapport au train. Si le ballon est lancé
vers l'avant à la même vitesse que le train, un observateur
immobile verra passer le ballon deux fois plus vite que le train, et si
le ballon est lancé vers l'arrière, l'observateur immobile
aura l'impression que le ballon tombe simplement verticalement.
Cette hypothèse a été vérifiée par
des mesures très précises, de telle sorte que l'on doit bien
admettre qu'elle est fondée.
L'explication de cette vitesse apparente constante de la lumière
quelque soit la vitesse relative de l'observateur et de la source de lumière,
peut trouver dans notre hypothèse une explication. Il suffit de
rappeler ce que l'on a expliqué pour la relativité générale
à propos de la nature des photons et de la nature de la matière
[en voir E
l'explication].
Quand une matière se déplace, ce sont tous les tourbillons
de gravité qui l'accompagnent qui se déplacent avec elle.
Ces tourbillons ne sont plus alors des dynamiques qui tournent en rond
en revenant toujours au même point, mais des dynamiques qui décalent
leur point de retour dans le même sens et à la même
vitesse que la matière se déplace.
tourbillons de gravité d'une matière immobile | ||
tourbillons de gravité d'une matière qui se déplace selon "a" |
On a dit qu'un photon qui voyage en traversant des tourbillons de gravité
est ralenti parce qu'une partie des torsions d'onde qui le constituent
tourne en rond dans ces tourbillons [voir
E cette
explication]. Si les tourbillons ne tournent pas exactement
en rond parce que la matière se déplace, le photon sera influencé
de la même façon par ce déplacement du point de retour
des tourbillons.
Pour cette raison, la lumière
décale donc sa progression dans le même sens et à la
même vitesse que la matière qui l'émet ou qui l'observe.
Si la matière va dans le même sens que la lumière,
la vitesse de la matière s'ajoute à celle de la lumière.
Les photons vont, en vitesse absolue, plus vite que la lumière,
mais leur vitesse par rapport à la matière reste "la vitesse
de la lumière".
Si la matière va au contraire à la rencontre de la lumière,
le mouvement des tourbillons de gravité qui la précèdent
ralentit le mouvement des photons. Les photons vont, en vitesse absolue,
moins vite que la lumière, mais leur vitesse par rapport à
la matière reste encore "celle de la lumière".
la masse
augmente avec la vitesse . . .
Quand une matière circule et fait par exemple un virage ou une
accélération brusque, elle peut perdre une partie de son
organisation qui ne parvient pas à rester assez compacte. Cette
perte se traduit par l'éjection de photons, donc par la perte d'énergie.
La quantité de c² que renferme la matière est alors
diminuée, puisqu'on a dit que l'énergie est la même
chose que du c².
Comme les tourbillons de matière sont entraînés
avec elle, ils préparent toutes les ondes de l'espace à son
voisinage à se déformer dans le sens du mouvement de la matière.
Ainsi, quand la matière doit perdre un photon, par exemple à
la suite d'une accélération brusque, le photon utilisera
pour se créer une partie de la torsion des ondes d'espace sur lesquelles
se trouve la matière, et une partie de l'énergie de torsion
des ondes d'espace préparées par les tourbillons qui entourent
la matière. Plus la matière va vite, plus les tourbillons
qui l'accompagnent préparent favorablement les ondes proches de
la matière à s'adapter au sens de son déplacement.
Plus la matière va vite, plus les ondes qui
l'entourent ont donc leurs torsions préparées favorablement
à la fabrication du photon. Plus la matière va vite, moins
elle perd donc d'énergie interne pour fabriquer ce photon, puisque
la quantité d'énergie externe à sa disposition augmente.
Ainsi, plus la matière va vite, plus elle
peut produire de photons avec la même quantité d'énergie,
plus grande apparait donc son énergie interne. Comme nous
avons définit la masse "m" comme la quantité d'énergie
c² dont dispose une matière, nous
trouvons alors que la masse augmente avec la vitesse.
Cette proposition est identique à l'une des propositions de la relativité d'Einstein. Le seul différent concerne l'interprétation de ce qu'est la masse qui augmente ainsi.
. . .
et les horloges qui voyagent se reposent
Pour la raison que l'on vient de développer, une horloge qui
voyage à grande vitesse fonctionnera en dépensant moins d'énergie
qu'au repos. La perte d'énergie qui déclenche
chacun de ses battements mettra donc plus de temps à se produire
: l'horloge qui voyage retardera donc par rapport à une horloge
restée au repos.
Ce point a été prédit aussi par Einstein, et vérifié
expérimentalement.
Pour Einstein, il signifiait que le temps s'écoule moins vite
pour qui voyage, que pour qui reste au repos. Ce que nous proposons ici
de dire, c'est tout simplement qu'une horloge fonctionne moins vite en
voyageant qu'au repos. Car une horloge
(même "atomique") ne mesure pas le temps absolu, elle donne simplement
des indications sur le rythme de son fonctionnement.
Ce rythme souvent est suffisamment régulier pour nous donner une
idée du temps qui passe.
Pas toujours.
I
accueil |
E
Science |
G
haut |
|