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Sur la matière noire qui n'en est pas, et sur la légende du boson de Higgs :
un texte présentant de façon la plus concise possible l'hypothèse développée dans les textes suivants (En attendant le boson de Higgs)
En attendant le boson de Higgs :
Cet essai est une refonte complète, en 2009, des idées qui ont été proposées, 15 ans plus tôt, dans le livre "L'adieu au Big-Bang". Toutefois, seule la 1ère partie
de ce livre méritait cette refonte qui ne concerne pas, en particulier, son chapitre d'introduction (ci-dessous, dans "une révolution Copernicienne ?, aussi disponible en version pdf)", ni le chapitre consacré à la naissance de la vie (ci-dessous, dans "comment la vie vient à la matière", aussi disponible en version pdf), ni celui
consacré à la question des dimensions qui correspond à l'intégralité de la section "mathématique" du site (aussi disponible en version pdf), ni, enfin, celui consacré à la spécificité de la pensée humaine ("De l'humain", uniquement en version pdf).
Tous ces textes, principalement dans leur version pdf qui comporte quelques mises à jour de détail, constituent donc autant de compléments à la nouvelle formulation de l'hypothèse et, ajoutés à cette nouvelle formulation, on peut considérer leur ensemble comme une nouvelle version, revue, repensée et actualisée, du livre L'adieu au big-bang.
Les textes périmés du fait des développements de ce nouvel essai ont été retirés de ce sommaire, mais ils restent accessibles à partir du "résumé du livre"
le texte d'introduction :
0
l'essentiel de l'hypothèse (en version html) - aussi disponible en version pdf, comprenant le plan du texte complet
1
plan du texte complet, avec liens vers chacune de ses parties (en version html)
annexes à l'introduction :
2
l'essentiel sur la construction des atomes (pdf)
3
l'essentiel sur la construction des molécules (pdf)
4
la construction du tableau périodique des atomes à partir des protons tétraédriques (pdf)
aussi disponible sous forme de texte seul (pdf) et sous forme de résumé (pdf)
5
la construction des molécules (pdf), comportant une 2ème partie et une 3ème partie
le développement de l'hypothèse :
6
1ère partie - présentation de l'hypothèse (pdf)
7
2ème partie - les 16 étapes du cycle de formation de la matière (pdf), comportant une suite et un appendice
8
3ème partie - quelques conséquences de l'hypothèse (pdf), comportant une suite et fin
mai 2008 :
un bilan des hypothèses proposées sur ce site et qui sont dès à présent vérifiées
Comment la vie vint à la matière
et comment elle y fonctionne
Des expériences et des découvertes toutes récentes remettent complètement en cause l'idée selon laquelle "tout est dans les gènes" :
- nulle part
dans les gènes de la brebis clonée DOLLY n'étaient
les informations permettant de générer un organisme entier
: elles n'étaient pas dans les gènes de la cellule de glande
mammaire initiale, puisque tout ce que savait faire cette cellule était
de se dupliquer en d'autres cellules de glande mammaire, non pas de se
transformer en brebis. Elles n'étaient pas non plus dans les gènes
de l'oeuf de brebis dans lequel le noyau de cellule mammaire a été
placé, puisqu'on avait éjecté ces gènes au
préalable.
- des scientifiques
viennent de découvrir que les humains auraient très exactement
les mêmes gènes que les singes de type CAPUCIN : même
la différence entre les humains et les singes ne serait donc pas
dans les gènes !
Il est proposé un scénario
original pour l'apparition de la vie : les doubles hélices en ADN
des chromosomes ne seraient fondamentalement que des hélices électriques
se comportant en aimants, se reproduisant par simple attirance et répulsion
magnétique, et ce fonctionnement les aurait amené à
organiser autour d'eux des cellules que l'on dit vivantes. L'ADN ne serait
donc pas l'étonnante invention de la vie pour conserver et transmettre
ses informations, mais au contraire la vie serait la forme mature de l'ADN,
son invention pour croître et se dédoubler plus efficacement.
Dans cette hypothèse, la
naissance de la vie n'apparaît que comme un stade de complexité
inévitable, celui où les mouvements électromagnétiques
de la matière inerte trouvent le moyen de se réaliser en
des boucles fermées de répulsion et d'attirance, boucles
qui pour cette raison n'arrêtent pas de gigoter et que l'on appelle
donc : des "organismes vivants".
Cette hypothèse a été
formulée avant "l'affaire DOLLY" et avant "l'affaire du CAPUCIN".
Elle tient le coup à leur épreuve, contrairement à
la théorie du "tout est dans les gènes".
développement résumé de l'idée :
0
tout est dans les gènes . . . sauf l'essentiel ! - aussi disponible en version pdf
développement plus complet
:
(texte intégral de l'un des chapitres de l'ouvrage "L'adieu au big-bang"
évoqué à la fin de cette page)
une version pdf de ces 7 textes regroupés est aussi disponible : Comment la vie vint à la matière, et Comment elle y fonctionne
1
l'univers invente la turbine
électrique
2
les chromosomes s'organisent
3
la mitose des cellules
4
chaos dans la cellule
5
la duplication des protéines
6
l'évolution génétique
7
la méiose des cellules sexuelles
complément 2005 :
8
sur la croissance de l'embryon et sur l'évolution des espèces
La turbulence : sa vie, son oeuvre
Aucune équation ne permet d'expliquer
la naissance puis l'évolution de la turbulence. Cette série
de textes doit donc être considérée pour ce qu'elle
est : une tentative d'expliquer la naissance et l'évolution de la
turbulence . . . sans recourir à aucune équation.
[Il est repris ici des textes
qui se trouvent également dans la section art, mais dont
on ne considère chaque fois que le début. Cette suite de
textes montre ainsi le cycle que forme tout phénomène physique
qui se complexifie. Dans chaque texte sautez par dessus les parties qui
traitent de l'évolution de la société, et négligez
la fin qui traite de l'art et de la musique. En principe les textes s'ouvriront
dans une autre fenêtre.
Si vous préférez, il existe aussi dans la partie "une histoire
de l'art", le texte "comment se complexifient
les phénomènes physiques" dans lequel tous ces développements sont résumés de façon enchaînée.]
0 - la phase ponctuelle dans l'évolution de la complexité : de l'état solide à l'état liquide
Son caractère ponctuel signifie que l'ensemble de la situation
peut s'analyser par le comportement des atomes, chacun pris isolément
et pouvant être considéré comme un atome ponctuel en
relation avec d'autres atomes ponctuels. L'ensemble de cette phase voit
chaque atome ou chaque molécule d'un réseau cristallin prendre
progressivement son indépendance.
00
la situation du réseau cristallin d'atomes semblables (les atomes butent les uns sur les autres)
01
l'agitation thermique des atomes dans un réseau cristallin fortement chauffé (les atomes s'agitent fortement, sans quitter leur place dans le réseau)
02
l'approche du point de fusion (création de lacunes et d'ad-molécules dans un réseau cristallin)
03
le fonctionnement liquide (l'exemple des "liaisons faibles hydrogène" dans l'eau liquide)
1 - la phase du classement dans l'évolution de la complexité : naissance de la turbulence
Son caractère de classement signifie que l'ensemble de la situation
peut s'analyser comme un phénomène de classement des vitesses
des divers atomes et molécules qui composent le fluide. Au fur et
à mesure que le différentiel interne de vitesse augmente
le fluide s'adapte, renonçant d'abord à son homogénéité,
puis organisant ses couches aux vitesses hétérogènes
de façon de plus en plus complexe.
10
le fonctionnement gazeux et le mouvement brownien dans un fluide = classement statistique des molécules en ordre de vitesse
11
quand le mouvement brownien ne suffit plus à homogénéiser les vitesses, le fluide se tranche en couches laminaires
12
quand la différence de vitesse entre deux couches laminaires devient trop grande, ces couches s'interpénètrent localement et se cisaillent
13
quand l'interpénétration des couches laminaires est suffisamment
forte pour se généraliser et pour s'organiser à grande
échelle, naît le tourbillon en spirale
2 - la phase de l'organisation dans l'évolution de la complexité : comment le mouvement tourbillonnant mène à l'organisation hiérarchique des tourbillons
20
les tourbillons en spirale se mettent d'abord en chaîne (allées de von Karman)
21
puis les tourbillons s'arrondissent et s'isolent les uns des autres
22
puis des tourbillons de même sens s'apparient
23
puis, enfin, se génère une hiérarchie de tourbillons, les petits tournant dans de plus grands
3 - la phase du nouage dans le temps : comment l'organisation hiérarchique des tourbillons trouve le moyen de se rendre irréversible
Une fois irréversible, elle fournira de nouveaux "points de départ" à un niveau encore plus élevé de complexité,
de la même façon que les atomes du réseau cristallin ont servi de "points de départ" au cycle de complexité que l'on a envisagé.
30
le tourbillon hiérarchiquement organisé se coupe de son environnement (en pratique, on opère cette coupure à sa place, puisque
l'on considère le tourbillonement fermé sur lui-même de l'expérience dite de Couette-Taylor dont on va progressivement augmenter la
vitesse dans les 3 étapes suivantes. On commence par le stade où se forment les "rouleaux de Taylor")
31
à plus forte vitesse, les rouleaux tourbillonnants ondulent à fréquence régulière. C'est le stade des rouleaux ondulés
32
à plus forte vitesse encore, une nouvelle fréquence apparaît et les rouleaux doivent maintenant se croiser ou disparaître en alternence. On est au stade des rouleaux modulés
33
puis, enfin, le flux perd toute régularié et devient complètement chaotique dans le détail de son évolution, tandis que se reforment
et perdurent définitivement les rouleaux horizontaux de Taylor, mais sous une forme devenue, cette fois, purement statistique
D'une signification nouvelle ainsi donnée aux expériences de Couette-Taylor :
Les 4 derniers liens ci-dessus mènent à l'analyse de chacune des 4 étapes successives que l'on observe lorsque l'on accélère la rotation de l'appareil
(voir par exemple, sur le site du Laboratoire d'Hydrodynamique,
des animations qui correspondent à chacune de ces étapes).
On suggère que les "bandes statistiques" tourbillonnantes finalement obtenues à la dernière étape sont un équivalent à la régularité purement statistique
des particules quantiques, et que l'ensemble des 16 étapes précédentes (depuis le réseau cristallin figé dans la fixité jusqu'aux rouleaux
chaotiques de la dernière phase de l'expérience de Couette-Taylor)
forme donc le prototype d'une complexité qui s'auto organise progressivement pour finalement générer des réalités qui possèdent ce type de propriétés statistiques.
Cette hypothèse est développée en détail vers la fin de la 2ème partie de l'essai "En attendant le boson de Higgs" qui figure en tête de ce sommaire
4 - tout est dans tout : les 4 étapes de chacune des 4 phases précédentes se fabriquent par combinaisons mutuelles
40
résumé des 4 étapes de la phase ponctuelle, et principe
de leur fabrication par combinaisons mutuelles
41
résumé des 4 étapes de la phase du classement, et principe de leur fabrication
par combinaisons mutuelles
42
résumé des 4 étapes de la phase de l'organisation, et principe de leur fabrication
par combinaisons mutuelles
43
résumé des 4 étapes de la phase du nouage dans le temps, et principe de leur fabrication
par combinaisons mutuelles
La complexité : tout simplement
[Il est repris ici des textes
qui se trouvent également dans la section art mais qui ont
un caractère général. L'évolution de la complexité
dont il est question peut être aussi bien celle de phénomènes
physiques, que celle du développement d'un organisme vivant, que
celle de la société humaine. En principe les textes s'ouvriront
dans une autre fenêtre]
50
les quatre stades de la complexité (ponctuel, du classement, de l'organisation, puis du nouage irréversible dans le temps).
Cette présentation
des quatre étapes de l'évolution de toute complexité,
éclaire les développements faits ci-dessus (la
turbulence : sa vie, son oeuvre) dans le cas particulier de l'évolution
qui mène du solide au liquide, puis à la turbulence, puis aux ondes stationnaires
51
comment ces quatre stades de la complexité se manifestent dans le cas de l'évolution d'un organisme vivant, depuis sa première
cellule jusqu'à son état adulte
52
comment l'évolution de la complexité procède par cycles tout en étant de plus en plus développée : elle progresse en spiralant
Une révolution copernicienne ?
Ce texte, aussi disponible en version pdf, est l'introduction de l'ouvrage "L'adieu au big-bang" évoqué ci-dessous.
Il développe les points suivants :
- similitude entre la situation actuelle du savoir et la situation du savoir avant la révolution copernicienne
- limites de la compréhension de l'univers apportée par les seules équations
- présentation d'une hypothèse
concernant la duplication des chromosomes de nos cellules : ils n'agiraient
pas en exécutant pas à pas les instructions programmées
d'un code génétique, mais ils ne seraient fondamentalement
que des bobines électriques enlacées se repoussant par simple
répulsion magnétique (aimants enlacés dont les pôles
de même nom se repoussent et s'écartent pour donner naissance
à deux cellules filles)
- l'ADN des cellules serait un matériau isolant supraconducteur
- pourquoi il faut seulement changer
notre conception mathématique de ce qu'est une "dimension" pour
comprendre simplement le fonctionnement d'une cellule et de ses chromosomes
0
qu'est-ce donc qui met le feu aux équations ?
1
qu'est-ce que la vie ?
2
comment faire le code génétique d'une tache de confiture ?
3
la question des dimensions
texte hors thèmes principaux
0 l'art et le cerveau limbique
résumé
du livre
"l'adieu au big-bang"
Résumé de l'ensemble du livre dont sont tirées les sections "Science" et "Mathématique"
Ce livre peut être directement commandé en ligne avec une remise de 5 %, par l'intermédiaire
de la Fnac.com. Pour en savoir plus sur cette possibilité, allez au résumé du livre.
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