09/02/2002 : il a marché sur le parquet
Il était temps qu'il s'y mette. Eh bien ça y est il cavale, et avec les mains qui plus est. Les bras lui servent de balancier qui lui permet de conserver l'équilibre lors des transferts de masses sur le pied qui reste en contact avec le sol. Car pour marcher, il est quand même recommandé d'avoir au moins un pied sur la terre ferme, sinon c'est qu'on vole et qu'on ne va pas tarder à passer en phase d'atterrissage plutôt brutale et désagréable. Et ça, on cherche à l'éviter, d'où le transfert, le balancier et les bras en l'air. Ok ?

16/02/2002 : ça marche aussi
Comme marcher c'est fatiguant, des fois Pierre reprend son activité dite du quatre pattes qui lui permet d'alléger les transferts susmentionnés ainsi que les risques de chute. Ben oui, quand on est déjà par terre, on ne peut pas descendre beaucoup plus bas. Logique chez l'adulte et apparemment intuitif chez les petits.

16/02/2002 : à mi-chemin
Démonstration de la dernière technique maîtrisée par mon neveu : la station assise sur le pouf. Une façon de récupérer des efforts en modifiant une fois de plus le transfert de masse qui se retrouve ici au niveau du fessier. Un peu de répit avant de relancer la balle et de courir ou de se traîner à nouveau pour aller la récupérer. Car une balle n'a d'intérêt que si on la lance. Et pour la lancer il faut l'avoir en main. Donc aller la chercher. Un cycle sans fin dont on ne sort que pour aller manger.

16/02/2002 : soirée gastro ?
Soirée tarot chez Sylvie et Gilles (en partant de la droite) avec 2 de leurs amis dont les noms m'échappent à présent. Faut dire que pendant les parties je n'arrive déjà pas à compter les atouts qui tombent au fur et à mesure, alors pour ce qui est de me souvenir 2 mois après des noms des personnes que je n'ai vu qu'une seule fois, vous comprendrez que c'est plutôt mission impossible. Faut m'excuser. Je ne fais pas exprès.

17/02/2002 : mange ta soupe
Pierre a bien intégré le concept de la soupe qui fait grandir. Il semble saisir le fait que je n'ai pas raté beaucoup de bols dans ma jeunesse. Du coup il met les bouchées doubles. Triples ? Pas impossible aussi...

17/02/2002 : ça vient ?
Encore à table. De toute façon, il y a une chance sur deux de le voir à table : soit il y est, soit il n'y est pas. Là il doit attendre un petit supplément qui se prépare en cuisine. Un suisse-potote ou un gagou (petit-suisse compote ou yoghourt pour les non-initiés). Au niveau des carences, je crois que ce n'est pas la peine de chercher, on ne trouvera rien de ce côté là. Rien qu'avec ses suppléments je pourrais faire un repas complet.

17/02/2002 : les crocs
Pierre, c'est un peu comme un gremlins, il ne faut jamais faire semblant de lui donner à manger parce qu'alors il vous bouffe les doigts. Là, son père se fait cannibaliser les premières phalanges. "Les dernières seront les premières !" Je ne sais plus qui a dit ça mais il s'agissait sûrement d'un visionnaire...

23/02/2002 : Peugeot pas beau
Pierre en visite chez Michel et Sandrine.
Chez nous c'est la guerre des gangs, avec le gamin au milieu. Je lui ai appris à dire 'Peugeot pas beau'. Par mesure de protestation, mon beauf (qui bosse chez PSA je précise) lui a fait un second lavage de cerveau. Du coup maintenant il dit 'Belle peugeot'. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Et Pierre non plus. De toute façon, il vaut mieux qu'il prenne conscience des réalités le plus tôt possible, ça lui évitera d'être déçu plus tard. 'Alfa extra', ce seront les deux prochains mots de son vocabulaire automobilistique déjà fort pourvu.

23/02/2002 : à table
Martine, Sandrine, ma Mère, Marc (le père de Sandrine), Michel, mon Père, Fred et Pierre.
En flagrant délit de prise de calories, c'est tout l'Est de la France qui se rencontre à Paris, chez Michel et Sandrine. L'occasion de s'informer des dernières nouveautés depuis les précédentes, et ceci dans des domaines aussi divers que pointus : vinasse, automobiles, décoration intérieure, j'en passe et des meilleurs.

23/02/2002 : une cuillère pour Antoinette
Mon Père, Antoinette (la mère de Sandrine), Pierre et Fred.
Déjà que Pierre est plutôt quelqu'un de sociable en temps normal, vous imaginez bien que si vous lui proposez une part de dessert, il ne risque pas de dire non. Ce qui est pris n'est plus à prendre, telle semble être sa devise. Encore que j'ai l'impression qu'il se concentre beaucoup plus sur ce qui reste à prendre dans le futur immédiat que sur autre chose. C'est le futur qui l'intéresse, pas vraiment le passé.

02/03/2002 : ouverture nuageuse
Il y en a qui disent 'couverture nuageuse', moi je préfère voir l'ouverture correspondante. Qu'on ne vienne pas me dire que je suis pessimiste sur ce coup-là, même s'il fait noir et que je trouve ça beau.

02/03/2002 : salut tonton !
Dans la série des martyrs du XXI ième siècle je vous présente Pierre, obligé de saluer son tonton pendant une visioconférence. C'est pas facile tous les jours de gagner sa pitance.

03/03/2002 : c'est du Rembrandt
Avec ce jeu d'ombres et de lumières, on croirait une photo d'art. Non ? Non, vous avez raison. Ce n'est pas qu'elle est ratée, c'est juste qu'elle est soit trop claire, soit trop foncée par rapport à l'objectif non annoncé du photographe en titre.
Bah, elle est bien quand même, ce qui compte ce sont les sujets, toujours originaux et pas la mise en scène. Encore que ce côté 50-50, j'aime assez.

03/03/2002 : tant qu'à faire
Tant qu'à se déplacer vers tonton, autant voir si on ne peut pas profiter de la situation pour lui extirper un petit supplément. On ne sait pas de quoi l'hiver prochain sera fait alors...

03/03/2002 : bon ben ok vas-y !
Pierre arrive toujours à ses fins. Mais jamais au bout de sa faim. Le voilà en train d'attaquer le fromage (un rocamadour bien coulant) sur du pain. Tout de suite on perçoit le sourire qui revient, crocs en tête. Et pour ce qui est d'avoir les crocs, il les a.

03/03/2002 : juste un petit bout
Grégory (un petit cousin) qui fait ses études depuis peu à Paris, Fred, Pierre qui trépigne et Martine.
Après le fromage, il ne faut pas se laisser abattre, un petit dessert ne sera pas de refus. Encore l'occasion pour Pierre de nous assener une de ses phrases fétiches, doigt tendu vers la cible 'Veux ça !'. Et après avoir manger, il se tape sur le ventre en disant 'Bon bon', l'air réjouit et l'oeil malicieux. On se bidonne avec lui. Et lui, à force, il bidonne aussi pas mal.

17/03/2002 : retour au 22, à Asnières
Quand on aide à un déménagement, normalement on est invités à venir manger dans la foulée et dans le nouvel appartement. Et ici ce fut encore le cas chez Ariane et Alex (les emménageants) avec comme invités Laurence, Stef et Hubert.
Je note simplement que le Hub, il n'arrive jamais à être dispo pour les déménagements mais par contre pour les repas si. En plus, à chaque fois ce sont des excuses bidons du style 'je mixe'. Ouais, on va dire ça. Mais après Avril, il ne pourra plus le dire. Non, il faudra trouver autre chose.

23/03/2002 : 3615 ITI
Gilles et Marc chez moi.
Marc, parisien à ses heures perdues était venu en vélo. Environ 30 kilomètres pendant lesquels il a fallu qu'il se taille un chemin dans la jungle francilienne. Là, Gilles retrace l'historique du périple, histoire de voir si la folie à un sens. Même en voiture c'est pénible à faire, alors en vélo...

23/03/2002 : à nous Cognac j'ai !
Comme Sylvie était absente, on en a profité pour boire un peu plus. Il a bien fallu descendre la part qui lui était réservée. Ben oui. C'est que si on ne respecte pas les quotas, on ne risque pas de la faire, l'Europe !

30/03/2002 : mécano, c'est mécano
Chez mes parents, avec sa tondeuse Fisher-Price, Pierre veut faire de la concurrence à mon Père et à sa Turbo-Wolf 3D avec bac à gazon hydro pressuré pour en mettre plus dedans sans s'arrêter toutes les 2 minutes. Une bête de course qui frise les 30 km/h dans les descentes de champs. En attendant d'y arriver, il aide à faire la vidange.

30/03/2002 : promenons-nous dans les bois
Histoire de s'ouvrir l'appétit, qui ne s'est d'ailleurs jamais fermé, Pierre visite les allées autour de la maison familiale. L'occasion d'aller mater les voitures et de parfaire son vocabulaire.

30/03/2002 : ça c'est de la caisse !
Ça y est, je crois que ça rentre. Il vient de prendre conscience que là, il est en présence de la plus belle voiture du monde. Pas de la plus propre, mais de la plus belle. Il récite toutes ses connaissances en matière de véhicules : feux arrières, phares, roues, volant, klaxon, rétroviseur et levier de vitesse. Il ne lui manque plus que 'Alfa 147' à son répertoire et il saura tout ce qu'il a besoin de savoir dans le domaine.