L'armée, c'est le service militaire
que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre.
Sauf quelques-uns, les veinards !
J'ai été scientifique du contingent à la Délégation
Générale pour l'Armement (ça calme ça non
?), après des classes d'une durée
de 2 semaines seulement (Chateauroux, c'est tellement beau !)
Bonjour la compagnie ! Bon, là c'est sûr, on fait carrément
peur. On a tous vraiment la gueule de l'emploi. Pour faire les
malins en chambrée, là on était les plus
forts.
Bref, pour ceux qui ne me connaissent pas, je leur donne un
indice : les gars derrière moi sont debouts sur des tabourets
et les autres gars ont les pieds au même niveau que les
miens.
Si vous avez lu mon journal, vous allez trouver sans problème...
L'entrainement, c'est 24h/24
L'armée, c'est l'esprit de camaraderie, alors pour ceux
qui ne m'auraient pas reconnu, voici une photo beaucoup plus claire
avec un copain de régiment .
Ne me demandez pas quoi appartient à qui parce que là,
je ne sais carrément pas.
Mais apparemment j'ai tout retrouvé...
Première mission
Comme j'étais bien entrainé, on m'a donné
ma première mission : surveiller les lits.
Notez les blaireaux en arrière plan en train de taper
le carton.
Seconde mission
Comme ma première mission fut un franc succès, on
me chargea alors de surveiller, en plus du couloir, l'armoire
et le tabouret de droite.
J'ai mis le béret parce que ça faisait plus sérieux
comme ça. Non ?
Trop forts !
Comme décidément rien ne semblait m'arrêter,
on m'envoya en mission à l'extérieur. Pour surveiller
un camion.
Mais comme un camion c'est long, on n'était pas trop
de 5. Quand on est arrivé, le camion était déjà
vide. Mais nous, on y était pour rien.
Notez le placement stratégique style 'on se met tous
du même côté comme ça on est sûr
que l'attaque aura lieu de l'autre côté'. On était
hyper forts en stratégie aussi.
ATTENTION
!!! EXPLICIT PICTURES
Myself tient à signaler que les 3 photos suivantes risquent
de heurter les âmes les plus sensibles
Le secret : part I
Le premier secret d'une attaque réussie, c'est d'abord
de se mesurer à un adversaire à sa hauteur.
En fait, je crois que j'ai trop regardé Benny Hill...
Notez que j'ai failli censurer cette photo et les 2 suivantes,
mais bon, j'ai supposé que vous aviez déjà
vu des hommes. Des vrais.
Le secret : part II
Le deuxième secret d'une attaque réussie, c'est
aussi de prendre l'adversaire par surprise.
Je vous avais bien dit que j'étais hyper fort.
Et les pompes alors ?
Eh oui, l'armée, c'est aussi les pompes. Les pompes qu'il
faut cirer. Tout le temps. Faut que ça brille. Je sais
pas pourquoi, mais il faut que ça brille. Remarquez, comme
ça, ça fait un ensemble tout brillant, non ?
Notez sur le bras droit (parce que le gauche, ça sera pas
possible sur cette photo), au niveau de l'épaule, le vaccin
BCG qui a saigné pendant 1 mois.
Si c'est possible, j'aimerais bien dormir...
Notez par un étrange effet d'optique, que sur cette photo,
je parais beaucoup plus grand que le lit, alors qu'en fait, c'est
le lit qui est beaucoup trop petit.
De toutes façons, c'est impossible de dormir avec 20 blaireaux
qui ronflent, alors...
Après les classes, la classe !
Après les classes, direction Paris. Normalement j'étais
logé à Nogent-sur-Marne en bossant à Issy-les-Moulineaux.
J'ai tenu une nuit à la caserne (précisions sur
demande). Et le premier soir, je fus amicalement invité
par Isabelle et Vinz à rester chez eux (Paris à
l'époque), le temps de trouver une solution plus pratique.
Reconnaissance éternelle !
Clichy !
La solution plus pratique (pour Isa et Vinz parce que moi, je
trouvais que c'était plus pratique chez eux ;-) ) a duré
1 mois : une chambre de bonne place Clichy. 9m2 sans eau chaude,
sans douche (ni baignoire) mais avec toilettes turques sur le
palier. Le luxe.
Notez sur la gauche la clé salvatrice sans laquelle les
urgences ne peuvent être traitées.
Le Cachot
Après, un copain de promo (Xavier, aussi scientifique du
contingent) m'a proposé de prendre un studio avec lui Square
Albin Cachot. A un prix défiant toute concurrence. Je lui
ai jamais demandé comment ça pouvait être
si peu cher. Je tiens pas à avoir des problèmes
avec la mafia Gapençaise.
En tout cas, là c'était super luxe (mais chez Isa
et Vinz, c'était bien quand même ;-)).
Bon, c'est sûr, au début, la déco était
style minimaliste. Pas de glace pour se raser, mais au moins,
j'étais assis. Vous vous rasez assis vous ?.
Grand confort je vous dis.
Le Zavatta du 05
Mon coturne Xavier. Son rêve, c'était d'intégrer
le cirque Zavatta. Du coup, il apprenait à jongler avec
des treets. Enfin avec des treets, disons avec un (faut un début
à tout quand même). Le problème c'est qu'il
bouffait tous les accessoires. Conscient de son incompétence
notoire dans le domaine du spectaculaire, il a préféré
réorienter sa carrière et tout simplement monter
sa
boîte à Gap où il emploie actuellement
6 personnes. Respect Xavier !.
Notez que cet individu est pour le repeuplement des contrées
sauvages puisqu'avec sa femme Sarah, ils ont maintenant 3 enfants
(T'as vu, Xav, il est à jour mon site ?. Fais pas trop
vite le 4ième quand même...).
Notez toujours sur la photo le décor minimaliste style
'Ok, c'est sûr, les courses on les fait demain'.
A table !
Au cachot, on bouffait des pates. Et de façon brutale
en plus (sous entendu on écoutait du Carcass ou du Kreator).
Notez qu'avec mes pates (celles de l'assiette) l'accompagnement
était aussi minimaliste...
Notez également (en fait il y a des tas de trucs à
noter, prévoyez un gros cahier...) que je tournais toujours
à la Old Lager. Les bonnes habitudes ne se perdent pas.
Sérieux dans nos affaires
Etre scientifique, c'est aussi travailler. Dur. Très dur.
Surtout entre 2 repas arrosés, offerts par des industriels
qui mettaient le paquet pour nous faire avaler n'importe quoi
juste après. Nous on s'en foutait, on dormait. Enfin, surtout
moi, parce que Bruno (à droite, qui m'a tout appris ;-)
) lui il ne buvait pas. Au début...
Sur cette photo, je pense qu'on quittait un cocktail pour aller
rejoindre le lieu du repas. L'enfer je vous dis !
C'est aussi pendant le service que j'ai rencontré Dominique
(avec un e) mais, malheureusement, je n'ai pas de photo. Un sacré
numéro, cette Dominique !.