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Note d'espoir |
18/10/
2001 : 20:40
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Il est d'usage de dire qu'il faut toujours attaquer son ennemi
par surprise (pour ceux qui doutent, vous pouvez aller le vérifier
en images dans la galerie Alarmé où je vous livre
les deux secrets d'une bonne attaque pour le prix d'un) si on
veut mettre toutes ses chances de son côté (le vôtre
de côté, pas celui de l'ennemi, sinon, il y a arnaque
c'est moi qui vous le dis).
Ceci m'amène à penser que les cas les plus désespérés
d'entre nous ont bel et bien toutes leurs chances.
Je vais prendre un exemple simple, qui permettra à tout
le monde de comprendre exactement ce que je veux dire par là,
exemple fort judicieusement choisi puisqu'en plus personne ne
se sentira concerné.
Je vais prendre le symptôme dont beaucoup trop de gens sont
atteints. Véritable gangrène, ce symptôme,
que je qualifierais de maladie, fait bien plus de dégâts
que beaucoup d'autres. De plus, aucun traitement actuel n'a réussi
à l'éradiquer, ni même à l'enrayer.
Vous l'aurez reconnu, je veux parler de l'ennemie ultime : la
Connerie. Qui n'a pas dit un jour 'Mais, il est vraiment trop
con ce gars !', comme si la connerie avait des limites qu'on pensait
avoir cernées style 'Bon, alors, de là jusqu'à
là le gars il est un peu con, de là à là,
il est con, voir même bien con. Mais à partir de
là, il est vraiment trop con.'. Y a t'il une limite à
ne pas dépasser avec la connerie ? : non, car elle n'en
a pas. Moi des fois il faut que j'arrête d'y penser (à
la connerie des autres, pas la mienne puisque comme tout le monde
je ne suis pas atteint) sinon ça me donne le vertige cette
impression d'infini. Pas vous ?
Eh bien pourtant, je dis qu'il existe une parade infaillible,
une lueur d'espoir en regard de ce fléau. Si, je vous jure.
Parce que la connerie, elle se croit la plus forte, elle ignore
le doute, elle n'a peur de rien. Elle domine l'être et le
conduit là où seuls les autres cons, plus anciens,
sont déjà passés. Il existe des contrées
où l'homme n'a pas posé le pied ? Oui. Mais il existe
aussi des domaines où la connerie de l'homme n'est pas
allée. Mais ça commence à se faire rare.
Très rare. Elle est partout. Elle nous entoure. Elle est
en nous. Quoi, en nous ? Mais oui, c'est comme ça que ça
marche ! On vit en symbiose avec la connerie et du coup, on ne
peut plus s'en passer. Mais on peut essayer. J'ai un remède.
Bon, ok ça peut vous donner de mauvaises habitudes, donc
à vous de choisir, rien n'est imposé.
Souvenez-vous : il faut prendre la connerie par surprise pour
que cela ait une chance de fonctionner. Mettez-vous tout d'abord
en condition, c'est à dire comportez-vous vraiment en gros
con, allez-y franco, mettez le paquet (tant qu'à combattre
autant que tout le monde soit là) et soudain, alors que
vous vous sentez envahi par la connerie, une et indivisible, RÉFLÉCHISSEZ.
Pour ceux qui ne sont pas habitués, sachez qu'il vous suffit
de réfléchir un tout petit peu car c'est comme les
antibiotiques, c'est toujours super efficace la première
fois parce qu'après le mal s'habitue et il faut augmenter
les doses.
Voilà pourquoi je pense qu'il y a toujours une note d'espoir
en regard des problèmes, même les plus désespérés.
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Flipper, pas le dauphin |
17/10/
2001 : 18:00
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Je trouve qu'il est possible de retirer de chaque émission
de télé, même parmi les plus contestées
ou les plus contestables (notez que le 'ou' en question n'est
pas un ou exclusif), des éléments de réflexion
et d'enrichissement personnel tout à fait surprenant. Certes,
des fois il faut vraiment bien chercher...mais c'est possible
!
Prenons par exemple Loft Story. Pas la peine de faire les présentations
? Oui, non ? Je suis toujours surpris de voir que, bien qu'apparemment
personne n'ait regardé cette émission (ouahhh la
honte !), eh bien tout le monde a un avis dessus. Surprenant non
? J'ai donc, afin de forger mon propre avis plutôt que de
me laisser influencer par les propos outranciers des pseudos
moralisateurs de l'espace audiovisuel, regardé quelquefois
Loft
Story. Mais le fait de ne pas avoir tout vu n'est pas foncièrement
gênant car Loft
Story, c'est un peu comme les Feux de l'Amour : tu peux rater
200 épisodes tu comprends quand même ce qui se passe.
La seule différence, c'est que là, il n'y a pas
de scénarios (ahh bon, dans l'autre il y en a un ?).
Donc, pour résumer (parce que je sens que je m'égare),
un jour les blaireaux et belettes de cette expérience aux
frontières du réel (mais déjà de l'autre
côté quand même) étaient réunis
pour répondre à tour de rôle à une
série de questions posées par on ne sait pas qui,
mais en tout cas pas par moi parce qu'en général,
je reconnais assez vite mon style si particulier qui vous plaît
tant...
Bref, allons à l'essentiel.
Eh bien une des questions posées lors de ce jeu me hante
et m'offre l'occasion de me perdre chaque jour encore un peu plus
dans les méandres de mes pensées.
Cette question c'est 'De tous les jours de votre vie, quel est
celui qui n'arrive jamais ?'. Moi, cette question elle me rend
fou. Bon, je vous fais grâce des réponses des différents
candidats, tout juste bonnes à faire pleurer le Bourriquet
du peroxydé de service. Tiens, vous savez de qui je parle
? Bizarre non pour des gens qui ne regardent pas. Ne vous inquiétez
pas, je suis sûr que Dieu, s'il existait, vous pardonnerait...
'De tous les jours de votre vie, quel est celui qui n'arrive jamais
?'. Cela ne vous fait pas flipper cette question ? Moi si.
Parce que ma réponse, elle est claire, évidente,
pure : c'est 'DEMAIN' le jour qui n'arrive jamais.
Et là c'est l'occasion, entre autres, de faire l'inventaire
(non exhaustif car sinon une vie n'y suffirait pas) de ce qui
me tient à coeur et qui normalement devait arriver demain.
En clair l'inventaire de ce qui n'arrivera jamais.
Faites l'exercice en considérant ma réponse. Cela
ne vous fait toujours pas flipper ?
Et puis en plus, vous pouvez aussi du coup faire l'inventaire
de tout ce qui vous inquiète dans le futur, alors que le
futur n'existe pas puisque seul le présent existe. Alors,
cela ne vous fait pas flipper de flipper pour quelque chose qui
n'arrivera pas ?
Je sais aujourd'hui que mon travail consiste à faire en
sorte que mon futur et mon présent se confondent.
C'est bien beau de rêver mais c'est mieux de passer à
l'acte, au présent. Ou du moins d'essayer, pour n'avoir
ni regrets, ni remords.
Aujourd'hui, je l'affirme, je suis présent.
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L'aventure intérieure |
16/10/
2001 : 17:00
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Excusez-moi de vous le dire mais force est de constater qu'environ
80% de mes collègues et amis (sur un échantillon
assez représentatif que j'estime à environ 130,
sigma 20), en apprenant ma démission, m'ont demandé
si j'avais l'intention de voyager.
Mais c'est quoi cette question ?
Peut-être est-ce parce qu'ils ne savaient pas quoi me dire,
surpris par un comportement hors norme défiant toutes les
lois de la nature (enfin surtout celles d'une carrière
apparemment prometteuse et riche en rebondissement), comportement
qu'ils n'avaient même jamais vu, même pas dans les
superproductions hollywoodiennes pourtant à la pointe en
matière d'aberrations.
Ou alors peut-être parce qu'en s'exprimant ainsi ils transféraient
secrètement sur moi leurs fantasmes de liberté,
oubliant le temps d'une question leur dure réalité
quotidienne qu'ils me voyaient, d'après eux, fuir ? C'est
pas une bonne question ça ?
Bon, mais moi, du coup, c'est limite si à force je ne me
sentais pas stupide de dire 'Ah non, mais alors là carrément
pas, non non, j'ai pas l'intention de voyager'. Des fois, me sentant
quasiment coupable de ne pas transformer en réalité
tout l'espoir qu'ils semblaient mettre en moi, j'ajoutais un petit
'Enfin, pas pour l'instant'.
C'est vrai quoi ! On n'a pas idée de démissionner,
sans chercher tout de suite un autre boulot, si on ne veut pas
voyager ! Quel est l'intérêt ?
Mais l'intérêt je vais vous le dire, maintenant qu'en
plus j'ai un peu d'expérience.
L'intérêt, c'est bien le voyage. Mais le voyage intérieur,
le plus proche mais en même temps le plus long, le plus
difficile et le plus coûteux à faire. J'évolue
en permanence dans un monde instable dans lequel les cataclysmes
succèdent aux certitudes pourtant apparemment éternelles,
et tout cela sans savoir vraiment d'où je viens, où
je suis et où je vais, sans plans, sans panneaux indicateurs
et sans jamais croiser un autochtone. Si c'est pas du voyage ça
!
Et je vous jure qu'il y a tant à découvrir lors
d'un tel périple qu'une vie entière ne me suffira
certainement pas.
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Histoire à dormir debout |
15/10/
2001 : 18:10
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Quelques-uns d'entre vous m'ont demandé quelle était
ma deuxième révélation (voir chronique du
09/10 pour la première. Si je ne me fais pas de pub, qui
m'en fera ?). Dites donc, moi j'ai attendu 32 ans pour en avoir
2 et vous, vous ne pouvez pas attendre plus d'une semaine ? Non
? Eh bien pourtant il faudra.
Parce qu'aujourd'hui je vais vous parler d'une invention majeure
de notre civilisation, j'ai nommé : le radio-réveil.
Avant l'apparition de celui-ci, des générations
entières ont été traumatisées par
le tic-tac des réveils mécaniques. Enfin, des générations
entières, je ne sais pas, mais moi si. Couché dans
le noir, mon attention, de façon sournoise et insidieuse,
se focalisait systématiquement sur le battement ininterrompu
des secondes. Tic, tac, tic, tac. Je n'en manquais pas une, fasciné
car là, je savais. Je savais quand exactement la prochaine
allait retentir. Et du coup, je ne dormais pas. Je comptais, non
pas les moutons, mais les secondes, alors que mon réveil
était là pour ça. Mais non, il fallait que
je sache. Régulièrement, énervé par
le fait d'être encore éveillé, j'allumais
la lumière, regardais l'heure (alors que je la connaissais
parfaitement puisque je comptabilisais toutes les secondes depuis
l'heure du coucher), pestais du genre (là je vous fais
une version soft) 'Mais c'est pas vrai ça, je vais être
encore décalqué tout à l'heure, dors !'.
J'éteignais la lumière, et là, le long cortège
des secondes recommençait à défiler dans
mon esprit tourmenté. Tic, tac, tic, tac. A la limite,
le réveil ne me servait à rien : je connaissais
l'heure parfaitement et comme je ne dormais pas, je n'avais pas
besoin de me réveiller.
Vous comprendrez donc que le radio-réveil, silencieux,
fut pour moi une source de bienfait salvateur. Par contre, c'est
aussi une source de lumière et ça, c'est aussi énervant.
Ben oui, comment voulez-vous que je dorme alors que j'y vois clair
comme en plein jour avec ce radio-réveil de mouise. On
croirait un éclairage de discothèque. Alors bon,
vous allez me dire : 'Une fois qu'on ferme les yeux, la lumière,
on ne la voit plus'. D'accord, et après ? C'est pas parce
que je ferme les yeux que la lumière n'existe plus. C'est
comme si je fonçais droit sur un mur : ah ça c'est
sûr que si je ferme les yeux, le mur je ne le vois plus.
Et pourtant il est toujours là, oui ou non ? Et je vais
droit au carton, oui ou non ? Eh ben la lumière du radio-réveil,
c'est pareil, si je sais qu'elle est là, je ne peux pas
dormir.
Heureusement, j'ai une parade : un mouchoir (pas un vulgaire Kleenex,
c'est bien trop fin) en tissu, double épaisseur que je
pose devant l'afficheur. Bon, d'accord, du coup je ne vois pas
l'heure, ce qui pour un radio-réveil est un peu dommage,
surtout quand la radio est éteinte. En clair, mon radio-réveil
ne me sert à rien, vu que je ne mets pas le réveil
non plus depuis maintenant 5 mois. Rien n'est simple je vous dis.
En plus de ça, comment voulez vous tester dans un magasin
qu'un radio-réveil éclaire trop ? Ils devraient
prévoir des auditorium / visorium exprès pour. Sans
blagues.
Plus on avance dans le temps et plus on se moque du consommateur,
moi c'est ça que je dis.
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Les sportifs du Dimanche |
14/10/
2001 : 16:30
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Changement de programme, assez parlé bouffe pour ce week-end.
Je pourrais vous parler foot, mais je ne suis pas sûr que
cela intéresse tout le monde. Je pourrais vous parler de
rugby, malheureusement, je n'y connais rien.
Remarquez, il y a des tas de gens qui parlent de ce qu'ils ne
connaissent pas, alors au fond, pourquoi pas moi ?
Donc je vais vous parler rugby. Alors au niveau des règles
du jeu, ça par contre c'est apparemment pas très
compliqué parce qu'à priori, il n'y en a pas. Qu'est-ce
qui est interdit dans ce jeu ? Je ne sais vraiment pas. Quand
je vois ces colosses s'essuyer les crampons sur le tee-shirt d'un
gars (adversaire ou partenaire, poussez pas il y en aura pour
tout le monde), affirmation virile d'une franche camaraderie que
l'on croyait perdue depuis l'époque des gladiateurs, vous
savez les gars qui passaient leur dernier dimanche non pas en
famille, mais en jupettes à se curer les dents à
coups de tridents, eh bien quand je vois ça je me dis que
le sport c'est beau. Surtout quand ce sont les autres qui en font,
et pas moi. Et le ballon dans tout cela, a t'il vraiment son utilité
? Je doute encore. D'ailleurs, j'affirme avoir déjà
regardé des matchs au cours desquels les actions les plus
intéressantes (visuellement parlant, parce que à
vivre, je suis moins sûr) se situaient la plupart du temps
là où le ballon n'était pas. Moi je dis que
cette vaste fumisterie n'est que prétexte à distribution
de pains chauds servis à toute heure, quel que soit le
compartiment du jeu (?) et quel que soit le temps. Ah ça,
pour les marrons, aussitôt prêts, aussitôt servis.
C'est que ça n'a pas le temps de refroidir. Le seul truc
rationnel dans cette débauche d'énergie, c'est le
chronomètre. Ben oui, un jeu avec un chronomètre
qui permet de savoir à quel moment toute cette bidoche
doit être remballée, ça rassure, ça
fait scientifique donc sérieux.
Je trouve que le plus beau dans le rugby, c'est quand une équipe
réussit une belle attaque en se passant la balle et en
allant plaquer le suppositoire dans l'embut sans que l'équipe
adverse n'ait pu l'intercepter.
En fait, le rugby, c'est beau quand il n'y a qu'une équipe.
Du coup, je me dis que s'il y a deux équipes, c'est uniquement
pour que ces magnifiques moments soient plus rares. Et c'est parce
qu'ils sont rares qu'ils sont beaux.
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Opération 'j'améliore mon ordinaire' |
13/10/
2001 : 16:00
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Je vais revenir aujourd'hui à des préoccupations
très terre à terre, et ceci uniquement afin de reposer
vos neurones, pas mal mis à contribution lors des dernières
chroniques.
Je vais commencer ici la grande saga du printemps/été/automne/hiver
de mes anciennes et actuelles habitudes alimentaires, et vous
expliquer exactement comment ça se passe ici.
Tout d'abord il faut vous dire que j'ai horreur de cuisiner. Et
qu'à partir du moment où j'ai faim, il faut impérativement
quelque chose à me mettre sous la dent dans les 20 minutes
sans que cela me demande plus de 2 minutes de préparation,
cachet de la poste faisant le foie.
La pizza surgelée : magnifique invention s'il en est qui
permet de remplir toutes les conditions précitées
sans aucun problème. Sans aucun problème ? Vous
y croyez vraiment ? Vous me connaissez décidément
mal !
Bon, je reconnais que la pizza standard 'jambon, tomate, olive,
fromage', c'est bon et simple à faire. Ok. Mais quand ça
fait 6 mois que vous en bouffez tous les soirs (sans compter les
doubles rations du week-end), eh bien à moment donné,
ça commence à lasser. Vous aimeriez bien améliorer
l'ordinaire, le faire évoluer et vous laisser surprendre
par l'inconnu.
Erreur grave. Donc j'en étais arrivé à la
conclusion qu'effectivement un léger changement (3 fois
rien) me redonnerait le goût à la pizza. Y ayant
pensé, j'avais, me semble t'il, trouvé la solution.
J'allais ajouter un oeuf. Deuxième erreur. J'avais tout
planifié, de l'achat d'un pack d'oeufs encore tout chauds
sortis du cul de la poule pas plus tard que la veille jusqu'à
l'approvisionnement d'un autre pack de pizzas (je ne fais jamais
dans les petites quantités). Bien. Le plan d'action était
lui aussi prêt. Ben oui, vous croyez quoi ? Ça ne
s'improvise pas une opération comme ça, parce que
l'oeuf, si vous le mettez dès le début de la cuisson
de la pizza, eh bien vous avez un oeuf dur. Et si vous le mettez
trop tard, autant le gober, tel Stallone dans Rocky I. J'avais
donc calculé, par une méthode empiriste extrapolatoire,
qu'il me fallait mettre l'oeuf sur la pizza exactement 5 minutes
22s avant la fin de la cuisson, c'est à dire 6 minutes
31s après le début de la cuisson. Non, faut être
précis sinon c'est le bordel. Donc, armé d'un chronomètre
et d'un compte à rebours (je double toujours mes sources
d'informations pour être vraiment sûr), l'opération
'j'améliore mon ordinaire' débute. La pizza était
lancée, sur une grille pour qu'elle soit croustillante
(comme le conseille la notice. Y'a pas que moi qui la consulte
quand même ?), l'oeuf était dans ma main gauche près
du bol (ben oui parce que pour casser l'oeuf, j'allais pas le
cogner par terre non plus), j'avais un gant en amiante (à
l'époque, on savait pas que c'était dangereux, et
pis le four il était sur TH7 quand même) autour de
la main droite et moi, comme un con, je regardais par la fenêtre
du four, comme si Pamela en personne allait me dire 'ça
y est, c'est bon, c'est le moment'. Le double bip (du chrono et
du compte à rebours) m'indiquait que j'étais à
5mn 22s de la réussite. Là, vite fait, j'ouvre le
four avec la main droite, tire la grille toujours avec cette même
main (là, il ne s'agit pas de se planter), casse l'oeuf
dans le bol avec la main gauche et verse le contenu de celui-ci
en plein milieu de ma pizza, encore surprise et toute chaude,
et sans perdre un instant je repousse la grille et referme le
four. C'est bien, je suis dans les délais.
Et, comme pour savourer par avance ma victoire sur l'industrie
agro-alimentaire, je continue, toujours comme un con, à
regarder par la fenêtre mon oeuvre se finaliser.
Et c'est là que le cauchemar a vraiment commencé.
Parce qu'il y avait, malgré toutes mes précautions,
plusieurs éléments que je n'avais pas intégrés
:
1) ma pizza n'était pas plate, voir même elle était
bombée au lieu d'être creuse, cette conne,
2) le four, il est pas forcément plan non plus,
3) l'oeuf pas cuit, c'est gluant et c'est liquide.
Bref, via mon poste d'observation (pour être aux premières
loges, ah ça j'y étais), j'observais, seconde après
seconde la longue descente aux enfers de mon uf, se faisant
la malle dans un mélange de jaune et de translucide du
plus bel effet.
L'oeuf a fini au fond du four, vu que pour la manger croustillante,
j'avais mis une putain de grille au lieu de mettre cette saloperie
de plaque qui me narguait du haut de son placard.
C'est limite si j'ai du changer de four.
Donc moi je dis : au lieu de chercher constamment à améliorer
l'ordinaire, il vaut mieux se contenter de ce que l'on a.
Demain, je vous donnerai ma recette du steak haché sauce
aux 3 poivres. D'la bombe.
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La vérité est ailleurs |
12/10/
2001 : 16:00
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C'est beau la science non, vous ne trouvez pas ? C'est beau parce
que c'est un monde de certitudes rassurantes. Personne ne doute
du fait que 2+2=4. Toute formation scientifique vous amène
à penser que seule la logique compte. L'important c'est
d'arriver au résultat que personne ne peut nier car il
est mathématique ou physique. Par exemple, vous êtes
en train de faire un problème de maths et, par l'application
et l'enchaînement de règles, de théorèmes
(on est ici à la limite du diktat
quand on y pense) ou de conventions que personne n'aurait l'intention
de nier (va donc expliquer que 2+2 est différent de 4)
on arrive au résultat, imaginons, je sais pas moi, disons
: 122. Bon, ben 122, c'est super parce que ça ne se discute
pas. 122 c'est beau, rassurant, chaud comme cette journée
d'octobre. On peut alors passer à autre chose parce que
122, ça ne prête pas à tergiversation. 122,
c'est bon, au suivant. On peut enchaîner avec un autre problème,
une autre réflexion logique. 122, ça n'inspire pas
le remords, cela ne prête pas à conséquences.
De fil en aiguille, j'ai maintenant acquis la certitude que le
fait de pouvoir vivre en société est rendu possible
uniquement par le fait de l'existence de règles et de principes
que personne ne remet en cause, que tout le monde tient pour acquis.
Bon, ok, il y en a bien qui violent les lois mais par cet acte,
ils se mettent à l'écart, ils s'excluent de la logique
qui fait tourner le monde.
Mais les principes de base, les fondements qui font que tout sur
terre semble logique et maîtrisé, personne ne les
remet en cause. Même pour les domaines où la science
n'a pas de réponses, beaucoup disent 'on va l'expliquer
scientifiquement, bientôt'. Quand la science avance, l'ignorance
recule.
Et si moi je dis 'pour moi, à partir d'aujourd'hui, 2+2=7',
ben je trouve que c'est pas plus con que 2+2=4. Et puis si mon
voisin dit que ça fait 5, eh bien libre à lui. C'est
sûr, après pour faire ses courses (à Mammouth
par exemple), ça va pas être simple et du coup cela
risque de marcher beaucoup moins bien.
Cet exemple simpliste, si je l'extrapole, je sais pas moi, aux
panneaux de circulations, aux règles de politesses, aux
devoirs de chaque citoyen... eh bien j'arrive à la conclusion
que si je veux vivre avec les autres, en société,
eh bien je dois abandonner une partie de mes libertés car,
en autres, on m'empêche de penser et de vivre que 2+2=7.
C'est dingue ça non ?
On croit être libre et en fait on ne l'est pas. Il n'est
pas possible de faire le moindre choix dans le domaine des sciences.
On n'a qu'à se conformer, et c'est un scientifique qui
vous le dit !
Alors moi je me rattrape en réfléchissant sur le
pourquoi, le qui, le comment et le quand de tout ce qui m'entoure
ou pas. J'établis mes propres règles que je peux
d'ailleurs changer à loisir.
J'exerce mon pouvoir de liberté, et ce qui est bien, c'est
que personne ne peut me prouver que j'ai tort. Ni raison d'ailleurs.
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Pour l'instant, je chronique |
11/10/
2001 : 15:30
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La volonté, la motivation, appelez cela comme vous voudrez
mais je parle de l'énergie qui vous rend capable de braver
vents et marées, seul contre tous. Eh bien cette volonté,
combien de temps peut-elle durer ? Quels sont les éléments
capables de la détruire ? Je trouve que c'est une question
passionnante qui je pense régit nos pensées, nos
actions, notre vie. Pour moi, la volonté est le fruit d'une
prise de décision claire qui fait suite à la détection
d'une envie intérieure. J'ai envie et j'agis en prenant
des décisions qui me permettent d'assouvir cette envie,
ce qui génère en moi une impression de puissance,
de force : je construis, je m'investis dans ce qui est bon pour
moi, et ça, ça me donne la pêche, la fameuse
volonté. Jusqu'ici, c'est simple (en fait, pas du tout,
mais ce n'est pas le sujet de la chronique du jour). C'est après
que cela se complique : pendant combien de temps vais-je conserver
cette volonté. A partir de quand vais-je remettre en cause
mon envie ou mes décisions ? Parce que ce qu'il faut savoir,
c'est qu'à partir du moment ou je construis quelque chose,
je m'expose à l'avis, à la critique (positive ou
négative), à la méfiance, à l'indifférence
ou à l'enthousiasme des autres. Et ce retour des autres
sur ce que je fais et donc sur ce que je suis, je ne peux pas
en faire abstraction (à moins d'être fou) et forcément,
cela va m'obliger, à un moment ou à un autre de
reconsidérer mon envie et ma façon d'agir. Cela
va forcément me remettre en cause un jour ou l'autre.
Trop abstrait comme concept ? Bon, prenons par exemple ce site
: j'avais envie de le faire, je l'ai fait et pour l'instant je
l'alimente de mes chroniques journalières sans douter de
ma démarche. Mais jusqu'à quand ? Parce que si je
regarde bien, à quoi cela sert-il de mettre en ligne ma
chronique d'aujourd'hui alors que je sais pertinemment que personne
n'a lu celle d'hier ? Est-ce que je fais ce que je fais pour moi
seulement ou aussi pour les autres ? Est-ce une démarche
égoïste ou au contraire une recherche d'ouverture
vers autrui ?
En cherchant ma place dans ce monde, ma démarche ne va-t'elle
pas aboutir à ma propre exclusion de celui-ci ?, alors
que si je n'avais rien fait (il n'est pas question uniquement
ici du site internet qui vient s'intégrer dans une démarche
bien plus ambitieuse) j'aurais toujours pu croire à une
hypothétique intégration ('je travaille dont je
suis').
Ces questions me fascinent. J'apprends beaucoup de celles-ci.
Et pour l'instant, je chronique...
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Tout est parfait |
10/10/
2001 : 23:40
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C'est dingue. Vous pouvez me croire sur parole : je trouve ça
dingue.
Plus le temps passe et plus je m'aperçois que celui-ci
est régi par la
loi des gaz parfaits, vous savez la loi qui dit que les fameux
gaz en question occupent systèmatiquement le volume dont
ils disposent. Eh bien mon temps, c'est pareil. Moi, en arrêtant
de bosser, faut quand même reconnaître qu'à
priori je m'étais dégagé quelques disponibilités
supplémentaires dans mon emploi du temps, d'autant plus
qu'à l'époque, en tant que jeune cadre dynamique
assoiffé de sang, euuh non, de réussite, je bossais
pas 35h (ni même 39). Eh bien si je vous dis que sans bosser
(professionnellement parlant j'entends, parce que comme dit Cioran,
vivre c'est un travail, et le plus difficile encore !) je n'arrive
pas à faire tout ce que je veux dans une journée,
vous réagissez comment, vous, les masses laborieuses ?
Vous croyez que je vous chambre ? Mais non, c'est juste que je
manque de temps. C'est pas dingue ça ? Cette chronique,
elle devrait être en ligne depuis belle lurette, eh bien
non : je suis en train de la pondre vite fait entre la fin de
Barça-Lyon et le début de la Verveine-Menthe (parce
que moi le thé au Ginseng j'ai arrêté complètement).
Je ne vois plus qu'une seule solution : augmenter le nombre d'heures
dans la journée. Disons qu'il m'en faudrait 8 de plus.
C'est possible ça ? Non ? Ah mais quel purin ! Comment
c'est possible d'en être arrivé là ? Il va
falloir retirer du planning des tâches non prioritaires
comme je sais pas moi...euhhh...non, sans blagues, je sais pas.
Mon temps est régi par la loi des gaz parfaits, que cela
vous plaise ou non. Tout le temps dont je dispose, quelle que
soit sa durée, est entièrement occupé, même
que ça déborde grave.
D'un autre coté, si j'ai arrêté de bosser,
c'était bien avec l'idée de faire autre chose à
la place.
Mais je ne pensais pas que ce serait un tel succès.
Dingue je vous dis.
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Révélations : part I |
09/10/
2001 : 19:00
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Avez-vous déjà eu une révélation
?
Je ne vous parle pas d'hallucinations dues à une consommation
excessive de produits plus ou moins illicites, ou d'apparitions
de la Sainte Vierge après s'être tapé la
montée du Sacré Coeur sur les genoux en plein
cagnard le jour de Pâques.
Non, je veux parler d'une vraie révélation, intérieure.
Moi j'en ai eu 2 depuis le début de ma vie (bon, c'est
sûr, après on peut toujours discuter de quand a
réellement débuté ma vie, mais c'est pas
le sujet du jour alors ne nous égarons pas).
Une révélation, pour moi, c'est une vérité
pure qui apparaît violemment, sans savoir d'où
ça vient, ni pourquoi ni comment. C'est comme un flash
interne. Ce n'est pas l'aboutissement d'une réflexion
construite dans laquelle on pèse le pour et le contre,
on évalue les risques et puis, parce qu'il faut bien
se décider un jour, on prend une décision : on
est des Hommes, et les Hommes, ça décide non ?
Là non. Ce n'est pas non plus une solution qui apparaît
face à un problème : c'est juste la VÉRITÉ.
Le truc qui ne se dément pas. Les gens autour de vous
peuvent vous démontrer par A+B que c'est faux mais cela
ne vous touche pas. Votre vérité a toujours raison.
Pas la peine d'essayer de la faire mentir : elle ne peut pas.
Bon, maintenant que j'ai expliqué très clairement
de quoi il s'agissait, je vous disais donc que moi, j'ai connu
2 révélations.
Et aujourd'hui, je vais vous parler de la première. J'avais
11 ans, élève studieux, obéissant et en
bonne santé. Bien. J'écoutais déjà
de la musique et j'étais un grand fan (je faisais bien
à l'époque, je sais pas moi, 1m55) de Police.
Et là, en 1981 (février), j'allais chez mon disquaire
favori, où je pouvais écouter les 33 tours (avec
un casque qui était lourd, mais lourd !), pour écouter
et très certainement acheter l'album 'Ghost in the machine'.
Après une brève écoute, je ne fus pas du
tout conquis, mais alors pas du tout. Jetant alors mon regard
hagard vers les présentoirs, je remarque alors le disque
d'un groupe que je connaissais par un copain qui m'en avait
parlé. Par dépit, je prends l'album, demande au
gus de la platine de le mettre et voilà que ça
commence. Et c'est là que j'ai eu le FLASH, comme Gordon.
La vérité m'est apparue dès les premières
notes de 'The ides of March' de l'album Killers d'Iron Maiden.
Toute la scène est encore gravée en moi comme
si elle avait eu lieu ce matin. Rien que d'y penser j'en ai
encore des frissons.
Parce que là j'ai su. Quoi ? Mais la VÉRITÉ,
depuis le temps que je vous le dis. La VÉRITÉ
qui ne m'a jamais quitté.
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Chiche pour la quiche ? |
08/10/
2001 : 17:00
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C'est incroyable le nombre de coups de fil que je peux recevoir
en semaine par des entreprises qui tentent de me faire acheter
des trucs dont je ne soupçonnais même pas l'existence.
Comme je suis maintenant plus souvent chez moi que lorsque je
travaillais, je m'en rends compte. Je ne sais pas quels sont les
critères de sélection des heureux élus mais
je dois avoir un nom qui les attire, qui fleure bon le blaireau
potentiel, un truc comme ça. Et avec moi ils sont rarement
déçus ! Tenez, vendredi, coup de fil. Je décroche
et après les présentations (une certaine Magali.
En me donnant son prénom ça fait plus intime, comme
ça je ne peux plus rien lui refuser après), voilà
la machine commerciale lancée contre le mur de ma méfiance.
C'est que je les sens venir les arnaques ! Bref, voilà
qu'elle me dit qu'elle travaille pour une société
qui vend des produits surgelés. Bon, ok. Et voilà
qu'elle me demande le nombre de personnes dans mon foyer. Après
un rapide inventaire mental (les maths ça me connaît),
je lui réponds que je suis seul. 'Mais on fait aussi des
produits pour les gens seuls'. Mais c'est super ! J'ai eu de la
chance moi, un peu plus et je mangeais pas. Là, elle passe
au deuxième test en me demandant quelles sont mes habitudes
de consommation en matière de surgelés. Je lui donne
alors de vagues précisions sur une simili-pizza que j'avais
dû m'enfiler la veille : le test est encore concluant. En
route vers la fortune. Troisième test : elle me dit 'je
vous cite des plats et vous me dites ce que vous préférez.
Alors, en entrée, je vous propose quiche lorraine ou feuilleté
à la viande. Vous préférez quoi ?'. Moi,
en bon lorrain, vous imaginez bien ma réponse. 'Après,
je vous propose sauté de boeuf mironton mirontaine en gelée
(normal pour du surgelé) ou escalope de saumon pommes au
lard de cochon. Vous préférez quoi ?'. Là,
recouvrant mes esprits (la quiche lorraine m'avait embrouillé)
je lui dis 'Mais, vous faites quoi exactement ? C'est pour un
sondage ?' (parce que moi, le coup du sondage, on ne me le fait
pas, je suis un expert). 'Non, non monsieur, c'est juste pour
vous offrir des prix sur les plats que vous préférez.'
. 'Ah mais Magali (elle pensait pas que je l'aurais retenu son
prénom, la greluche) j'ai pas l'intention de vous acheter
quoi que ce soit. J'ai arrêté de manger du surgelé
parce que c'est dur et qu'à cause du froid ça m'abîme
les dents.' 'Ah bon ? D'accord, bonne journée monsieur,
au revoir et merci'. 'De rien, au revoir Magali'. Et voilà,
si j'avais pas été fort, je me serais sûrement
taper des quiches lorraines surgelés jusqu'à la
fin de mes jours.
Bon, ben c'est pas tout ça mais du coup, il faut que j'aille
faire des courses moi...
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Sunday, bloody sunday... |
07/10/
2001 : 17:00
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Le dimanche, c'est un jour tranquille. J'ai toujours l'impression
que le temps est arrêté. Quand je regarde par la
fenêtre, eh bien si je ne vois personne alors je me dis
'si ça se trouve ils sont tous morts et je suis le dernier
survivant,
parce que sinon, j'aurais forcément vu quelqu'un !' (remarquez
ici la tournure de phrase en si alors si sinon, caractéristique
des informaticiens, signe d'une logique implacable). En fait,
ce n'est pas ça qui me fait le plus peur mais c'est de
ne pas le savoir. Alors la question est 'comment s'assurer qu'on
n'est pas seul en vie ?'.
Une solution, me direz-vous consisterait à allumer la télé
ou la radio : erreur grave car de toute façon on ne nous
montre que des rediffusions (les épisodes de Derrick sont
ceux de 1964 et Alerte à Malibu est tourné en images
de synthèses parce que c'est pas possible que ça
existe dans la vraie vie tout ça) qui à mon avis
se rediffusent toutes seules sans l'aide de personne. Et à
la radio, y'a pas d'images (ah bon, sans blagues ?) alors c'est
un peu pareil : on ne sait pas s'il y a vraiment quelqu'un.
Une autre solution serait d'appeler la famille, les amis, je sais
pas moi, de faire un numéro au hasard, histoire de vérifier
le phénomène. Ok, on appelle. Eh bien figurez-vous
que si vous faites cela, c'est alors la journée spéciale
répondeurs. Personne ne décroche. Même les
gens dont vous savez pertinemment qu'ils n'ont pas de répondeur,
eh bien ce jour-là, ils en ont un. C'est pas dingue ça
?
Mais suis-je SEUL sur terre ou pas ? Restons calme...voyons...je
sais ! il suffit de regarder les heures de connections sur mon
site et si quelqu'un s'est logé ce dimanche, c'est gagné
! Eh bien non, parce que quand je vois une connexion le dimanche
à 1:29 issue d'une entreprise parisienne dont je sais pertinemment
que l'employé en cause (suspecté du coup d'abus
de biens sociaux) n'est surement pas en train de bosser, je me
dis que les ordinateurs savent se connecter seuls.
Mais bon Dieu (je peux me permettre puisqu'aujourd'hui c'est le
jour du Slayer)
je l'ai la solution, je n'ai qu'à sortir et marcher jusqu'à
croiser quelqu'un. Ben, peut-être. Mais imaginez que je
sois vraiment seul. Imaginez qu'une fois de plus (ah bon, y'en
a d'autres ?) j'ai raison. Non, ce n'est pas raisonnable. Je préfère
vivre avec le doute car au moins, tant qu'il n'y a pas de certitudes,
il y a de l'espoir...
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Un conseil vaut mieux qu'une nuit blanche |
06/10/
2001 : 19:00
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Il faut toujours faire attention à ce que l'on boit, surtout
si on veut passer une bonne nuit. Par exemple, moi, je suis plutôt
pas mal réactif à la caféine. Deux minutes
environ après avoir bu tranquillement une tasse de café,
mon coeur passe de 60 à 180 pulsations par minute en 2
secondes 2, et je reste dans un état d'hyper-activité
physique que je ne peux pas contrôler pendant au moins 2
heures (tout marche par 2 chez moi), ce qui m'énerve au
plus au point. En plus si jamais l'absorption du breuvage à
lieu après 14h (heure de Paris) alors là, pas question
de fermer l'oeil avant 3 ou 4 heures du mat. Ça maintenant
je le sais. Même avec le Coca-Cola dont je tairai le nom
pour ne pas faire de pub, c'est la cata : le prescription devient
alors : 'Si après 16h tu en bois, à partir de 4h
tu dormiras. Et encore, si t'as de la chance !'. Je vous le dis,
il faut faire attention à ce que l'on boit. Quand je vois
des amis boire 2 tasses de café à 23h après
le repas, je me dis que pour moi, cette dose serait synonyme de
2 nuits blanches d'affilées ! Mais bon, comme je le sais
maintenant, je ne me fais plus avoir. C'est ce que vous croyez
? Eh bien c'est aussi ce que je croyais jusqu'à ce que
j'essaie un thé que j'aurais pas dû essayer. Non
non, j'aurais pas dû. Pourtant la pub disait : 'Sa faible
teneur en théine ne perturbe pas le sommeil' : ah ben ça
je confirme. Parce que pour perturber le sommeil, il faudrait
déjà que le sommeil il soit là ! Et moi je
vous dis que le sommeil, je l'ai pas croisé avant 4h30,
le salopiot. Ah ça j'ai gueulé : 'C'est à
cette heure là que tu arrives toi ?'. Et tout ça
pour une malheureuse tasse (même pas infusée le temps
conseillé en plus) sur le coup de 17h. Remarquez, rien
qu'en lisant le nom de la société
qui importe cette dope, j'aurais du me méfier !
Et dire que tout ça est en vente libre...
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Juste une courte |
05/10/
2001 : 15:00
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Aujourd'hui, je vais faire une chronique courte.
Non pas que l'inspiration me manque, mais seulement pour voir
si l'affluence du site dépend de la longueur des articles.
Parce que depuis une semaine que le site existe, je dois reconnaître
que le cours du MICHEL MOHR 'S PAGES PERSOS a chuté vertigineusement.
Et oui, la vérité n'est pas ailleurs. Et tout ça
pas grâce à vous puisque si vous lisez ceci, c'est
que vous faites parti des fidèles. Mais les autres, qu'est-ce
qu'ils font ? Sont-ils débordés par une activité
professionnelle vaguement rémunérée ? Sont-ils
devant la télé ou dans les embouteillages ? Leur
PC serait-il tombé en rade, et là ils attendent
le spécialiste de chez Darty qui doit d'abord réparer
le grille-pain et le micro-ondes, tout ça à cause
d'un sondage mal organisé ? (ceux qui ne comprennent pas
toutes les allusions sont invités à se taper l'ensemble
des chroniques depuis l'ouverture du site, merci). Mais aurais-je
pété les plombs me demandez-vous ? (puisque vous
ne me posez pas de questions, faut bien que je le fasse à
votre place, encore une fois) : ben non, mais à chaque
fois que quelqu'un ne se connecte pas à mon site, ça
m'étonne toujours. Et ça, vous, vous le saviez pourtant
!
Dans la série internet c'est magnifique, eh bien ce soir
je suis encore invité à dîner (chez Isabelle
et Vinz. Ça y est, je lâche des noms, avant de lâcher
les photos...). Mais là en plus, j'ai le choix du menu.
Je sais pas où j'ai mis (super, la copine de l'homme qui
valait 3 milliards) les pieds avec ce site...
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Terminus, tout le monde descend ! |
04/10/ 2001 : 19:10
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On peut dire ce qu'on veut, mais j'ai bien l'impression que les
avancées technologiques tendent à normaliser les
comportements humains et à vouloir nous remouler tous dans
le même moule. La réalité n'est plus 'faites
ce que vous voulez, comme vous voulez et avec ce que vous voulez'
mais plutôt (l'ami de Mickey) 'si vous voulez faire ça,
alors faites-le de cette façon et avec ces outils et ces
méthodes', ce qui, avouons-le, va quand même à
l'encontre de toute créativité et d'esprit d'initiative.
Esotérique ce que je dis ? Je m'explique en prenant un
exemple simple : la création de ce site. Au début,
j'avais des idées assez précises sur la forme, les
couleurs, le design : je voulais faire un truc super. Et vous
voyez le résultat ! Et pourquoi ? Parce que comme je ne
voulais pas me taper la programmation en HTML qui m'aurait pris
je sais pas combien de moi(s), j'ai utilisé un logiciel
de haut niveau, dit intuitif qui permet de dessiner (c'est pas
gagné), d'architecturer, bref de tout faire. Ou presque
! Parce que dès je sors des possibilités prévues
par le logiciel, eh bien Tintin (lui c'est Milou, pas plutôt).
Donc, je revois mes prétentions, je me plie aux exigences
de l'outil et je m'assois sur ma créativité (pas
trop quand même) pourtant débordante. Et ça
c'est frustrant ! Et encore, dans ce cas précis, c'est
sans compter sur le fait que le code généré
par cet outil miracle ne donne pas les mêmes résultats
sous Internet Explorer et sous Netscape. Va chercher l'erreur
maintenant !
Et en plus, dès que vous utilisez un produit de haut niveau
(de la télécommande au magnétoscope en passant
par le micro-ondes, tout en fait quoi !), si jamais ça
merde, vous pouvez vous la mettre autour de l'oreille parce que
là c'est terminus tout le monde descend : vous êtes
cuits.
Tout est devenu une affaire de spécialistes. Et comme personne
ne peut être spécialiste en tout, eh bien le résultat
c'est que dès qu'il y a une merde dans le système
(qui s'améliore, certes), on se retrouve comme un con.
Et le spécialiste qui vous explique le problème
vous prend en plus pour un con alors qu'en fait il ne sait pas
vous l'expliquer vu qu'il ne maîtrise pas tout non plus.
Moi, j'ai bien l'impression qu'avec le progrès, on croit
devenir plus intelligent alors qu'en fait on devient de plus en
plus bête. On connaît des tas de trucs de haut niveau
mais en réalité, on sait jamais ce qui se cache
derrière.
En vérité, comme personne ne détient une
connaissance autosuffisante, on ne peut plus se passer des autres.
Au fond, c'est peut-être ça le progrès, non
?
Sinon, vous avez taté les nouveautés ? Mais si,
les Galeries et les Dernières News, juste sur votre droite
! Faut tout vous expliquer...
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C'est extra ! |
03/10/ 2001 : 19:50
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Tout le monde s'étonne lorsque quelque chose d'extraordinaire
arrive. Alors que si on y regarde de plus près, qu'est-ce
qu'une chose extraordinaire ? Je vous écoute ? Alors, j'attends
? Je vois, ça fait les malins derrière l'écran
mais dès qu'il faut répondre dans le livre d'or,
y'a plus personne hein ? Bon ok laissez, ce coup-ci, je vais le
faire. Eh bien un truc extraordinaire c'est quelque chose qui
n'arrive pas souvent, voir même qui n'aurait jamais du arriver.
Genre : 'Ouahh l'autre il a gagné 50 MF au loto, il a trop
de chance'. Ahh oui, parce qu'en plus il faut que je vous explique
: en général les trucs extraordinairement positifs
n'arrivent qu'aux autres alors que les trucs (extra)ordinairement
négatifs n'arrivent qu'à nous (genre : j'ai encore
choisi LA mauvaise file aux caisses (du mammouth, toujours du
mammouth, on y revient toujours...)), et en plus très souvent,
ce qui, pour des choses extraordinaires, n'est pas ordinaire.
Vous me suivez ?
Par contre, on ne s'étonne jamais lorsque des trucs extraordinaires
(et même ordinaires) n'arrivent pas. Et pourtant, quand
on y réfléchit, en permanence il y a des tas de
choses qui n'arrivent pas. Et personne s'en étonne, sauf
moi. Alors moi je dis que vu le nombre de fois que les choses
n'arrivent pas, faut pas s'étonner qu'elles finissent par
arriver un jour ou l'autre. Conclusion : faut pas s'étonner
des choses extraordinaires. C'est pas de la belle démonstration
ça ?
Par contre, aujourd'hui j'ai oublié mon portable chez ma
soeur. C'est quelque chose d'extraordinaire puisque cela ne mettait
jamais arrivé. Pourtant je confirme que ça ne m'étonne
pas, mais que par contre ça m'emmerde sacrément...
A partir de demain, je travaillerai sur les galeries photos et
vous pourrez voir chaque jour l'avancement des travaux. Et j'ai
encore d'autres idées...A SUIVRE
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C'est pour un sondage |
02/10/ 2001 : 21:40
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A chaque fois que je vais au centre commercial, je croise une
bande de sondeurs et de sondeuses. Je les reconnais car j'ai l'oeil
: leur équipement ne trompe pas. Ils sont 3 ou 4, armés
de stylos billes, de formulaires et de porte-formulaires, vous
savez les planches avec un piège type tapette à
souris que si vous y glissez votre pouce en dessous au lieu d'y
mettre la feuille, vous pouvez de suite abandonner votre rêve
de voyage en auto-stop.
Bref, ça fait maintenant 8 ans que je les vois quasiment
tous les jours et je ne sais toujours pas pour qui ils sondent.
Je m'étonne de ne jamais avoir été interrogé.
Moi je les affronte du regard, je ralentis l'allure, des fois
je leur dis bonjour (là je peux vous dire qu'ils hallucinent
grave) eh bien NON. Ils veulent toujours connaître l'avis
de la ménagère de moins de 50 ans qui regarde par
terre, qui accélère et qui rase les murs à
l'approche du lieu d'interrogatoire, quitte à se prendre
en pleine poire la porte du Darty si jamais un client, mal ou
bien intentionné, venait à sortir à ce moment
précis les bras chargés de grille-pain
en inox ou de micro-ondes possédant la fameuse touche
'Crisp'.
En réalité, je crois que je ne fais pas parti des
panels. Je fais parti des gens dont on ne demande pas l'avis.
Les jeunes hommes de 32 ans, 1m 98 et célibataire (photo
sur demande, joindre enveloppe timbrée pour la réponse,
merci) n'intéressent plus personne !
C'est pour cela aussi que l'internet c'est beau. Parce que je
peux entrer dans le panel en force.
A demain !
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Paris ? Un parfum de Bermudes... |
01/10/ 2001 : 23:30
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Si je vous dis 'Paris', que vous vient-il de suite à l'esprit
? Pour beaucoup c'est 'la plus belle ville du monde' pour d'autres
'les champs élysées' ou/et 'le Lido' (spéciale
dédicace aux allemands en shorts pour lesquels Paris, en
été, devient une réserve naturelle protégée,
bien qu'à dire vrai l'espèce ne me semble pas en
voie de disparition). Mais sachez que pour un grand nombre de
parisiens et banlieusards, cela signifie EMBOUTEILLAGE.
Je m'en suis souvenu ce matin lorsque sur le coup de 8h je me
suis retrouvé sur l'A12 direction le Triangle de Rocquencourt
(pâle copie du fameux Triangle des Bermudes sauf que là
c'est pas les bateaux qui s'y perdent mais les bagnoles). Et donc,
ce matin ce fut magnifique : ça bouchonnait déjà
avant de prendre l'autoroute. Le pied ! Et pourtant ça
devrait bien rouler puisqu'on est passé de 2 voies à
3/4 (3 puis 4 voies, pas trois quarts de voie, c'est déjà
assez le purin comme ça) voies en 96. Mais bien sûr
! La preuve : là où je mettais 1 heure pour faire
ces 8 kilomètres de malheur, je mets maintenant seulement
60 minutes.
En vérité, je vous le dis, on ne réglera
pas le problème de la circulation à Paris en augmentant
le nombre de voies parce que dans ce cas les gens qui prenaient
les transports en commun se disent alors 'Chouette, maintenant
ça va rouler'. Et du coup ils prennent leur voiture, augmentant
le trafic qui ne se fluidifie toujours pas.
J'ai bien réfléchi et je vous le dis : le seul moyen
de supprimer les bouchons, c'est de supprimer toutes les voies.
Petit truc pour les non-parisiens qui monteraient à la
capitale : si aux abords de Paris, vous êtes sur l'autoroute,
que ça roule bien de votre côté (60 km/h,
faut pas déconner quand même) et que par contre dans
le sens contraire c'est l'embouteillage de folie, eh bien vous
avez alors 4 à 5 minutes pour vous marrer et pour les plaindre
parce que dans 4 à 5 km, il va vous arriver exactement
la même chose. Et là, vous aurez largement plus de
temps pour vous marrer en faisant les 5 prochains kilomètres...
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Et l'inspiration dans tout ça ?
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30 /09/ 2001 : 16:30
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Hier, un copain m'a demandé si je pensais avoir suffisamment
d'inspiration pour maintenir ce journal de façon quotidienne.
En fait, la vraie question (qu'il n'a sûrement pas osé
poser en ces termes) est : 'Comment tu vas faire pour raconter
au minimum une connerie par jour ?'. Bon, d'accord, c'est vrai
que cela va être dur. La sélection va être
impitoyable. Comment passer d'une quantité (qui vous donnerait
une vague idée de l'infini) impressionnante de conneries
capables d'alimenter en temps réel 9 ou 10 sites internet
à seulement une ???
Ne vous inquiétez pas, je m'en occupe personnellement.
Et croyez-moi, je vais vous offrir ici de la connerie de premier
choix, triée sur le volet. Et je vous promets qu'il n'y
aura pas de remballe (c'est pour faire le lien avec le mammouth
d'hier) : la connerie qui n'aura pas été exploitée
le jour même ne sera pas resservie. Chez MICHEL MOHR'S PAGES
PERSOS on ne vous sert que de la connerie de qualité. Et
si le client est mécontent, on lui échangera sa
connerie contre une autre. Sans blagues.
A dire vrai, je pourrais (remarquez ici le s qui devrait ici
vous rassurer dans le sens où pour l'instant c'est pas
prévu) monter un site type AFP que j'appellerais la CCCP
(pas l'ancienne URSS, non, mais la Connerie en Coulée Continue
Prolifique). J'aime bien ce nom, parce que je suis Lorrain d'origine,
et que là-bas, la coulée continue, ça nous
connaît. Donc je disais un site avec des conneries (pardon,
des dépêches) qui seraient mises en ligne dès
qu'elles seraient disponibles. Bon, je sais, je me suis fait griller
puisque l'AFP existe déjà....
Alors pour ce qui est de l'inspiration, je suis pas trop inquiet.
Et si vous vous l'êtes, revenez souvent pour vous rassurer.
;-)
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C'est beau l'internet !
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29 /09/ 2001 : 14:00
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Certains (ceux qui ne connaissent pas) disent que l'internet
va engendrer une génération d'introvertis incapables
de communiquer. Limite s'ils ne bavent pas sur le clavier en plus
ces p'tits cons.!
Ben moi je dis non. Une preuve ? Simple : j'avais à peine
mis mon site en ligne que dix minutes plus tard j'étais
invité à un repas entre ami(e)s. Et je peux vous
dire que s'il avait pas eu l'internet, je me finissais à
l'Hénaff ou aux Panzani (faut manger équilibré
quand même).
A en baver de joie pour le coup. Et le repas, lui il était
pas virtuel non plus. Et puis tout ces messages sympas du livre
d'or. C'est pas beau ça ?
En fait, il y aura toujours des gens contre le progrès
parce que les choses qu'on ne connait pas nous font peur. Si on
écoutait ces gens, on serait encore en train de chasser
le Mammouth.
Et moi je vous le dis : je préfére chasser le Carrefour
ou l'Auchan, parce que des Mammouths (qui écrasent les
prix), y'en a quasiment plus. Ce serait une espèce en voie
de disparition que ça m'étonnerait pas...
Avec toutes ces émotions et cette soirée de folie,
je me suis couché à 2h et endormi à 4h (ben
oui, j'ai pas réussi à arréter le moteur
avant). Ce qui ne m'a fait que 6h de sommeil exact. Le week-end,
c'est trop dur...
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3,2,1 c'est parti |
28 /09/ 2001 : 15:35
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La police de caractère : c'est bon. La mise en forme :
c'est bon. La forme : pas mieux.
Eh ben voilà, c'est parti. Ce sont donc mes débuts
dans la jungle des pages persos. Après un dur combat contre
les tags, les métatags et les frames, je peux l'affirmer
: l'homme a vaincu la machine. Bon d'accord j'ai fait quelques
concessions. Mais pas trop...
Je vais vous parler de la télé. Je vois trois manières
de la regarder :
1) se vautrer dans le canapé en rentrant du boulot, l'allumer
et zapper pendant toute la soirée, en ne laissant, pour
les pros, que 2 à 3 secondes chaque chaine à l'image.
Je vous affirme que j'étais capable comme cela de suivre
2 films et un documentaire simultanément. Par contre au
delà, c'était très dur. Si vous essayiez
et que vous êtes sûr d'avoir vu Jean-Luc Delarue jouer
avec Bruce Willis dans un reportage de Capital diffusé
(on ne sait pas pourquoi) dans une soirée Thèma
d'Arte, c'est que la limite est atteinte,
2) regarder le programme
télé et ne l'allumer que si quelque chose vous plait
(j'en suis à ce stade),
3) déterminer ce que vous avez envie de regarder (un film
d'action, des publicités...) puis seulement prendre le
programme et voir si ce que vous avez envie de voir est joué.
Et n'allumer la télé que si c'est le cas.
Je ne connais personne qui applique la 3ième solution,
sauf ceux qui n'ont pas de télé et qui, quand ils
ont envie de regarder quelque chose, n'ont plus que leurs yeux
pour pleurer devant le catalogue de chez Connexion, des mecs qui
en ont (des télés bien sûr...).
Maintenant, je vais prendre une analogie : le restaurant.
- Vous viendrait-il à l'idée de rentrer au hasard
dans un restaurant et de manger ce que le serveur vous apporte
sans que vous n'ayiez rien commandé ? Non ? Cette attitude
est pourtant celle du cas 1,
- Dans un restaurant, vous regardez le menu et commandez ce qui
vous plait le plus, ou ce qui vous déplait le moins (ça
peut arriver quand il faut faire des compromis). Cette attitude
est celle du cas 2,
- Vous déterminez ce que vous avez envie de manger, et
après seulement vous cherchez le resto qui correspond :
on est dans le cas 3. Bon, c'est sûr, certaines fois, vous
risquez de ne pas manger. Mais dites-vous que c'est bon pour votre
régime...
Alors si vous êtes encore au cas 1 (que j'ai pratiqué
de longues années), ne trouvez-vous pas qu'il est dommage
de ne pas faire pour votre tête ce que vous faites pour
votre ventre ???
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