1994 : ça vole pas haut
Là, c'est dans un resto à Paris avec des collégues. Comme vous le voyez, à l'époque, c'était impossible pour moi de déployer mes ailes. Par contre, me cogner la tête, ça c'était possible.
Notez l'apparition subliminale d'un tee-shirt de Slayer.

1994 : depuis tout le monde part en vrille
Ah vous savez, je ne suis pas le seul à avoir laché la rampe.
Là c'est Alexis, mon premier chef. Un gars génial qui depuis peu a préféré rejoindre comme il dit 'l'Appel de Dieu' (moi, je n'ai rien entendu, mais c'est sûrement parce que je n'écoute pas...). En clair, il est de nouveau étudiant en théologie / philosophie pour être prêtre. J'admire sa façon de se remettre en cause et de suivre son destin.
Notez que cette photo permet d'affirmer qu'Alexis est plus petit que moi, que je n'étais pas tout seul au resto et donc que j'avais bien des collégues, ce qui prouve que je travaillais. CQFD.

Août 1995 : les travailleurs du dimanche à l'anniversaire de Laurent chez Grégoire
Photo de groupe de jeunes cadres dynamiques qui depuis sont moins jeunes. Pour le dynamisme, c'est chacun qui voit. Et pour les cadres, pareil...
Dans l'ordre en commencant par celui qui est de face, la tête à l'endroit : Alexis (déjà vu à la télé), Grégoire, Lionel, Gilles, Gaëttanne, Laurent, David et Myself.
De tout ce joli monde :
- je vois souvent Gilles, le bassiste/guitariste/cuisinier (sa spécialité c'est la tarte à la carotte. Moi comme je ne m'appelle pas Bugs Bunny, j'ai pas gouté. Faut arrêter de déconner des fois. Je préfère sa charlotte au chocolat)/coureur à pieds/volleyeurs/homme à tout faire. S'en est ennervant tellement il sait tout faire. Il sait même se déchirer les ligaments, c'est vous dire. Vous le retrouverez dans la galerie 'amis' bientôt.
- j'ai gardé des contacts e-mailiques avec Alexis, celui qui est étudiant en bon-dieuseries. J'aime bien discuter avec lui. Dès que j'ai une photo de lui en robe de moine (la tonsure il l'avait déjà avant...) avec les spartiates style 'Spartacus', je la mets dans la galerie 'amis'.
- Laurent qui habite Toulouse avec sa famille pré-nombreuse. Quelques news de temps en temps par mail.
- pour les autres, c'est perdu de vue, comme Jacques Pradel.
Notez que de ces 8 personnes, seulement 2 travaillent encore dans la même entreprise.
Le turn-over, c'est aussi une réalité de l'entreprise.

Août 1995 : je parle les yeux fermés
Gaëttanne, Alexis et Myself.
Vu que j'attaquais une 'bière du Démon', je pense que nous étions en pleine discussion théologique. Quand j'y pense ! Je comprends pourquoi il restait au lait-fraise l'Alexis...
En tout cas il faisait chaud parce j'étais en bermuda et que j'avais les cheveux courts.

11 Août 1999 : 'Take a look to the sky just before you die. It's the last time you will'. (Metallica)
Là, c'est le jour de l'éclipse totale, le jour de la fin du monde. Tant qu'à crever, on a préférer voir ça de près, d'où les lunettes protectrices. On voulait bien mourir, mais pas aveugles.
J'étais en mission chez le Client à l'époque. Comme après on était toujours vivants, j'ai bu un Whisky avec Daniel et Karim, les fameux Clients. Pour moi, le client est toujours Roi alors je pouvais pas refuser.

1999 : la preuve
Travailler, cela ne consiste pas qu'à aller au resto, regarder par la fenêtre et boire du whisky ou de la bière.
Non. Surtout chez le Client.
C'est aussi écrire sur un bloc-note avec un stylo, disposer d'un tableau pour donner des directives claires et d'un ordinateur qu'il va falloir penser à brancher pour faire plus sérieux.

1999 : de la place pour s'exprimer
Comme vous le voyez, ici, j'ai la possibilité de vraiment déployer mes ailes. Car je ne suis pas en visite dans un hangar de manutention, non. C'est la vue de mon bureau chez le Client. Bureau partagé avec Daniel.
Notez en arrière plan que j'avais ouvert la fenêtre de mon bureau car il faisait vraiment trop chaud.