LES CINQ ROUES

Opéra multimédia vocal et chorégraphique
de
Thanh-Son Pierre NGUYEN


© Frédéric Iovino

 

Production déléguée La Clef des Chants/Région Nord-Pas de Calais

Coproduction
Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Parc de la Villette, Fondation de France, avec le soutien de La Caisse des Dépots et de l’Acsé), Culture Commune/Scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais, Palais du Littoral/Ville de Grande-Synthe.

Avec le soutien de:
La Condition Publique de Roubaix et de La Tulipe Association Culturelle de L’Espace Gérard Philipe de Wasquehal.

Remerciements à:
La Communauté Urbaine de Dunkerque, Bruno Destobeleer, Romain Longuépé.

 

Direction artistique, musique, livret: Thanh-Son Pierre NGUYEN
Mise en scène: Jean-Charles DI-ZAZZO, Thierry DUIRAT-ELIA
Chorégraphies: Ludovic TRONCHÉ
Participations aux chorégraphies: Jean-Charles DI-ZAZZO, Thierry DUIRAT-ELIA
Création Vidéo, réalisation du DVD: Bénédicte ALLOING
Costumes: Julie Z
Création lumière, régie: François COUTURIER
Régie Son: Jérémy SCHERPEREEL

avec

Héléna CILLI: Flûtes
Karine GODEFROY: chant, flûte
Thanh-Son Pierre NGUYEN: sabre japonais
Ludovic TRONCHÉ: danseur

Création le 21 novembre 2009 à La Condition publique à Roubaix (durée env 70 mn)

21/11/2009 20h30 La Condition Publique Roubaix
22/01/2010 14h30 Palais du Littoral à Grande Synthe tél: 03 28 24 49 00
22,23 /01/2010 20h30 Palais du Littoral à Grande Synthe
26/01/2010 10h et 20h: Espace Roland Huguet à Montigny en Gohelle (Culture Commune) tél: 03 21 14 25 55
29/01/2010 20h30 Espace Culturel Gérard Philippe à Wasquehal tél: 03 20 01 08 20
5/02/2010 20h30:Espace Agora à Santes(festival Deci Dela) tél: 03 20 07 75 14


© Frédéric Iovino

 

Extrait du livret

(...)
Les yeux grands ouverts
Qui rien ne regardent
Mains vides qui blanchissent
Ne peuvent plus s'unir
Aucun pas vers aucun lieu
Paroles inaudibles
D'une bouche entrouverte
Chaque jour passe quelle tristesse
Avec le fardeau du désir
Promesses rassurantes
De partager la même vie

 

[Le Vide]

Connaître ce qui n'existe pas, en connaissant ce qui existe, c'est cela le vide.
C'est l'espace qui n'a pas de réalité et que l'homme ne peut concevoir.
Celui qui étudie ne doit plus avoir aucun point obscur sur la Voie.
Il doit la mettre en pratique du matin jusqu'au soir, sans se lasser et sans égarer son esprit.
(...)
LE SAVOIR EXISTE, LES PRINCIPES EXISTENT, LA VOIE EXISTE
MAIS L'ESPRIT EST VIDE

Myamoto Musashi


Pouvoir, haine, sexe, violence sont les passions universelles dans lesquelles l'homme et notre civilisation actuelle se débattent. Que se soit dans notre société ou dans les luttes contre l'oppression, l'homme est son pire ennemi.

Dans cette urgence, la recherche de la sagesse est inéluctable.
Une chanteuse soprano, deux danseurs hip-hop, s'associent au sabre japonais. Une création ou légendes du katana, sorties d'un improbable film d’Akira Kurosawa, côtoient la musique et la danse hip-hop, ici inspirées par le théâtre japonais, le Nô.

La frontière entre le bien et le mal est insaisissable. Maîtres, disciples, amours contrariés, fantômes ressurgis du passé, se confrontent autour du “Traité des Cinq Roues” de Miyamoto Musashi, maître de sabre du XVIIe siècle et figure mythique de la culture japonaise.
Scénographie et gestuelles sont ici inspirées du théâtre Nô, de l'univers mangas et du cinéma japonais.


Projections vidéos, images et masques habitants les corps, décors fantasmatiques, "les Cinq Roues" est un conte fantastique inspiré autant par la sagesse orientale que par les cultures urbaines.
Tel le chant et la danse, l'art du sabre japonais, privilégie pureté et élévation spirituelle.

© Frédéric Iovino

 

© Stéphanie Franchomme

© Frédéric Iovino