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Le château de Grignan

 

Au cœur de la Drôme provençale, dominant plaines et montagnes, le château de Grignan est bâti sur un promontoire rocheux surplombant le village. Témoin de l’architecture Renaissance et du classicisme français, l’édifice a connu une histoire mouvementée. Château fort mentionné dès le XIe siècle, il est transformé à la Renaissance en une prestigieuse demeure de plaisance par la famille des Adhémar. Au XVIIe siècle, la marquise de Sévigné y séjourne auprès de sa fille Françoise-Marguerite. Démantelé à la Révolution puis reconstruit au début du XXe siècle, il appartient depuis 1979 au Département de la Drôme, qui poursuit un programme ambitieux de restaurations et d’acquisitions.

 

Le châtelet d'entrée, d'aspect encore très médiéval...

Une branche cadette des Adhémar, les Adhémar de Grignan, vont posséder la seigneurie en 1239.

Lorsque le comte François Adhémar de Monteil de Grignan est nommé lieutenant-général en Provence en 1669, il quitte Paris pour la Provence en 1670. En 1671, Françoise de Sévigné, fille de la Marquise et épouse du comte, quitte à son tour Paris pour rejoindre son mari après la naissance de leur première fille.

 

Vue le la première cour intérieure, la façade Renaissance, dite de François 1er.

Mme de Sévigné, séparée de sa fille, entama sa fameuse correspondance, et se rendit à Grignan trois fois pour de longs séjours. Le comte de Grignan meurt en 1714. Sa fille, Pauline, hérite de ses biens et de ses dettes. Le neveu de Pauline hérite en 1732 du château, qui sera détruit en 1793. Après la destruction du château, le vandalisme fit rage au milieu de ses ruines.

En 1794,  le château de Grignan fut restitué à son propriétaire qui le transmit en 1820 à son neveu.

 

Formant l'angle oriental de la façade restaurée, la tour légèrement en relief est appelée la tour Sévigné. Elle est à deux étages et en pur style Renaissance original du XVIe siècle. Le premier étage était occupé par le cabinet de travail de Madame de Sévigné, d'où son nom. Cette tour échappa au vandalisme.

 

Léopold Faure, de Grignan, acquit le château en 1838 et mit tout en œuvre pour sauver ce qu’il en restait. Il restaura, vers 1850, le châtelet d'entrée, en lui ajoutant des toitures en poivrières qui n'existaient pas auparavant. Le comte de Castellane, célèbre dandy parisien, se rendit acquéreur du château en 1902.

 

Le château fut finalement reconstruit au début du XXe siècle à l'identique grâce aux soins de Marie Fontaine, qui l’acheta en 1912 et qui mit toute sa fortune pour restaurer cet édifice entre 1913 et 1931. En 1979 le château est vendu au conseil général de la Drôme.

 

Le passage pour passer de la première cour intérieure à la cour du puits et à la terrasse.

 

La cour du puits et l'aile des prélats font partie des transformations réalisés par le comte de Grignan.

 

Fermant un des côtés de la cour du puits, la Galerie des Adhémar.

 

L'immense terrasse, qui coiffe la collégiale Saint-Sauveur, offre une magnifique vue panoramique en grand angle sur les environs. Au loin, on voit le mont Ventoux et on distingue les dentelles de Montmirail.

 

Dans une autre direction, on distingue, au milieu de la ligne d'horizon, le donjon du château de Chamaret.

 

Vue depuis la terrasse sur l'accès à la collégiale Saint-Sauveur et une petite partie du village de Grignan.

 

 

 

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