Quelques
Histoires AmerIndienne
Sioux-Lakota
Le Standing Rock
Il y a longtemps un homme de la tribu sioux
Lakota avait épousé une jeune fille de la tribu Arikara.Après
qu'ils eurent un enfant
- L'homme amena une autre épouse au foyer.
La première femme était jalouse. Quand vint le temps
pour la tribu de lever le camp, elle refusa
- De bouger d'où elle était. Lorsque leur
tente fut démontée, elle resta assise sur le sol, avec
son bébé sur le dos. Son mari et le reste
- De leur peuple se mire en route.
- A midi, le mari arrêta la colonne de la
tribu en marche et dit à ses deux frères : <<
Retournez vers votre belle-sur et dites-lui de
venir.
- Je vous attends ici, mais hâtez-vous ! Je
crains qu'elle se tue. >> Les
deux frères partirent. Au soir, ils arrivèrent à leur
dernier campement
- Et retrouvèrent la femme assise sur le
sol. L'aîné des deux frères lui dit :
- <<Belle-Sur, nous somme venus
te chercher. Le camp t'attend. Lève-toi et viens avec
nous. >>
- Comme elle ne répondait pas, son beau-frère
lui caressa doucement la tête avec sa main. Elle s'était
transformée en pierre ! Les deux frères sautent sur
leur cheval et partirent au grand galop rejoindre le camp.
Et racontèrent leur histoire, mais on ne les croit pas.
<< Elle s'est tuée, et mes frères ne veulent pas
me le dire >>, d'éclaira l'époux.
- Tout le village leva le camp et retourna
à l'endroit d'où ils étaient partis. La femme était
là, assise transformée en bloc de pierre qui avait
- La forme d'une femme. Le peuple de son
époux en fut émerveillé. On choisit un cheval, mais un
beau cheval, puis on fait un nouveau travois et on placé
la pierre sur le filet de transport. Le cheval et le
travois furent joliment peints, et ornés de rubans de
différentes couleurs. Considérée comme sacrée, la
pierre avait toujours la place d'honneur au centre du
camp.
- Lorsque le peuple se déplaçait pour
établir un nouveau camp, la pierre et le travois se
déplaçaient aussi. Des années durant, la femme
- De pierre voyagea avec le groupe. Elle se
tient aujourd'hui devant l'agence indienne de Standing
Rock, dans le Dakota Du Nord
Sioux-Lakota
Le Dieu Tonnerre
- Lorsque le Dieu Tonnerre faisait entendre
sa voix au peuple des Blacks Hills, l'homme -médecine
appelait les guerriers apeurés qui se
- Terraient dans les tipis de leur camp,
établi sur le bord de la rivière Belle Fourche. Lorsqu'ils
étaient réunis il racontait cette histoire :
- << Vous qui écoutez maintenant, il
ne vous arrivera aucun mal. On dit qu'un jour, Esprit du
Mal s'est mis dans une telle colère contre
- Le peuple rouge que, pour le terrifier, il
a fait vomir aux montagnes du feu et des pierres
brûlantes. Les tipis furent détruits et les enfants
périrent Pris de pitié, le Grand Esprit éteignit le
feu et chassa Esprit du Mal. << Mais lorsque les
Hommes Rouges redevinrent mauvais, le Grand Esprit
autorisa Esprit du Mal à revenir dans les montagnes et
à cracher le feu. Les Hommes Rouges redevinrent bons et
offres des sacrifices au Grand
- Esprit. Alors, il chassa de nouveau Esprit
du Mal et l'empêcha de nuire aux gens.
- << Durant quarante années, rien ne
vint les troubler, sauf en de rares occasions. Parfois,
le Grand Esprit mettait en garde par le
- Tonnerre ; il les avertissait que, s'il
prenait le chemin du mal, il les ferait punir. Une fois
de plus, il ferait que les montagnes vomissent du feu et
des pierres brûlantes pour les détruire. Aujourd'hui
encore, il arrive qu'il nous avertisse.
- << Retournez maintenant dans vos
tipis, et n'ayez plus peur. Il n'arrivera aucun mal au
Peuple Rouge. >>
Sioux-
lakota
La Rose de
Prairie
- Quand le monde était jeune et que les
gens n'avaient pas encore émergé, aucune fleur n'égayait
la prairie. Seuls y poussaient des herbes et des buissons
gris vert. La terre était triste, car elle manquait de
couleur et de beauté.
- << J'ai tant de belles fleurs dans
mon cur, se disait alors la terre. Comme J'aimerais
qu'elles soient sur mon sol. Des fleurs blues
- comme le ciel clair des beaux jours, des
fleurs blanches comme la neige, des fleurs d'un jaune
vive comme le soleil de midi, des fleurs rose
- Eclatant toutes fleurs éclatantes. Je
suis si triste quand je regarde la terre d'un gris vert
et brun. >>
- Une tendre petite fleur entendit la
plainte de la Terre. << Ne soit pas triste, Sol, je
vais sortir de ton sol et te rendre plus beau. >>
- Alors, la petite fleur rose monta du
cur de la terre pour égayer la prairie. Mais le
vent l'aperçu et se mit à souffler :
- << Je ne veux pas de cette fleur sur
mon terrain de jeu. >>
- Hurlant et rugissant, il se précipita sur
elle et la souffla. Mais l'esprit de la fleur ressort du
cur de la terre.
- Quand les fleurs courageuses sortirent à
leur tour, le vent les tua les une après les autres. Et
leur esprit revint du cur de la terre.
- A la fin, la rose de prairie proposa d'y
aller. << Bien sur, ma douce enfant, lui dit le sol
de la terre. Je te laisserai partir. Tu es si
- Jolie et si parfumé que le vent sera
charmé. Il t'autorisera à rester dans la prairie.
>>
- Rose de Prairie fit le long Voyage à
travers le sol de la prairie terne. Tandis qu'elle
cheminait, se disait :
- << Comme j'aimerais que le vent me
laisse vivre ! >>
- Lorsque le vent l'aperçut il se rua vers
elle pour la briser :
- << Elle est si jolie mais je ne veux
pas d'elle sur mon terrain de jeu. Je vais la souffler et
s'élança sur elle, mais il sentit le parfum de la
- Rose et s'arrêta.
- << Comme il est doux, il se dit
alors. Je n'ai pas le cur d'ôter la vie à une
aussi jolie rose au souffle si parfumé. Il faut qu'elle
reste ici avec moi Il faut que j'adoucisse ma voix, que
je lui chante de douces chansons il ne faut pas que je l'effraie
avec mon terrible souffle. >>
- Et le vent change il envoya de douces
brises sur les herbes de la prairie Il fredonna de petits
chants de joie il avai cessé
- D'être violant Alors les autres fleurs
sortirent de la terre elle firent de la prairie une
parure gaie aux couleurs vives.
- C'est ainsi que la terre devint Belle
-
Retour Menu