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Parabole (image) de ceux qui dépensent leur bien dans la voie d’Allah ? Réponse : Allah  dit
:« Ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain d' où naissent sept épis, à cent grains l’épi. Car Allah multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d’Allah est immense, et Il est Omniscient ». (Sourate 2 verset 261) « Et ceux qui dépensent leurs biens cherchant l’agrément d’Allah, et bien rassurés (de sa récompense), ils ressemblent à un jardin sur une colline. Qu’une averse l’atteigne, il double ses fruits; à défaut d’une averse qui l’atteint, c’est la rosée. Et Allah voit parfaitement ce que vous faites ». (Sourate 2 verset 265) Tafsir Ibn Kathir Telle est la parabole des croyants qui dépensent en aumône avec le désir de plaire à Allah et pour affermir leurs âmes, surs qu’Allah les récompensera, tout comme le jeûneur, selon un hadith prophétique, qui jeûne avec foi et dans l’espoir d’être récompensé. C’est un exemple que donne Allah aux gens pour leur montrer la multiplicité des récompenses en dépensant dans Sa voie pour obtenir Son agrément. Chaque bonne action sera décuplée et même elle pourra atteindre sept cent multiples. Ces dépenses, selon les dires des Ulémas, sont faites pour équiper l’armée, et assurer les montures pour le combat et, d’après Ibn Abbas, pour le pèlerinage. Allah a donné la parabole d’un grain qui produit sept épis, et chaque épi contient cent grains. Les bonnes actions sont pareilles à ce grain semé dans une terre bonne et fertile. Ayadd Ben Ghoutayf a rapporté : « Nous rendîmes visite à Abou Oubayda qui souffrait de son flanc et sa femme se trouvait à son chevet. On lui demanda : « Comment Abou Oubayda a passé la nuit ? » Elle répondit : « Par Allah, il l’a passée espérant la récompenses d’Allah ». Abou Oubayda l’interrompit et dit : « Jamais cela ». Tandis qu’il regardait le mur, il se tourna vers les gens et poursuivit : « Vous n’allez pas demander pourquoi ? » Ils répondirent : « Ce que tu viens de dire ne nous a pas plus pour te demander la raison ? » Il répliqua : , »J’ai entendu l’Envoyé d’Allah –qu’Allah prie sur lui et le salut- dire : « Quiconque dépense en aumône le superflu des ses richesse, le verra atteindre sept cent multiple. Quiconque dépense pour lui-même et pour sa famille, ou visite un malade, ou écarte du chemin ce qui nuit, sa bonne action sera décuplée. Le jeûne est une protection à moins qu’on le rompe (sans excuse). Tout personne qu’Allah éprouve par la maladie quelconque, elle lui sera une rémission de ses péchés » (rapporté par Ahmed) Abdullah Ben Massaoud a rapporté que l’Envoyé d’Allah –qu’Allah prie sur lui et le salut- a dit : en attribuant ces paroles à Allah : « Toute bonne action commise par le fils d’Adam. Je la décuplerais et même Je la rendrait à sept cent multiples a l’exception du jeûne qui m’appartient, et c’est Moi qui en attribue la récompense. Le jeûneur a deux joies : Quand il rompt son jeûne, il se réjouit et au jour de la résurrection. L’odeur de la bouche du jeûneur est plus parfumé auprès d’Allah que le musc » (rapporté par Ahmed) Ces croyants-là ressemblent à un jardin planté sur une colline : si une forte pluie l’atteint, il donnera le double de fruits, par rapport aux autres jardins. Si cette pluie ne l’atteint pas, une rosée lui suffit pour donner une récolte. Ainsi, l’œuvre du croyant ne sera plus vaine car Allah l’acceptera et l’accroitra auprès de Lui. Allah voit parfaitement ce que les humains font. Allah, certes décuple la récompense des bonnes actions à condition que son auteur les fasse avec sincérité et dévouement, car Allah est incommensurable, accorde largement Ses bienfaits aussi au croyant qu’à l’infidèle |
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