SAID IBN MABROUK . K

Question/Réponse - 61

 






QuestionsHadith


D'après Ibn `Umar (qu'Allah soit satisfait de lui), `Abdallah ibn 'Abû Mulayka a dit: 'Umm 'Abân bint `Uthmân étant morte à La Mecque, nous vînmes pour assister à ses funérailles. Ibn `Umar était là, ainsi qu' Ibn `Abbâs, et j'étais assis entre eux deux, - ou je m'assis près de l'un d'eux et l'autre vint prendre place à mon côté.

Alors `Abdallah ibn `Umar dit à `Amr ibn `Uthman: ''Ne vas-tu pas défendre (aux femmes) de pleurer? Car l'Envoyé d'Allah –qu’Allah le bénisse et le salut-  a dit que le mort sera châtié pour les lamentations (excessives) auxquelles se livrera sa famille''. - '' `Umar a, en effet, dit quelque chose de cela'', dit Ibn `Abbâs, qui raconta alors ce qui suit: J'étais parti de La Mecque avec l'émir des Croyants, `Umar ibn Al-Khattâb. Arrivés à Al-Baydâ', nous aperçûmes un homme, arrêté à l'ombre d'un arbre. ''Va donc voir qui est cet homme'', me dit `Umar.

Je vis bientôt que c'était Suhayb et en rapportai la nouvelle à `Umar, qui - selon 'Ayyûb - me chargea d'aller lui dire de venir le trouver. Retournant alors vers Suhayb, je lui dis: ''Allons! En route pour rejoindre le Prince des Croyants''. Plus tard, lorsque `Umar fut mortellement frappé, Suhayb entra en pleurant et en criant: ''Ah! Frère! Ah! Ami!'' `Umar dit alors: ''Tu ne sais pas -ou tu n'as pas entendu -selon 'Ayyûb - l'Envoyé d'Allah –qu’Allah le bénisse et le salut-   dire: ''Le mort sera châtié pour une partie des lamentations auxquelles se livrera sa famille à cause de lui''.

Je vins trouver `Aïcha et lui raconta ce qu' Ibn `Umar a dit. Elle dit alors: ''Par Dieu! L’Envoyé d'Allah –qu’Allah le bénisse et le salut-  n'a pas enseigné qu'Allah châtierait le Croyant à cause des pleurs que versait sur lui sa famille; il a simplement dit qu’Allah accroîtrait le châtiment du mécréant à cause des pleurs versés sur lui par sa famille' » « Il suffit de retenir ces mots du Coran: « C'est Allah qui distribue les  rires et les pleurs ». (Sourate 53 verset 43) et  « Et nul ne portera le fardeau d'autrui » (sourate 17 verset15).


Réponse

Allah  Razza wa jal dit :

« C'est Allah qui distribue les  rires et les pleurs ». (Sourate 53 verset 43)
« Qu’aucune (âme) ne portera le fardeau (le péché) d’autrui… » (sourate17- verset 15)
«  Si une âme demande à une autre, fut-elle une de ses proches, de la soulager de son fardeau, ce sera en vain » (Sourate35 verset  18)


Explication des  versets : Tafsir Ibn Kathir :


 « C'est Allah qui distribue les  rires et les pleurs ».  En d’autre terme : qui fait rire et qui fait pleurer. Ainsi  Allah fait vivre et mourir, ou il fait mourir et ramène a la vie, et crée les deux éléments du couple, le male et la femelle « Il suscitera une deuxième création » Car, comme Allah a crée pour la premier fois, Allah et capable de recommencer cette création, et cette deuxième création lui incombe pour le jour du jugement.

« Qu’aucune (âme) ne portera le fardeau (le péché) d’autrui… » (sourate53- verset 38)
Toute âme supporte le fardeau  de ses péchés et nul ne sera chargé du fardeau d’un autre  quel était le lien de parenté : «  Si une âme demande à une autre, fut-elle une de ses proches, de la soulager de son fardeau, ce sera en vain » (Sourate35 verset  18)

« Tout âme a son fardeau et ne portera pas  celui qu’un autre » au jour de la résurrection. « Si l’âme demande à une autre » qui est chargée et appelle à l’aide pour qu’elle lui allégé son fardeau ou le porter à sa place  « Fut-elle une de ses proches » qui peut être un père une mère, un voisin ou un fils comme avancé en se basant sur ce hadith : «  Au jour de la résurrection, un homme demandera a Allah : « Ya Allah, demande à celui-là, mon voisin, pourquoi il a fermé sa porte de sa maison pour ne plus le voir ? » . Et le mécréant s’accroche au croyant en lui disant : « O croyant, tu me dois un service dans le bas monde et aujourd’hui je demande de m’aider ». Le croyant ne cessera d’intercéder en sa faveur auprès d’Allah jusqu'à ce qu’il lui allège le supplice du feu. Ainsi sera le cas d’avec la femme qui repoussera de la même façon en tenant les même propos. Allah a montré cela clairement dans  ce verset : «  Et appréhendez le jour ou le père ne pourra rien pour son fils et le fils pour son père » (sourate (31 verset 33) et cet autre verset : « L’homme fuira son  frère, sa mère et son  père, sa femme et ses enfants. Chacun ayant assez, ce jour-là, de s’occuper de lui ». (Sourate 80 verset 34,37)

D'après Ibn `Umar (qu'Allah soit satisfait de lui), `Abdallah ibn 'Abû Mulayka a dit: 'Umm 'Abân bint `Uthmân étant morte à La Mecque, nous vînmes pour assister à ses funérailles. Ibn `Umar était là, ainsi qu' Ibn `Abbâs, et j'étais assis entre eux deux, - ou je m'assis près de l'un d'eux et l'autre vint prendre place à mon côté. Alors `Abdallah ibn `Umar dit à `Amr ibn `Uthman: ''Ne vas-tu pas défendre (aux femmes) de pleurer?

Car l'Envoyé d'Allah –qu’Allah le bénisse et le salut-  a dit que le mort sera châtié pour les lamentations (excessives) auxquelles se livrera sa famille''. - '' `Umar a, en effet, dit quelque chose de cela'', dit Ibn `Abbâs, qui raconta alors ce qui suit: J'étais parti de La Mecque avec l'émir des Croyants, `Umar ibn Al-Khattâb. Arrivés à Al-Baydâ', nous aperçûmes un homme, arrêté à l'ombre d'un arbre. ''Va donc voir qui est cet homme'', me dit `Umar. Je vis bientôt que c'était Suhayb et en rapportai la nouvelle à `Umar, qui - selon 'Ayyûb - me chargea d'aller lui dire de venir le trouver.

Retournant alors vers Suhayb, je lui dis: ''Allons! En route pour rejoindre le Prince des Croyants''. Plus tard, lorsque `Umar fut mortellement frappé, Suhayb entra en pleurant et en criant: ''Ah! Frère! Ah! Ami!'' `Umar dit alors: ''Tu ne sais pas -ou tu n'as pas entendu -selon 'Ayyûb - l'Envoyé d'Allah –qu’Allah le bénisse et le salut-   dire: ''Le mort sera châtié pour une partie des lamentations auxquelles se livrera sa famille à cause de lui''.

Je vins trouver `Aïcha  Radhi Allah 'Anhou et lui raconta ce qu' Ibn `Umar  Radhi Allah 'Anhou a dit.
Elle dit alors: ''Par Allah! L’Envoyé d'Allah –qu’Allah le bénisse et le salut-  n'a pas enseigné qu'Allah châtierait le Croyant à cause des pleurs que versait sur lui sa famille; il a simplement dit qu’Allah accroîtrait le châtiment du mécréant à cause des pleurs versés sur lui par sa famille' » « Il suffit de lire ces verset du Coran: « C'est Allah qui distribue les  rires et les pleurs ». (Sourate 53 verset 43) et  « Et nul ne portera le fardeau d'autrui » (sourate 17 verset15). (Sahih Bokhari, Muslim  Radhi Allah 'Anhou  )

Par contre l’homme n’aura pour lui que le fruit de ses propres efforts et ce qu’il aura acquis.

Chafé’i a déduit que la récitation du Quran  ne procure aucune récompense auquel on la fait parmi les morts car il n’est pas son auteur.

C’est pourquoi, comme on a rapporte,  le messager d’Allah – qu’Allah le bénisse et le salut- n’a pas encouragé les fidèles à dédier la lecture du Quran à un mort.


Quant aux invocations, leur récompense leur parvient et ceci en se basant sur ce hadith rapporte par Abou Houraira  Radhi Allah 'Anhou dans lequel le Messager d’Allah – qu’Allah le bénisse et le salut- a dit : «  Lorsque l’homme meurt ses œuvres cessent à l’exception de ces trois : Un bon fils qui lui invoque Allah, une aumône courate et une science utile ». Car c’est trois œuvre exceptées, en réalité,  lui appartiennent dont il en est l’auteur dans sa vivant. Si on prend par exemple l’aumône courante, elle est considérée comme un legs pieux « Waqf » et l’une des œuvres posthumes et Allah a dit a cet égard : «  Nous inscrivons tout ce qu’ils ont fait et les conséquences de leur actes » (sourate 36 verset 12)

Quant à la science utile qui s’est répandue entre les gens qui les mettent en pratique et en tirent profit, elle est sans doute l’œuvre du défunt et le fruit de ses efforts. Il est cité dans un hadith authentique que le Messager d’Allah  – qu’Allah le bénisse et le salut- adit : «  Celui qui invite les autres à suivre une voie droite aura une récompense autant que celle de ceux qui la suivront sans que cela leur contingent soit diminué en rien »


Complément d’information  hor Tafsir :

Que veut dire « Waqf »

Dans le monde musulman, le waqf (arabe : ﻭﻗﻒ, pl. : auqaf الوقف)1) est une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d'utilité publique, pieuse ou charitable. Le bien donné en usufruit est dès lors placé sous séquestre et devient inaliénable. Au Maghreb, le waqf est appelé habis (arabe : ﺣﺒﺲ pl. : habous الحبوس).

Si la zakât (زَكَاة "l'aumône") est obligatoire pour tout musulman solvable, le waqf, dont la possibilité n'est évidemment offerte qu'aux seuls possédants, est facultatif. Il procède en tout cas du même esprit de remise des biens créés à la Communauté des croyants et à Dieu. Dans tous les cas, il s'agit d'une obligation charitable : «  On peut acquérir la piété qu’en donnant de ses biens les plus chers. Quelque charité que vous fassiez Allah les connaitra » (sourate. 3, verset. 92).





Retour page questions                                   Haut de page