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A qui Allah confia la garde de Marie (la mère d’Issa) ? Réponse Allah 
dit:« Son Seigneur l’agréa alors du bon agrément, la fit croître en belle croissance. Et Il en confia la garde à Zacharie. Chaque fois que celui-ci entrait auprès d’elle dans le Sanctuaire, il trouvait près d’elle de la nourriture. Il dit: "Ô Marie, d' où te vient cette nourriture?" - Elle dit: "Cela me vient d’Allah". Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter ». (Sourate 3 verset 37) Explication du verset : Tafsir Ibn Kathi Allah accueillit la petite fille, étant un vœu de sa mère, en lui réservant une belle réception, la fit croitre d’une belle croissance en lui accordant un joli visage et une belle forme, et Il réunit avec les hommes vertueux dans le but d’apprendre le culte et les actes du bien Etant une orpheline, comme raconte Ibn Ishaq, on confia sa garde (Marie) à Zacharie. D’autre ont dit qu’à cette époque, les fils d’Israël avaient subi une année de disette et Zacharie la prit à sa charge. Que ce soit l’une ou l’autre des deux raisons, Zacharie s’occupa d’elle par la grâce d’Allah, afin d’apprendre et de s’instruire. Certains ont prétendu que Zacharie était le mari de sa tante maternelle, comme Ibn Ishaq et Ibn Jarir, mais l’opinion correcte est qu’il était l’époux de sa sœur, et ceci a été confirmé par ce hadith cité dans les deux Sahîh (qu’on trouve dans le récit du voyage nocturne et de l’ascension) … » ou je trouvai les deux cousins maternels Yaya (Jean) et Jésus… ». Ce qu’on doit retenir des deux opinions consiste à savoir que Marie était sous la garde de la femme de Zacharie, car selon un hadith prophétique. Selon Al Barà Ibn ‘Âzeb, le Prophète a dit: « La tante maternelle est comme la mère ». (Rapporté par At.-Tirmidzi 
)Ce que Zacharie avait vu de son cas exceptionnel l’étonna. Car : « Toute fois que Zacharie allait la voir au temple, il trouvait des aliments auprès d’elle » Moudjahid , Ikrima et As-Souddy ont dit qu’il trouvait chez lui les fruits de l’été pendant la saison d’hiver, et les fruits d’hiver pendant la saison d’été, bien que Moujahid avait ajouter qu’il s’agit de la science . Mais la première opinion est la plus correcte étant donné qu’Allah honore Ses élus par Ses grâces. Elle lui répondait toujours que ces aliments lui venaient d’Allah. A ce propos, Jaber a raconté que l’Envoyé d’Allah –qu’Allah prie sur lui est le salut- avait passé des jours sans rien manger. Eprouvant une grande faim, il se déplaça entre les appartements de ses femmes pour chercher de la nourriture mais vainement car il n’a rein trouvé. Il alla voir sa fille Fatima : « As-tu quelque chose à manger car j’ai tellement faim ? » Non, lui répondit-elle, par Allah je nais rien à te donné. En sortant de chez sa fille Fatima, celle-ci reçu de la part d’une voisine deux pains et un morceau de viande. Elle les mit dans une Ecueillé en disant : « Par Allah, je ne les mangerai pas tant que l’Envoyé d’Allah –qu’Allah prie sur lui est le salut- ait faim » alors qu’ils éprouvaient tous une grande faim. Elle envoya son fils Al-Hassan – ou Al-Hussein suivant une variante –chez l’Envoyé d’Allah –qu’Allah prie sur lui est le salut- pour le convier. A son arrivée chez elle, elle lui dit : « Père, je viens de recevoir du mets et je l’ai gardé pour toi » Apporte-le, lui dit-il. Fatima apporta l’écuelle et en la découvrant, elle la trouva débordante de viande et du pain. Elle s’aperçut alors que c’était une bénédiction et une faveur d’Allah. Elle loua Allah et la présenta à son père qui loua Allah à son tour. Il lui dit : « O ma fille, d’où cela te vient-il ? Et Fatima de répondre : « cela vient d’Allah. Allah donne, sans compter, sa subsistance à qui Il veut » . L’Envoyé d’Allah – qu’Allah prie sur lui et le salut- s’écria alors : « Louange à Allah qui a fait de ma fille une dame pareille à l’une des femmes (Marie) fils d’Israël qui, quand elle recevait des aliments de la part d’Allah et en la lui demandant, répondait : « Cela me vient d’Allah. Allah distribue ses biens à qui Il veut sans compter » L’Envoyé d’Allah –qu’Allah prie sur lui est le salut- ses épouses, sa fille Fatima, son mari Ali et ses enfant en mangèrent à satiété et l’écuelle resta toujours pleine du mets qu’ils distribuèrent aux voisins. |
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