Dyslexie et Langues Etrangères
La dyslexie dans trois pays
L’étude de DEMONET montre que les sujets dyslexiques anglais, français et italiens obtiennent des résultats semblables aux tests cognitifs où la mémoire phonétique à court terme entre en jeu. En revanche, les italiens obtiennent de meilleurs scores en vitesse de lecture et commettent également moins d’erreurs.
Y a t’-il davantage de dyslexiques dans les pays anglophones ?
Afin de déterminer s’il existe une origine biologique commune aux difficultés rencontrées par les dyslexiques et cela en dépit des différences culturelles liées à la structure des langues, les chercheurs ont fait appel à une technique d’imagerie cérébrale : la tomographie à émission de position (TEP).
Comparés aux étudiants non dyslexiques, tous les sujets
atteints de dyslexie, quelle que soit leur nationalité, présentent,
quand ils lisent, une activité cérébrale réduite au sein d’une même
région du cerveau située dans la partie inférieure du lobe temporal
gauche.
Cette recherche démontre la présence d’une base neurologique commune et universelle pour la dyslexie. Il y a donc autant de dyslexiques italiens que de dyslexiques anglais. La seule différence repose sur la difficulté à dépister les sujets italiens comparativement aux sujets anglais ou français où la dyslexie apparaîtra d’emblée comme plus sévère.
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