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L’entrée d’un logis

En de nombreuses bourgades de l’Ile de France existent de petites chaumières que l’acquéreur peut moderniser tout en modérant la dépense, car il est encore possible de découvrir la maison villageoise qui rappelle bien souvent au citadin son origine familiale.

C’est pour l’une de ces demeures que fut étudié ce porche pour l’accès duquel on disposait de 3 mètres en retrait de la route. La terrasse, surplombant le chemin de 0m,60, est occupée par un tapis de gazon avec ligne fleurie, côté rue.

Le soutènement, les piles, les marches et le dallage sont en pierres rustiques posées sur béton de sable, cailloux et ciment de laitier. La claire-voie en chêne, trois panneaux, placée sur le couronnement du bahut, composé d’un rang de briques repressées, tous joints cimentés. Deux portillons latéraux accèdent au jardin, poteaux d’angle en 0m,l0 x 0m,10.

Le couvert se détache de deux marches au-dessus du parterre. Sur une façade rectiligne d’une certaine étendue, cette variante coupe la monotonie et peut facilement s’établir en passant un poitrail en béton armé sous la sablière de l’ancienne charpente.

Les pans coupés peuvent être pris sur les pièces intérieures, si la disposition du couloir s’oppose à cette transformation.

Deux arbrisseaux ombragent et fixent l’entrée, la plus grande largeur a été observée pour donner de l’importance à la réception.

M. DELAFOSSE,

Architecte.

Le Chasseur Français N°600 Juin 1940 Page 364