Les aphtes
— Cette affection, qui n’a aucun rapport avec la fièvre
aphteuse du bétail, se manifeste par une ou plusieurs petites ulcérations blanc
grisâtre, siégeant presque exclusivement sur la muqueuse de la bouche et du
pharynx, sur la face interne des joues ou des lèvres, sur le palais, sur la
langue : on retrouve, rarement, des aphtes sur la muqueuse génitale de la
femme. Au début, qui passe presque toujours inaperçu, il y a une petite
vésicule qui disparaît rapidement pour faire place à l’ulcération ;
celle-ci est douloureuse, donne une sensation de brûlure qui augmente
lorsqu’elle se trouve en contact avec des aliments, tant soit peu irritants.
De très petite dimension, entourée d’un cercle rouge, cette
ulcération ne peut être confondue avec aucune autre de celles qui affectent la
cavité buccale.
La cause directe des aphtes n’est pas connue ;
s’agit-il d’un microbe non visible, d’un « virus filtrant » ?
Nous l’ignorons. Ce qu’on sait, c’est que les troubles digestifs y prédisposent
et que certains aliments, en particulier les noix fraîches non pelées, sont
souvent incriminées avec raison.
Les aphtes ne s’accompagnent d’aucun symptôme d’ordre
général ; on n’observe même pas d’engorgement des ganglions ; la
durée ne dépasse que rarement une semaine et la petite cuisson locale résume
toute la maladie.
Le traitement, après étude et correction des troubles
digestifs s’il y a lieu, est purement local et consiste en badigeonnages avec
un collutoire de glycérine boratée, en attouchements avec du bleu de méthylène
ou mieux une préparation à base de sulfarsénol, en gargarismes avec une
solution de bicarbonate ou de salicylate de soude. Naturellement, on évitera
toutes les causes d’irritation locale : vinaigre, moutarde, épices, tabac.
Concours d’admission aux grandes écoles en 1940 :
Écoles. |
Délai d’inscription. |
Date du concours. |
Ingénieur. École centrale lyonnaise. 1re session 2e session |
À partir du 1er juin. À partir du 1er septembre. |
1er lundi après 14 juillet. 1er lundi après 14 septembre. |
Électricité. École supérieure d’électricité. |
1er janvier au 15 septembre. |
Début octobre. |
Chimie. De Lyon : 1re session 2e session
École de chimie de Marseille. Institut chimie de Toulouse. 1re session 2e session |
1er juin au 10 juillet. 1er septembre au 20 octobre. 15 octobre. 20 au 30 juin. 20 au 30 octobre. |
15 juillet. 25 octobre. Au début de novembre. Entre le 1er et 15 juillet. 1re dizaine de novembre. |
Mines. École technique des mines d’Alès. |
Normalement le 15 juin. |
Au début de juillet. |
Professionnelles. École professionnelle Jacquard. Écoles nationales d’horlogerie : Cluse. Besançon. Écoles nationales professionnelles. Écoles municipales de la Ville de Paris. |
Courant mai. 1er mai. 1er juin.
1er juin. 15 jours avant l’examen. |
juin 1940. 20 juin au 10 juillet. 20 juin au 10 juillet. 20 juin au 10 juillet. Probablement en juin. |
Commerce. Écoles des Hautes Études commerciales. École supérieure de Commerce de Dijon. 1re session 2e session. École de Haut Enseignement commercial pour les jeunes filles. |
Probablement du 1er au 15 mai. 15 juillet au plus. 25 octobre. Les inscriptions sont reçues jusqu’à la veille des épreuves. |
Vraisemblablement en juin-juillet.
2e quinzaine de juillet. 2e quinzaine d’octobre. Après la session d’octobre du baccalauréat. |
Ces renseignements sont donnés à titre indicatif, des
modifications peuvent se produire. Pour toutes les informations complémentaires
gratuites, écrivez au Bureau des Examens et Concours, 16, rue du Général Malleterre,
Paris (16e), en se recommandant du Chasseur Français. Joindre
un timbre de 1 franc pour la réponse.
Loyers des commerçants mobilisés.
— Au cours d’une discussion à la Chambre sur le décret
du 26 septembre 1939, réglementant les loyers en temps de guerre, il a été
demandé, pour les commerçants mobilisés, dont le commerce continue à
fonctionner, de fixer le loyer, les patentes et impôts à payer d’après le
volume des affaires réalisées mis en comparaison avec celui d’avant la
déclaration de la guerre. Cette proposition est à l’examen.
Au cours de cette discussion il a été précisé que le droit
de résiliation appartient aux locataires, et non aux propriétaires. Les
poursuites par ces derniers, en vue de la résiliation, sont donc irrecevables
et sans objet.
Abatage d’arbres mitoyens ou situés à la limite de deux
propriétés.
— Aux termes de l’article 670 du code civil, les
arbres plantés sur la ligne séparative de deux héritages sont réputés mitoyens.
Chaque propriétaire a le droit de les arracher et, dans le cas ou les arbres
ainsi plantés sont coupés, ils doivent être partagés par moitié entre les deux
propriétaires.
Aucune indemnité ne peut être accordée pour l’abatage
d’arbres placée sur la limite de deux héritages ; mais les arbres ainsi
abattus doivent être partagés entre les deux propriétaires.
L. T.
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