Par la force des événements, le CHASSEUR FRANÇAIS n’a pu
paraître depuis juin 1940. Avec le présent numéro nous reprenons notre
publication dans toute la France, ainsi qu’aux colonies et pays étrangers
pouvant actuellement être desservis.
Tous les abonnements en cours seront automatiquement
prolongés d’une durée égale à celle de l’interruption, c’est-à-dire de 14 mois,
sans qu’il soit besoin de nous écrire à ce sujet.
En raison des difficultés de toute nature qui subsistent à
l’heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de garantir que le CHASSEUR
FRANÇAIS parviendra à destination au début de chaque mois avec la même
régularité que par le passé. Nos abonnés le comprendront et nous en
excuseront ; ils peuvent avoir la certitude que tous nos efforts seront apportés
pour qu’ils reçoivent leur journal le plus tôt possible. Aussi leur
demandons-nous de ne pas compliquer notre tâche en nous adressant des
réclamations prématurées ; ce n’est que si le numéro du mois n’est pas
arrivé le 20 qu’on pourra utilement nous le signaler.
* * *
« Véritable image de la France saine et
laborieuse », a-t-il été dit avant-guerre de notre revue. On se rend mieux
compte aujourd’hui combien ce jugement était exact. Dans la dure période de
notre histoire que nous sommes en train de vivre, le CHASSEUR FRANÇAIS n’a donc
qu’à rester fidèle à lui-même pour demeurer le journal-type de la famille
française, celui qui rend service, qui instruit, qui distrait sainement, qui
contribue à la santé morale de ses lecteurs en même temps qu’à la prospérité
matérielle du pays.
LA DIRECTION.
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