Pour avoir du fourrage rapidement.
— Il faut faire des semis de plantes fourragères qui se
développent rapidement.
Pour assurer un produit plus sûr, plus abondant, il y a lieu
également de recourir à des mélanges de plantes fourragères.
En voici quelques-uns :
- dans les terres fertiles : moha de Hongrie, pois gris
de printemps, maïs et colza de printemps ;
- dans les terres de montagne sableuses : navette d’été,
sarrazin et vesce de printemps ;
- dans les terres maigres : moutarde blanche, colza de
printemps, sarrazin et vesce de printemps ;
- dans les terres sèches : sarrazin, pois gris de
printemps et moutarde blanche.
Guerre aux charançons.
— Ces insectes, du genre scarabée, se développent d’une
manière prodigieuse et commettent des dégâts tels qu’ils risquent d’anéantir
toute une récolte. Il faut donc leur faire une chasse inexorable.
Voici un procédé qui donne de bons résultats. Prendre des
vieilles douilles de chasse et les bourrer avec de la ouate sur laquelle on a
versé du sulfure de carbone. Ficher ensuite ces douilles tous les 0m,
25 environ, la partie cuivre en haut. Le liquide très volatil ne se disperse
que très lentement, mais sûrement, dans tous les tas de blé que l’on recouvre
d’une bâche aussi imperméable que possible ou avec du carton bitumé.
Les douilles sont évacuées au vannage qui se fait au tarare
trois jours après le traitement du tas.
Standard de la poule de Caussade (1911).
Plumage : noir brillant.
Tête : allongée et fine.
Bec : couleur gris ardoise.
Œil : brun foncé.
Joues : nues.
Face : couleur rouge vif.
Barbillons : plutôt développés, pendants, sans replis, à tissu fin.
Crête : simple, tissu très fin, dentelures régulières,
peu profondes, débordant légèrement la nuque en arrière et sur le bec en avant,
droite chez le coq et cassée chez la poule.
Oreillons : moyens, blancs chez les adultes, azurés chez les jeunes.
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Dos : large.
Poitrail : plein, charnu, arrondi.
Queue : assez longue, presque perpendiculaire, moyennement fournie.
Cuisses : moyennes.
Pattes : très fines, nues, bleu ardoise.
Doigts : quatre, à dessous blanchâtre.
Ongles : gris ardoise.
Ossature : très fine.
Poids : 1kg,500 à 2 kilogrammes.
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Échelle des points.
Aspect général, 20 ; finesse des pattes, 20 ; oreillons, 15 |
55 |
points. |
Plumage, 10 ; crête, 10 ; volume, 10 |
30 |
— |
Barbillons, 5 ; œil, 6 ; queue, 4 |
15 |
— |
Total |
—— 100 |
points. |
Défauts à éviter : plumage tacheté rouge ou
blanc ; crête tombante chez le coq et droite chez la poule ; face
maculée de blanc ; oreillons sablés de rouge ; pattes jaunâtres,
verdâtres ou emplumées : défauts de conformation ..., .
M. D’A.
Volailles sur le terrain d’autrui.
— Les poules et autres volailles, là où elles sont
élevées en liberté, circulent un peu partout, bien souvent sur des terrains de
voisins où elles causent des dégâts parfois importants.
Le propriétaire ou fermier du terrain envahi ou dévasté a-t-il
le droit de les détruire ? Voilà une question qui nous a souvent été
posée.
Pour bien renseigner nos lecteurs à ce sujet, nous leur
dirons que ce droit de destruction est réglementé par les articles 4 de la
loi du 4 avril 1889 et 15 de la loi du 20 juin 1898.
De ces dispositions, il résulte que le propriétaire fermier
ou métayer du terrain envahi peut les tuer, mais seulement sur le lieu et au
moment où elles causent le dégât, sans pouvoir s’approprier l’animal détruit.
L’appropriation de ces volailles constituerait le délit de vol.
De plus, le droit à la destruction ne s’exerce que s’il y
a dommage actuel et effectif, ce qu’il faudra prouver. La crainte d’un dommage
imminent n’autorise pas la destruction des volailles.
À noter également que le droit de destruction n’existe que
si les volailles sont à l’abandon, si leur maître n’est pas présent.
LAJURIS.
Attention aux œufs sales.
— Il ne faut vendre que des œufs propres, en faisant
pondre les poules dans des nids propres, garnis de paille fréquemment
renouvelée.
Lorsque les œufs sont accidentellement souillés par la boue
ou par des déjections, il ne faut pas laisser cette souillure sur les
coquilles. Elle s’enlève avec de l’eau à l’aide d’une brosse ou d’un linge.
Puis on essuie les œufs avec un linge sec.
La mauvaise présentation et la mauvaise conservation des
œufs sales constituent, d’abord, un préjudice pour le vendeur.
L’altération des œufs sales, qui leur donne souvent mauvais
goût, constitue même parfois un danger pour le consommateur.
Les fermières françaises ne doivent vendre que des œufs
propres.
Y.Q.
Gale des oreilles chez les lapins.
— Voici un moyen efficace de débarrasser les lapins de
la gale des oreilles, qui nous a été envoyé par un abonné de la Sarthe.
Bien nettoyer les oreilles avec une petite spatule. Ensuite,
saupoudrer bien l’intérieur de l’oreille avec du soufre sublimé ou fleur de
soufre.
Ce moyen bien simple en effet suffit, paraît-il, pour guérir
cette affection.
Nous ajoutons, comme il s’agit d’une maladie parasitaire,
qu’il y a lieu aussi d’isoler les sujets malades et de désinfecter les clapiers
de fond en comble.
La Chèvre d’Amérique.
— Ce n’est pas une fiction ni une galéjade. Elle existe
bien. Il y a quelques années, on importa aux États-Unis dix-huit chèvres de
Cachemire qui furent répandues dans le pays et croisées avec la chèvre commune.
De là est née la chèvre d’Amérique. Il y a des milliers de ces animaux
maintenant du Massachussetts à la Californie. Leur poil est plus fin et il a
paraît-il, gagné en beauté sur celui de la chèvre d’Asie ; chaque animal
en fournit de trois à six livres. Une ombre à ce tableau : c’est que cette
chèvre commet pas mal de dommages et ne peut être gardée où il y a des jardins
et des vignes. En outre, on trouverait assez difficilement à vendre leur toison.
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