Renards.
— Piéger aux charniers et en jardinets ; par
mauvais temps visiter les terriers et piéger en gueules, s’ils sont fréquentés.
Blaireaux.
— Ces animaux sont en cours d’hivernage et ne sortent
que très rarement. Les détruire en chasse sous terre est un sport utile et
agréable.
Fouines.
— Les fouines, en quartiers d’hiver, habitent les
granges et greniers remplis de récoltes : étudier le parcours de leurs
randonnées nocturnes et les piéger en faux nids et en jardinets en appâtant
d’un œuf, ou bien, s’il gèle, d’un fruit : pomme, poire, figue, pruneau.
Tendre sur les murs conduisant aux repaires, tendre au saut à la sortie.
Chats.
— À cette époque et jusqu’au printemps, les chats se
confinent dans les dépendances des habitations. Si un rôdeur s’aventure dans le
bois, il donnera aux jardinets.
Putois.
— On les trouve dans les garennes, où ils sont assurés
d’un approvisionnement facile. Par beau temps, ils descendent aux étangs et aux
fossés ; gratter les vases pour déterrer quelques grenouilles.
Piégez en jardinets et en fausses gueules.
Belettes.
— C’est la morte-saison, qui durera jusqu’aux beaux
jours. Contentez-vous, durant tout l’hiver, de tendre près des meules de paille
et des tas de bois.
Oiseaux rapaces.
— Faites quelques séances de grand-duc pour tirer ceux
d’entre eux qui, en ce temps de migration, tenteraient de séjourner chez vous.
Piégez en jardinet au milieu de la plaine, pour les passagers. Le poison sur un
gros appât (un veau mort-né, un chien, etc.), placé bien visiblement, aura raison
des charognards, milans et buses tout particulièrement.
Soins et travaux.
— Élaguer les sentiers à fauves et les débarrasser des
feuilles tombées ; entretenir les appâts dans les jardinets et tendre aux
moments propices.
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