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Renseignements pratiques

Peinture vernissée pour métal chauffé.
Mastic pour parquet de chêne.
Fentes des parquets en bois blanc.
Colle forte résistant à l’humidité.
Ciment métallique.
Parquets piqués.

Peinture vernissée pour métal chauffé.

— Le procédé imaginé par M. Saulnier peut être appliqué aux radiateurs en fonte et, en général, sur toute surface métallique devant être assez fortement chauffée.

Après nettoyage du métal, on commence par appliquer une première couche d’un enduit composé de :

Céruse broyée à l’huile de lin 250 grammes.
Ocre jaune 400
Noir de fumée léger 35
Pierre ponce en poudre 48

le tout étant délayé dans 275 grammes d’un mélange de 400 centimètres cubes de vernis « flatting » à polir et 600 centimètres cubes de colle d’or. Cette colle d’or est une sorte de vernis copal à l’huile de lin, très siccatif, dont se servent les peintres en voiture. On applique à la brosse dure ou au couteau la mixture qui, relativement épaisse, serait rendue plus fluide par l’adjonction d’essence de térébenthine. Après avoir donné deux ou trois couches, on ponce au papier émeri.

C’est alors que la peinture est brillantée par application d’un mélange de :

Noir d’ivoire broyé au vernis 60 grammes.
Mélange de flatting et de colle d’or 700
Vernis japonais au bitume 230

Alors que les couches de peinture sont sèches en deux heures, le vernis devient dur en une heure. L’ensemble supporte aisément les températures de 110  auxquelles sont soumis les cylindres de moteurs d’auto et les radiateurs de calorifères à vapeur sous basse pression.

Mastic pour parquet de chêne.

— Se procurer de la sciure de chêne, la passer à travers une passoire afin d’enlever les éclats de bois et les débris grossiers, préparer de la colle forte à chaud, y incorporer la sciure en quantité suffisante pour obtenir un mastic presque liquide. Pour se servir de ce mastic, il convient de le maintenir très chaud, au bain-marie. On sort les poussières des fentes du parquet avec un fil de fer et une éponge humide, on laisse sécher puis, avec un couteau à palette, on infiltre le mastic dans les fentes. Quand tout est bien sec, passer à la paille de fer fine, puis encaustiquer.

Fentes des parquets en bois blanc.

— Faire tremper pendant douze heures du papier blanc ou légèrement teinté avec du jaune de chrome dans une quantité suffisante d’eau. Bien faire bouillir le mélange pendant trois heures en remuant de temps à autre. Ajouter à la masse 500 grammes de colle de farine pour 5 kilogrammes de pâte de papier ; puis 100 grammes de gélatine et 60 grammes d’alun. Rendre le mélange homogène par dix minutes d’ébullition. Se servir de cette pâte comme d’un mastic pour boucher les fentes et les fissures du parquet ; laisser sécher, passer à la paille de fer et encaustiquer.

Colle forte résistant à l’humidité.

— Pour obtenir cette colle, il suffit de mélanger à la colle ordinaire un peu d’huile de lin. Lorsque l’on veut coller du bois, on fait chauffer l’endroit qui doit être collé ; on applique ensuite la colle bien chaude, après quoi on laisse durcir convenablement.

Ciment métallique.

— Pour la réparation des pierres effritées, mélanger les doses suivantes de produits bien pulvérisés :

Oxyde de zinc 80 grammes.
Sable sec 10
Borax 1

Puis gâcher ave un mélange à volumes égaux de chlorure de zinc en solution à 45° Baumé et d’eau ordinaire ; pour obtenir avec la poudre précédente une pâte de consistance convenable, il faut environ 6 centimètres cubes de chaque liquide.

Parquets piqués.

— Faire dans le parquet, à chaque extrémité des augets, des trous de 5 millimètres à la mèche. Préparer le mélange suivant : essence de thym, 50 grammes ; alcool dénaturé à 90°, quantité suffisante pour 1 litre. Second mélange : essence de thym, 50 grammes ; essence de térébenthine, quantité suffisante pour 1 litre.

Passer le premier mélange largement au pinceau ; insister sur les joints portant sur lambourde et faire pénétrer une petite, quantité du mélange par les trous préparés.

Reboucher les trous par des bouchons appropriés, laisser sécher quelques jours.

Déboucher les trous, répéter la même opération avec le second mélange. Boucher définitivement les trous avec des chevilles.

M. DELAFOSSE,

Architecte.

Le Chasseur Français N°604 Décembre 1941 Page 617