Association des Cynologues et des Caniculteurs français.

— L’Association des Cynologues et des Caniculteurs français, fondée en 1937, absolument indépendante, dont les buts sont nettement définis et qui tient à entretenir d’excellents rapports avec tous les milieux cynophiles, fait connaître aux cynologues et aux caniculteurs que son Comité cynotechnique travaille en attendant que l’horizon s’améliore.

Elle s’est constituée du fait de la pauvreté des directives de l’élevage canin français comparativement à ce qui existait officiellement pour tous les autres animaux domestiques.

Ses techniciens du chien ajoutent leurs connaissances à celles déjà recueillies, et ce, dans un but de vulgarisation scientifique.

Au début de 1939, ce Comité solutionnait les questions « cryptorchidie, monorchidie, ergots » ; aujourd’hui, elle étudie deux intéressantes questions, « le ladre et le prognathisme ».

D’autres questions viendront ensuite, puis la révision des standards conformément au plan arrêté au Congrès International de Monaco de 1934 et présenté par MM. les docteurs vétérinaires Solaro (Italie), Hérout (France) et M. Huge (Belgique).

L’ordre est à la base de notre œuvre et nous estimons qu’il faut éduquer tous ceux qui sont venus au chien dans des termes simples, raisonnés et compréhensibles.

L’A. C. C.  F. doit s’imposer du triple point de vue technique, économique et éducatif ; son rôle doit être prépondérant dans l’œuvre de reconstruction du cheptel canin, source de richesse nationale. C’est par une mise au point du côté technique que nous occuperons en Europe la place à laquelle, de ce point de vue, nous avons droit.

L’amélioration des races canines en France est à la base de l’idéal de l’A. C. C. F. et est aussi fonction de la grandeur de la cynologie française.

Aidez-nous à réaliser, sous l’égide d’une indépendance absolue, la France cynologique, soutenez par votre cotisation modique (cotisation : 16 francs) notre action qui ne peut manquer d’être féconde.

Adressez les adhésions au Secrétariat, 15, quai Saint-Sever, à Rouen.

Club de l’Épagneul picard.

— Le Comité du Club de l’Épagneul picard remercie les nombreux membres qui ont bien voulu leur donner de leurs nouvelles et des indications sur les chiens qu’ils ont pu conserver.

Malheureusement, de nombreux éléments, parmi les meilleurs, ont été perdus ou ont disparu. Il est donc indispensable, dans l’intérêt commun, de coordonner les efforts et de se regrouper afin de reprendre, au fur et à mesure que les circonstances le permettront, l’élevage de la race.

Aussi, le Comité s’adresse à nouveau à tous ceux qu’il n’a pu joindre encore, ainsi qu’à tous les amateurs qui s’intéressent à l’Épagneul picard, pour qu’ils lui fassent connaître leurs desiderata et leurs projets.

Il leur demande de ne pas hésiter à écrire, en se recommandant du Chasseur Français, soit au président : Comte de Catalan, 16, avenue Pierre-de-Serbie, Paris (XVI^e), soit au secrétaire-trésorier, M. Prin, 279, rue Dejean, Amiens (Somme), qui se feront un plaisir de se mettre à leur entière disposition.

L’eczéma chez le chien.

— Le manque d’hygiène, une mauvaise nourriture, des aliments avariés, les puces, telles sont les principales causes de l’eczéma. Le froid, l’humidité, l’entérite peuvent aussi le déterminer.

Le chien qui a de l’eczéma éprouve de violentes démangeaisons et se gratte souvent et violemment, les poils tombent à la base de la queue et sur la partie postérieure du dos, sa peau devient rouge, les oreilles sont sensibles et deviennent croûteuses, ses yeux sont chassieux et coulent, il perd l’appétit, s’amaigrit et a des crises de gastro-entérite ; il dégage une odeur forte, parfois insupportable.

Comme traitement : de l’hygiène et une nourriture rafraîchissante composée de légumes, de riz, de pâtes et d’un peu de viande fraîche cuite. Exclure les os, les déchets et la viande crue. Calmer les démangeaisons avec une pommade appropriée ou simplement avec de la bonne huile d’olive. Tenir le chien très propre, le panser et l’épucer, veillez aussi à la propreté de sa couche.

Le Chasseur Français N°605 Janvier 1942 Page 17