La haute fréquence contre le doryphore.
— On annonce qu’un ingénieur électricien, spécialisé en
téléphonie et radiophonie, aurait découvert le moyen de détruire le doryphore
au moyen de courants à haute fréquence. C’est à la suite d’expériences selon
les méthodes déjà indiquées par d’Arsonval, Lakhovsky, Essau, Schliephake et
autres chercheurs, que M. Gasmann aurait fait cette importante invention.
Les ondes de haute fréquence émises sous forme d’effluves par un générateur
approprié servent à irradier les plantes à la manière d’un pulvérisateur. Mais,
au lieu d’un réservoir de bouillie arsenicale, c’est un oscillateur à
accumulateurs que l’opérateur porte sur le dos. L’électrode à rayons
« violets », sorte d’ampoule à vide, est promenée sur les plants de pomme
de terre et de toutes les plantes affectées par le parasite. Les œufs et les
larves de doryphore sont si sensibles aux effluves qu’ils périssent dans un
délai de quelques heures après l’application. Le feuillage ne forme pas écran
au rayonnement, qui traverse les rameaux pour atteindre les œufs. En outre,
l’ozonisation produit une antisepsie qui évite le pullulement des parasites de
toute nature, moisissures et autres. À l’aide d’un appareil plus puissant, M. Gasmann
se propose d’obtenir une action aussi rapide que celle du pulvérisateur.
Ajoutons que le prix du traitement radio-électrique est minime : il
revient à environ 10 centimes par heure. Ainsi, on obtient ce double effet
de détruire les parasites et de renforcer par les ondes l’oscillation cellulaire
des plantes, donc leur vitalité, comme l’avait déjà démontré Georges Lakhovsky.
Prédiction du temps d’après les Américains.
— Quand la température baisse rapidement, il y a une
tempête se formant dans le sud du point où vous êtes.
Quand la température monte subitement, il se forme une
tempête dans le nord du point où vous êtes. Le vent souffle toujours d’une
partie où il fait beau vers une région où une tempête, se forme. Les nuages
communs proviennent toujours d’une région de beau temps se dirigeant dans une
autre où une tempête se forme.
Quand les cirrus traversent le ciel rapidement, venant du
nord et du nord-est, on peut s’attendre à de la pluie dans les vingt-quatre
heures, quelle que soit la température.
Quand les cirrus marchent rapidement, venant du sud ou du
sud-est, on peut s’attendre à une pluie d’orage pour le lendemain, si c’est en
été ; si c’est en hiver, il y aura une tempête de neige.
Le vent souffle toujours dans un cercle autour d’une tempête
et, quand il vient du nord, il y a grande pluie à l’est ; s’il vient du
sud, la grande pluie est à l’ouest.
La peste porcine est transmissible.
— La peste porcine est certainement une maladie
contagieuse spéciale aux porcins, pourtant elle est facilement transmissible au
mouton et à la chèvre. Ces animaux peuvent aussi se contaminer par simple
cohabitation avec des porcs malades. La peste porcine reste généralement
inapparente chez les petits ruminants ; néanmoins, ils peuvent, par leurs
excréments, rejeter du virus dans le milieu extérieur.
Connaissant la résistance relative de ce virus et sachant
combien est grande à l’égard de la peste porcine la réceptivité de certaines
races de porcs, on peut considérer le mouton et la chèvre comme pouvant
contribuer à la propagation de cette contagion meurtrière, largement répandue
en de nombreux pays.
Sauvons les abeilles de la destruction.
— Beaucoup de ruchers se trouvent aux confins des
vergers. C’est parfait : les abeilles trouvent dans la floraison des
arbres fruitiers le pollen qui leur est nécessaire tout en remplissant en même
temps leur rôle utile de fécondation. Cependant beaucoup d’apiculteurs trouvent
souvent, dans ces endroits fleuris si favorables, de nombreuses abeilles gisant
mortes sur le sol. C’est qu’ils ont transformé cet éden des abeilles, oh !
sans vouloir le faire, bien sûr, en un enfer, où ce qui devait leur entretenir
la vie leur donne la mort. Ces apiculteurs, bons horticulteurs aussi, ont pensé
à protéger leur verger des déprédations des insectes nuisibles aux arbres, à
leur fructification, et ils ont appliqué au moment de la floraison des traitements
destinés à détruire tous ces insectes. Mais, hélas ! ce sont les abeilles
qui tombent parce qu’ils ont employé des composés arsenicaux, des mélanges de
substances sucrés avec des sels d’arsenic.
Apiculteurs, jardiniers, arboriculteurs, ne tuez pas inconsidérément
ces précieuses auxiliaires de notre humanité, sauvez des millions d’abeilles en
renonçant à l’emploi de l’arsenic pour le traitement des arbres fruitiers de
votre jardin ou de votre verger.
Élevez et engraissez des porcs de race précoce.
— Le choix des animaux à élever et à engraisser dépend
du pays où l’on se trouve, mais d’une façon générale on recherche des animaux
de race améliorée, qui poussent toujours plus vite que les bêtes quelconques
résultant de croisements effectués au hasard.
Avec des animaux précoces, comme ceux de la grande race
blanche anglaise à oreilles dressées, appelée Yorkshire Large White, de la race
craonnaise ou de la race de Bayeux, vous gagnerez du temps, c’est-à-dire de
l’argent.
Vous obtiendrez de bons résultats en engraissant des
porcelets provenant d’un croisement entre une truie de race locale et un verrat
de races précitées ; les animaux ainsi obtenus auront pris la bonne
conformation et le développement rapide de la race améliorée.
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