La réapparition du Chasseur Français a rencontré un
succès prodigieux. Pendant les seuls mois de mars et avril, nous avons reçu
près de 200.000 abonnements, réabonnements et demandes de changement
d’adresse.
Le dépouillement de ce courrier, l’enregistrement d’une
telle quantité d’abonnements, puis le tirage des bandes représentent un travail
formidable. Malgré les moyens que nous avons mis en œuvre, nous n’avons pu nous
tenir à jour de ces opérations et nous nous sommes trouvés, à notre grand
désespoir, avec un retard pouvant atteindre deux mois dans certains cas.
Beaucoup de nouveaux abonnés, ignorant la situation dans
laquelle nous nous trouvions, nous ont adressé des réclamations. Nous nous
excusons de ne pas leur avoir répondu, mais, en distrayant une partie de notre
personnel, cette correspondance n’aurait pu qu’augmenter le retard de nos
travaux d’inscription.
En raison de cette situation particulière, une importante
fraction de nos abonnés a reçu notre numéro de juin avec un peu de décalage.
Bien que nous tendions à nous mettre à jour, sans doute certains recevront-ils
encore le présent numéro avec quelques jours de retard. Nous espérons que,
connaissant maintenant la raison, les uns comme les autres ne nous tiendront
pas rigueur.
Tout nous laisse à espérer qu’avec notre prochain numéro
nous pourrons arriver à servir l’ensemble de nos abonnés avec la ponctualité
qui était la règle de notre journal.
Nous avons été infiniment sensibles à la faveur qui a
accueilli notre réapparition. Nous avons reçu en outre d’innombrables lettres
de sympathie et d’encouragement qui nous ont beaucoup touchés. À tous, nous
adressons nos vifs remerciements.
La DIRECTION.
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