Nous prions nos abonnés de nous excuser du retard avec
lequel leur a été adressé notre numéro de juin-juillet ; ce numéro était
complètement tiré au début du mois, mais les livraisons en furent empêchées à
la fois par des arrêts de travail dans les services d’expédition de notre
imprimerie et par l’interruption du trafic de la S. N. C. F.
Le Chasseur Français compte à l’heure actuelle
tout près d’un demi-million d’abonnés. C’est un succès dont nous sommes
extrêmement fiers, mais qui ne va pas sans nous poser, surtout dans les
circonstances présentes, des problèmes parfois difficiles à résoudre.
Pour nos expéditions, par exemple, il faut considérer que
la mise sous bande, l’enliassage par bureaux de poste et lignes d’ambulants,
puis le dépôt à la poste d’un tel nombre d’exemplaires donnent lieu à un
travail considérable qui occupe d’une façon ininterrompue plusieurs centaines
de personnes pendant une huitaine de jours. Notre horaire est si tendu que la
moindre perte de temps ne peut être rattrapée et se traduit obligatoirement par
un décalage dans les départs.
Nous avons tenu à exposer cette situation pour que nos
abonnés, au courant des embarras que nous créent les temps difficiles que nous
vivons, ne nous tiennent pas rigueur lorsque des événements indépendants de
notre volonté provoquent une distribution tardive du Chasseur Français.
Nous leur donnons l’assurance que, tout autant que par le passé, nous apportons
toute notre volonté et tous nos efforts à leur assurer une réception ponctuelle
de leur journal préféré.
LA DIRECTION.
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