L’alevinage en saumon dans l’Allier.
— Le 20 avril, l’Association protectrice du
Saumon, dont le siège est à Clermont-Ferrand, 54, avenue de Boisséjour, a
déversé dans l’Allier, entre Cournon et Brioude, 60.000 alevins de
saumons. Cette opération a été effectuée dans des conditions excellentes, en
présence de représentants de l’administration des Eaux et Forêts. Ainsi, six
mois à peine après sa constitution, l’Association protectrice du Saumon a
commencé la réalisation du programme qu’elle s’est assigné : l’alevinage
en saumon de l’Allier.
La réussite complète de cette première tentative a incité
les dirigeants de l’Association à développer cette action, et des mesures ont
été prises pour que 300.000 alevins soient déversés dans l’Allier au début
de l’année 1948.
On mesure l’ampleur d’un tel effort et l’influence heureuse
qu’il ne manquera pas d’avoir, au cours des années à venir, sur la pêche
sportive du saumon en Auvergne.
Mais il est à peine besoin de souligner que l’Association
protectrice du Saumon n’entend nullement travailler pour le plus grand profit
des inscrits maritimes, pêcheries fixes et autres braconniers de moindre envergure.
Elle entend, au contraire, défendre son œuvre par tous les
moyens de droit. Il faudra bien que le service de la pêche se décide à mettre
un terme aux actes de brigandage qui se produisent, toujours plus nombreux, sur
la Loire et que l’A. P. S. dénonce sans cesse.
Il faudra bien que prenne fin le scandale des inscrits
maritimes et des propriétaires de pêcheries fixes qui violent impunément la
loi.
L’Association protectrice du Saumon est, quant à elle,
fermement décidée à lutter aussi longtemps qu’il le faudra pour que cesse
l’anarchie qui caractérise la pêche du saumon en Loire et dans l’Allier.
H. PARRAIN, Président de l’Association
protectrice du Saumon.
Un petit truc pour faire de bons nœuds.
— Commencer par nouer les racines comme on a l’habitude
de le faire, mais sans serrer ; mettre alors le nœud à tremper un moment,
puis, mais alors seulement, serrer à fond.
|