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Petits ouvrages

Quand il fait froid

Beaucoup de femmes, parmi nos lectrices, devront renoncer, cet hiver encore, à chauffer leur chambre, et la bouillotte restera en vedette, tenant, certes, les pieds chauds, mais, dans bien des cas, brûlant les draps. Aussi ne saurions-nous trop vous recommander les couvre-bouillottes, qui protègent la literie tout en gardant la précieuse chaleur de l’eau.

1° Pour les bouillottes cylindriques, vous ferez des enveloppes comprenant un rectangle, monté sur une base circulaire et fermé, en haut, par une coulisse. Pour les bouillottes plates en caoutchouc, nous vous conseillons l’enveloppe ci-dessus, qui s’ouvre soit en bas et se ferme par des pressions ou un fermoir éclair, soit sur le côté, depuis le haut jusqu’à la fin du rétrécissement du col, par un fermoir éclair.

L’ouvrage est doublé d’une ouatine, matelassé d’un semis simple au point de piqûre à la main, et doublé entièrement. En même temps qu’un objet utile, c’est un accessoire raffiné.

Le semis peut également être employé pour le couvre-bouillotte cylindrique. Nous vous montrons, au centre de l’ouvrage, un ingénieux emploi des simples feuilles groupées en cercle.

Comme tissu, les plus jolis seront les satins et crêpes de Chine blancs ou rosés.

2° Tout aussi précieuse que la bouillotte sera la boisson chaude (prise au lit le matin ou le soir), ou le thé, le grog fumant, inévitables compagnons des maux de gorge et des grippes.

Le cosy gardera précieusement la chaleur de la théière. Comme le couvre-bouillotte, il sera ouatine et doublé. Fait de deux parties semblables, vous laisserez à l’assemblage deux ouvertures, une de chaque côté, pour l’anse et le bec de la théière.

Avant de doubler, vous garnirez les deux faces. Ici nous employons une fine cordelière de coton blanc sur une toile jaune ou bleue.

L’effet est moderne et à la portée de toutes nos lectrices, même de celles qui ne savent pas broder.

La cordelière sera faite par vous, montée à points perdus et terminée en haut par un pompon très pratique pour soulever le cosy.

Comme dimension, se conformer à la théière et essayer d’abord un patron en papier.

M. S.

Le Chasseur Français N°617 Décembre 1947 Page 643