Chaque mois de janvier ramenant aussi sûrement la vente
réclame de blanc que les hirondelles annoncent le printemps, nous envisageons
pour vous, ce mois-ci, l’emploi d’une petite coupe de linon ou de toile légère.
Si vous avez un tissu assez « consistant »,
vous pourrez l’employer sans doublure.
Le premier modèle sera ourlé ou festonné, et souligné d’un
tulle ou d’une dentelle. Le dessin de la broderie, simple et léger, conviendra
parfaitement aux jeunes femmes qui ne savent pas faire le plumetis et la vraie
broderie. Les courbes et motifs sont au point de nœud.
Pour exécuter ce point facile, nous vous rappelons qu’on
sort l’aiguille sur l’endroit du travail ; prendre ensuite un ou deux
millimètres de tissu sur l’aiguille (1), enrouler le fil autour de la
pointe, maintenir avec le pouce, tandis qu’on tire l’aiguille à travers le fil
enroulé. Repiquer l’aiguille au point de départ pour fixer le nœud (2).
Cette broderie sera jolie en bleu ou rose sur blanc. Prendre un fil de coton
brillanté.
Le second modèle, très simple à relever comme
dessin (dessiner d’abord des triangles et les remplir de rangs d’olives
dégradées), exige un peu plus d’habitude pour faire des olives régulières en
plumetis.
Vous pouvez aussi les remplir au point de tige ou de
chaînette fin tournant sur lui-même.
Si le bavoir est en linon léger ou crêpe de chine,
vous préparez un dessous en taillant deux fois la forme du bavoir sur un
demi-centimètre de moins (au moins), pour que le dessous ne dépasse pas.
Assembler ces deux parties tout autour à l’envers. Retourner sur l’endroit.
Rentrer l’encolure, et glisser le retour d’encolure du bavoir entre les deux
épaisseurs, ou bien fixer l’encolure terminée de la doublure sur le rentré du
bavoir.
M. S.
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