Proverbes persans.
— Il y a deux sortes d’hommes misérables : celui
qui cherche et ne trouve point, celui qui trouve et n’est pas content.
La valeur ne se connaît que dans la guerre, la sagesse dans
la colère, l’amitié dans le besoin.
Si un roi cueille une pomme dans le jardin de son sujet, les
courtisans arrachent l’arbre à la racine.
La patience est la clef de toutes les portes, le remède à
bien des maux.
Le chat est un tigre pour la souris ; mais il n’est
qu’une souris pour le tigre.
Quand le ventre est vide, le corps devient esprit ;
mais, quand il est rempli, l’esprit devient corps.
Ceux-là ne doivent jamais semer qui ont peur des moineaux.
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Votre secret est votre esclave si vous le gardez, vous êtes
le sien si vous le divulguez.
Ce que vous mangez se tourne en pourriture, ce que vous
donnez se change en joie.
Sur la tête de l’orphelin le barbier apprend à raser.
Il en est de la parole comme de la flèche ; une fois
lancée, celle-ci ne revient pas plus à la corde de l’arc que l’autre sur les lèvres.
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