Élevage au Maroc.
— Partant de la vieille formule assez rarement
appliquée de l’élevage en association entre le colon et l’indigène, le colon
fournit le troupeau, le Marocain l’entretient, le fait paître ; les
bénéfices sont partagés. Dans le Secteur de modernisation rurale de Moulay Bonazaza,
on cherche à développer les cultures fourragères pendant la période pluvieuse
pour faire de l’ensilage utilisé au cours de l’été ; la sécheresse étant
telle que, sans ces cultures, un an sur trois ou quatre, les animaux meurent de
faim. L’unité d’élevage est l’étable de 50 bêtes, disposant d’un point
d’eau et d’un pacage de 150 hectares, groupés sur un parcours inférieur à
3 kilomètres. Une famille s’en occupe, le troupeau part le matin et rentre
le soir sous la surveillance d’un enfant. L’homme nettoie l’étable et
l’alimente en fourrage, la femme s’occupe de la traite et du lait
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