Accueil  > Années 1948 et 1949  > N°624 Février 1949  > Page 307 Tous droits réservés


Le « CHASSEUR FRANÇAIS » sollicite la collaboration de ses abonnés
et se fait un plaisir de publier les articles intéressants qui lui sont adressés.

Pour les pêcheurs de saumon.
Le coin rêvé.
Frais tardifs.
Les merveilles de la science.

Pour les pêcheurs de saumon.

— La saison de pêche du saumon dans l’Allier va bientôt ouvrir. L’Association protectrice du saumon (A. P. S.), dont le siège est à Clermont-Ferrand, 54, avenue Boisséjour, rappelle aux pêcheurs sportifs de saumon qui désirent venir en Auvergne pour tenter leur chance que, cette année encore, son service de renseignements est à leur disposition pour les documenter.

Il suffira d’écrire à l’adresse ci-dessus indiquée pour obtenir, dans les moindres délais, toutes les précisions désirables sur les conditions atmosphériques, l’état de l’eau, les captures effectuées.

Le coin rêvé.

— En septembre dernier, près de Marie-Galante, dépendance de la Guadeloupe, quatre pêcheurs des Saintes (Terre de Haut) autre dépendance de la Guadeloupe, renommée pour son cadre enchanteur et la beauté grandiose de ses paysages (coin rêvé pour les amateurs de pêche et de chasse), ont pris en un temps record, de 8 heures du matin à midi, 225 langoustes, 15 zarois (poissons bleus à chair très fine), représentant ensemble un poids total de 90 kilos, et une raie de 200 livres. Le mérite de ces quatre pêcheurs est d’autant plus grand que cette pêche a été faire uniquement sous une profondeur de 7 brasses environ, soit 15 à 20 mètres de fond, sans aucun appareil respiratoire. À noter que les langoustes ont été prises avec un nœud coulant en fils d’acier, et les poissons avec une tige de fer pointu fixée sur un bâton et servant de fouëne.

Pêche miraculeuse direz-vous ? Non. Chose commune dans la mer des Antilles.

Ary EBROIN, abonné.

Frais tardifs.

— Un abonné péchant dans l’Eure, à Pâques 1943 (23 et 29 avril), a accroché au lancer léger successivement sept brochets, tous pleins, tant mâles que femelles. Inutile d’ajouter que la partie de pêche a été aussitôt interrompue. Au même endroit, dans un affluent de l’Eure, il a capturé plusieurs truites, pleines également, parmi d’autres qui ne l’étaient pas. Il a vu enfin des confrères prendre, dans un même trou, successivement de très nombreuses truites, probablement en train de frayer.

« Dans l’intérêt de tous, ne pensez-vous pas, conclut notre correspondant, M. Le Tenneur, que des sondages devraient être effectués par les services ayant en charge la protection de nos rivières (Fédérations, Eaux et Forêts) peu de temps avant l’ouverture, afin de faire retarder celle-ci, si besoin est, et éviter des destructions du genre de celles que j’ai tenu à vous signaler ? »

Les merveilles de la science.

— Un médecin américain, qui est en même temps un fervent de la pêche à la ligne, a trouvé un moyen d’avoir toujours au bout de sa ligne des vers de terre très vifs : il les plonge, avant de les fixer à l’hameçon, dans une solution d’amphétamine ; le ver se tortille alors dans tous les sens, même lorsqu’il est empalé, et son effet attractif est considérablement renforcé.

Le produit en question serait vendu en France sous le nom d’ortédrine.

Le Chasseur Français N°624 Février 1949 Page 307