Les petits tabliers ne s’allongent ni ne
s’élargissent lorsque leurs petites propriétaires grandissent ; et, en
dehors d’une « mise à grandeur » souvent nécessaire, nous avons,
restant de précédents ouvrages, bien des chutes de toile ou de cretonne neuves
à assembler sans donner l’idée d’un raccommodage ; sans parler des
vêtements usagés en partie, que l’on recoupe, en gardant la meilleure partie
pour d’autres usages.
Telle bande mise ainsi soigneusement de côté permettra une
bordure et des poches, voire une bavette (mod. 1) ; en la combinant
avec un tissu d’un autre ton, le tablier est fait.
Ou bien vous alternerez les deux tissus horizontalement (mod. 2),
ou encore deux bandes transversales formeront des bretelles sur fond rayé (3).
Un point facile, comme celui du croquis, permet de donner
aux coutures un genre voulu de garniture brodée. Pour aller plus vite, vous
pouvez aussi assembler par des piqûres du gros cordonnet d’un ton opposé.
Et si vous n’avez pas assez de tissu pour exécuter un de ces
gentils modèles, supprimez le corsage et montez la jupe seule sur un cordon ou
un ruban.
M. S.
N. B.
— Les deux premiers modèles sont froncés, le
troisième en forme.
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